Je sais qu’en lisant cette phrase, beaucoup se disent : mais j’ose!!! Tous les jours d’ailleurs ! Mais véritablement qu’osons nous? Quelle est cette limite imaginaire que nous rêvons secrètement de franchir, mais que nous laissons au domaine du rêve. Et si l’année 2018 était cette année ? Cette année ou nos rêves deviennent réalités. Ou nous essayons de combattre nos plus grandes peurs. Et si cette année 2018, nous décidions de vivre ?
Pendant très longtemps, j’ai été cette fille qui se reposait sur ses lauriers. La vie est tellement plus simple quand on n’ose pas. Quand ont accompli uniquement ce dont on est le plus fort. Pourquoi vouloir se surpasser quand personne ne nous le demande. Parce que la vérité, c’est aussi celle-là. Notre entourage, nos amis, collègues, membres de notre famille, nous aiment comme nous sommes. Pas besoin d’avoir plus. Et d’ailleurs, généralement, le changement inquiète, plus ou moins intensément. Ne serait-ce que pour votre nouvelle coupe de cheveux, ou votre soudaine perte de poids. Tout le monde a un avis. Qu’il soit demandé ou pas d’ailleurs. Tout le monde considère qu’il a son mot à dire sur la façon dont vous construisez votre vie. On vous aime, on tient à vous donc on pense pour vous. Parce que l’autre sait mieux que vous, n’est-ce pas ?
Qu’en pensez-vous ? Qui vous connaît mieux que vous ? Qui sait au plus profond de vous, vos désirs les plus fous ? Tout n’est pas simple. Et souvent se remettre en question est l’étape la plus complexe. Il faut oser, avoir le courage de se mettre face à ses qualités, mais aussi face à ses défauts. Qui suis-je réellement ? Qu’est-ce que je veux véritablement ? Qu’est-ce qui me fait vibrer profondément ? J’ai réalisé cette étape de ma vie il y a quelques années de ça. Ca a été très dure. Parce qu’il faut baisser les armes. Nous sommes face à nous-même. Plus question de tricher ou de faire de faux-semblants. La seule personne qui compte à ce moment précis, c’est celle qui vous regarde face au miroir. J’ai réalisé alors que j’étais une femme adepte de la procrastination. Rien n’était véritablement important donc j’avais la possibilité de le faire un autre jour. J’étais laxiste. Le « moins » était mon ami. Il a fallu un travail considérable pour me prouver que j’étais capable de bien plus. Que j’étais au final quelqu’un de bien. Parce que ce n’est pas évident de se le dire et de se le prouver. Croyez moi.
Alors pour cette nouvelle année, OSONS ! Le pire qui puisse nous arriver, c’est d’échouer. Mais dans ce cas, nous n’aurons pas tout perdu. Nous en tirerons une leçon. Nous grandirons face à l’échec. Essayons d’être la meilleure version de nous. Donnons-nous les moyens de toucher du doigt, nos folies, nos envies. La vie est bien trop courte pour vivre de regrets.
Je vous souhaite le meilleur pour cette année 2018. Une santé herculéenne, de l’amour à profusion, des larmes de bonheur, des fous rires contagieux, des parties de jambes en l’air mémorables !
Thia
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