Sportifs, vous l’avez rêvé, ils l’ont fait : depuis mercredi 1er mars, le sport sur ordonnance n’est plus une abstraction et on s’en félicite. Ainsi, les patients atteints de maladies chroniques ou affections de longue durée pourront se le faire prescrire par leur médecin traitant. #maispasque
Une activité physique —adaptée à chacun selon son niveau et sa pathologie—, agissant à la fois sur le physique et sur le moral, serait donc bien synonyme de santé en limitant les rechutes et en améliorant l’efficacité des traitements. Pour certaines maladies, le sport diminuerait de 50% le risque de récidive.
Du karaté pour éviter les récidives de cancer, des séances de renforcement musculaire pour éviter le surpoids et/ou le diabète… Tous les sports sont potentiellement concernés. Ainsi la boxe, l’escrime ou l’aviron ont été repérés comme très efficaces dans le traitement des suites opératoires des cancers du sein, tandis que le rugby à V n’existait quasiment pas avant qu’on l’invente pour des seniors atteints d’Alzheimer ; le cyclisme étant quant à lui particulièrement recommandé contre le diabète.
Actuellement, seuls les patients souffrant d’une Affection longue durée (ALD), parmi la trentaine listée par l’Assurance maladie sur son site Internet : VIH, cancer, Parkinson, Alzheimer, sclérose en plaques, diabète, dépression… pourront bénéficier de cette nouvelle mesure. Soit, environ 10 à 11 millions de personnes en France.
Bémol : si les séances de sport pourront être prescrites médicalement, elles ne sont pas encore remboursées par la Sécu. Pour obtenir un éventuel remboursement -total ou partiel-, vous pourrez éventuellement vous tourner vers votre mairie. Certaines villes pilotes prennent déjà en charge les frais liés à l’activité physique du patient (Strasbourg, Toulouse ou Biarritz) sur la base du volontariat des médecins et grâce aux investissements des collectivités locales.
Ou vers votre mutuelle. La Maif, par exemple, rembourse les frais de sport sur ordonnance jusqu’à 500 euros par personne…
Selon l’association Terra Nova si 10% la prise en charge des patients pour une activité physique thérapeutique, ferait économiser 60 millions d’euros à la Sécurité sociale. Un constat qui devrait inciter à rembourser davantage les pratiques sportives prescrites.
Conclusion, pathologie ou pas, l’important est de se mettre au sport avant qu’elle n’arrive. #zavezpasvumesbaskets?