Mode ou vraie passion, le tatouage est un art qui ne s’essouffle pas.
Un matin, à 20 ans, j’ai réalisé que : « Waye ! Pa ni manman , pa ni papa, je fais ce que je veux ! »
Ma petite rébellion ayant sonné, je me suis précipitée chez un tatoueur.
J’avais une idée bien précise de ce que je voulais : en fait je n’en avais AUCUNE idée.
Je m’explique : si je n’y allais pas immédiatement, adieu Miss Emancipation et welcome back to Miss Gentille Fifille !
Me voilà donc devant le tatoueur et là, je dis, après une très brève réflexion : « un papillon avec des lianes ou des trucs du genre tout autour ! »
Avec le recul et deux cover-up1, je peux dire :
- Faisons la différence entre le tatouage intemporel et le tatouage à la mode … la mode passe, on s’en lasse… mais le tatouage, lui, s’en fiche ! Il reste !
- Réfléchissons bien avant de passer à l’acte ? Personnellement, je pense qu’un peu de folie ne fait de mal à personne ! C’est pourquoi le point suivant est très important.
- Quoiqu’il arrive faites-en un petit…c’est plus facile à couvrir. Sinon faites-en un gros qui vous plaira malgré le poids des années.
- Le poids des années, parlons-en ! Projetons-nous… mon ancien tatouage, le papillon avec des lianes… à 20 ans il ressemblait à un dragon (j’aime mes amis)
A 70 ans…qu’est ce que ça aurait donné ? Un manikou entouré de ses petits ?
(1) : on couvre la faute de goût Dieu merci !