Il est des choix ( pas tous hein?) que je remets en question. Des choix pas malheureux, pas du tout, mais pour lesquels je me dis « mais, pourquoi ça tombe sur moi ? ». Pour contrecarrer le mauvais choix, je passe à autre chose, carrément, ou je l’assume pleinement.
Faire les courses peu avant l’heure du repas.
L’appétit devient celui d’un ogre, s’ouvre tel un gouffre, l’estomac crie famine et là, tout et surtout ce qui ne devrait pas, finit dans le panier, le chariot, mes bras. Et une fois rentrée la différence entre nécessité et superflu me saute aux yeux (comme si je la découvrais !). Je vous passe les noms d’oiseaux qui me viennent à l’esprit. Je ne fais plus mes courses dans ces conditions ou alors avec la liste en main et au pas de course, etc. Faux, je continue mes bêtises c’est beaucoup plus drôle.
Me rendre chez le coiffeur quand l’envie n’est pas énorme.
Surtout, la coupe de cheveux est à ne pas faire dans ce cas. Sinon risque de crise de regrets en vue. Cela sent plus que le vécu, vécu, test, re test aussi. A la limite je choisis la couleur (en croisant les doigts pour que ce soit la même), le lavage (ça c’est plutôt cool) et le massage en suivant. Le brushing, lissage (si pas trop long), redéfinition des boucles (au cas où elles n’auraient pas intégré qu’elles doivent rester bouclées). En prime, faites que cela ne dure pas trois heures, et non je ne veux pas de café ni de magazines. Pas pratique de boire son café en se faisant coiffer et pour les revues, j’ai mon Créola 😉 Pour ce choix, je vous assure que je ne vais plus chez le coiffeur si l’envie (même un soupçon, un brin) n’y est pas.
Acheter une paire de chaussures en fin journée
Et s’il n’y avait que la fin de journée ! Après un « bon » repas aussi et pas trop tard dans la journée non plus. Pour peu que la chaleur s’y mette, ce sera vers une paire de tongs que je vais me diriger. Pourquoi les pieds gonflent (je le sais mais je pose la question quand même) ? Fini, la paire attendra que mes pieds soient opérationnels.
Changer de file d’attente aux caisses
Ca c’est bien fini. Tant pis si je regarde celle d’à côté qui va quand même beaucoup plus vite que celle pour laquelle j’ai opté (je le savais, pas fait le bon choix encore une fois). Mais pourquoi ? Parce que à chaque fois, vraiment à chaque fois, j’ai regretté d’aller voir ailleurs si le tapis roulant allait plus vite. Erreur de caisse, client pas rapide, produit non étiqueté, changement de caissier-ère, je pense que j’ai fait le tour des bonnes raisons. Mais la meilleure c’est que je sais que tout cela relève de l’illusion. Je suis donc je choisis et j’assume mon choix de caisse.
Etre en mode ménage à fond
Avant le débarquement familial. TERMINE. Parce qu’à peine le seuil franchi, j’ai l’impression qu’un tsunami s’engouffre avec les valises, les chaussures, les adorables nièces et neveux, frères et sœurs, etc. Mes efforts se retrouvent réduits à néant ou presque. Donc je range, je nettoie mais pas façon fée du logis. Tant pis si ça ne plait pas.
Oublier de remplir mon réservoir d’essence
Pas tant parce que les grèves pourraient faire que ce soit un réflexe devenu acquis (même pas), mais parce que je me dis souvent « oh ! ça peut attendre ». Non, cela n’attendra plus car c’est quand il est à son plus bas niveau que le rendez-vous du lendemain est hyper tôt et que mon temps (je n’en ai jamais assez) aurait pu se dispenser d’une virée à la station.
Allez ! Je file. J’ai rendez-vous chez le coiffeur et je dois me trouver une paire de chaussures. Il est comment mon niveau d’essence?