Est-ce une impression pas si fugace ou tout va vraiment trop vite ? De plus en plus vite.
Les grandes vacances achevées, la rentrée digérée, quelques jours de relâche et Noël pointe son nez. Je vous passe carnaval et Pâques. La boucle est bouclée.
Un résumé très succinct de ce qui se trame sous notre nez, notre regard.
Déjà, les rayons ont cédé de la place aux décorations des fêtes de fin d’année. Sollicitations diverses pour ne pas rater les repas festifs, trouver les cadeaux originaux et indispensables. Ca va deux minutes la magie de Noël 😉 C’est un peu angoissant tout ça. Pour ne pas dire carrément déprimant. Qui a vraiment envie de se préoccuper (déjà) de ce qui se passera dans deux mois et qui en soi n’a rien d’exceptionnel ? Certes ce n’est qu’une fois par an (ouf !) mais tout de même. Pourquoi tant d’effervescence ? On peut souffler un peu ? On en parle de la charge mentale qui se voit rajouter la planification des achats (ben tiens), des menus (aïe), des invitations (possibles) ? Et que dire de l’après, quand il faudra supprimer toute trace de cette période ?
Certains vont s’en préoccuper d’autres s’en occuper. Là, réside la différence, toute la différence. Pour beaucoup, même ceux qui ne se l’avouent pas, cela devient une corvée de plus. Sous couvert de retrouvailles familiales on met tout en branle pour recevoir, accueillir, gâter la troupe. Mais oui, une corvée. Parce que on les aime certes mais (en toute franchise) on se passerait bien de certaines présences et passages obligés.
Une énième pression de plus à assumer comme on peut. Ou comme on pourra, parce que la culpabilité envahissante (suis-je à la hauteur ?) s’immiscera à coup sûr. Pénible celle-là. Elle va finir par bouffer son monde. D’autant que dans nos entourages on a toujours la perle qui saura faire « tout, toute seule ». La fée du DIY, du présent au paquet, de la déco aux plats. Elle s’éclate, c’est son truc, elle crée. Et en plus, elle saura se coiffer et se préparer en deux temps trois mouvements au maximum. Non ça nous ne nous énerve pas. Parce que pour une fois on va le prendre cool, très cool, le mode « slow life » c’est bien aussi. Pas de précipitation, ce n’est pas judicieux de se précipiter. Tout le monde le dit.
Relativisons, ce n’est qu’une fois par an.