Sa consommation quotidienne favorise le calme et le sommeil, mais aussi l’équilibre digestif et l’amélioration de l’état grippal. Vous avez deviné ? Il s’agit de la verveine blanche.
Queue de rat
Si plusieurs variétés de verveine existent dans la Caraïbe, l’une d’elles est très utilisée : la verveine blanche. Appelée aussi verveine queue de rat, du fait de la forme de son inflorescence, elle pousse habituellement au bord des chemins et dans les jardins créoles.
Originaire d’Amérique tropicale, elle est plus présente dans les Petites Antilles que dans les Grandes Antilles. Inscrite dans la pharmacopée française, la verveine blanche (ou stachytarpheta jamaicensis) bénéficie d’une reconnaissance internationale.
La verveine blanche est traditionnellement utilisée pour diminuer certains troubles intestinaux et lutter contre les états grippaux. Mais ce n’est pas tout, évidemment. Car dès que l’on évoque la verveine, on pense au sommeil… La verveine favorise en effet le calme, la relaxation et l’endormissement. Si vous souffrez d’insomnie, il est recommandé de vous préparer une infusion mêlant feuilles de verveine blanche et feuilles de corossol – réputées aussi pour leur action légèrement sédative.
Et dans mon assiette ?
Les feuilles de la verveine blanche sont comestibles : elles se préparent comme les épinards ! Revenues à la poêle, bouillies ou en calalou. On apprécie aussi l’esthétique des fleurs, mais aussi leur goût, légèrement sucré – des fleurs qui égaient les salades de leur blanc lumineux. Au jardin, elles font le bonheur des colibris, qui raffolent de leur nectar.
Infusion
Pour préparer une infusion, il suffit de faire frémir de l’eau, éteindre le feu et jeter une poignée de feuilles. Laisser infuser dix à quinze minutes.
Usages
Céphalées (maux de tête) : cataplasme de feuilles
Coliques intestinales : jus de verveine ou infusion
Nervosité, insomnie : infusion des feuilles
Etats grippaux : infusion des feuilles
Merci à 100% Zèb pour ses précieuses informations. (FB 100% Zèb-Plantes aromatiques et médicinales caribéennes)
Texte: Julie Clerc
Photo: Aurélien Brusini