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DÉMO CULINAIRE BY THIBAULT BARBAFIERI

Thibault Barbafieri, est un chef à domicile à Saint François, en Guadeloupe. Installé depuis maintenant 4 ans en Guadeloupe, il a remporté en 2015, le titre du Meilleur Jeune Chef Rotisseur de Guadeloupe. Il a également été candidat à Top Chef 2018. Sa cuisine est essentiellement provençale avec des influences de Guadeloupe.

Il m’a proposé de passer une matinée avec lui, afin de découvrir le marché de Saint-François, ses poissons et crustacés fraichement pêchés, mais aussi son marché aux fruits, et légumes favori, et enfin, de me réaliser un plat, à déguster sur une plage, toujours dans cette même commune qu’il affectionne particulièrement !

Il est parti d’une feuille blanche, m’a demandé mes goûts culinaires, et c’est tout naturellement que nous avons orienté notre choix vers le Thazard! Le poisson cru, ça j’adore, les légumes aussi, et bien sûr, les fruits frais, n’en parlons même pas!

Parti de cette base, il a élaboré 2 recettes :

Ceviche de Thazard
 
Ingrédients:
– Prune de cythère
– Tomate
– Giromon
– Cives
– Gingembre
– Citron vert
– Avocat
– Gombo
– Huile d’olive
– Sel
– Poivre
 
Méthode:
Levez les filets de thazard, sans peau ni arrêtes, et coupez des tranches régulières, réservez au frais.
Taillez en brunoise tous les légumes et fruits choisis juste mûrs.
Assaisonnez de jus et zestes de citron, huile d’olive et sel.
Salade de fruits frais 
 
Ingrédients
– Ananas
– Melon
– Maracuja
 Méthode
Coupez en cubes réguliers melon et ananas, ajoutez quelques maracujas, mélangez réservez au frais.
Je vous propose de découvrir tout cela en vidéo juste ici :

Merci Thibault, je me suis régalée !!

Si vous souhaitez faire appel à Thibault pour vos fêtes de fin d’année, un anniversaire, un diner en amoureux,…voici :

  • Son site web : ici.
  • Sa page Facebook : ici.
  • Sa page Instagram : ici.

La page Instagram de son restaurant : Moz – ici.

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Sass

Idées de makeup pour les fêtes

Les fêtes de fin d’année sont l’occasion de briller, d’oser les couleurs intenses, les mélanges inattendus..

Je vous avais déjà proposé des idées de makeup pour la Saint Sylvestre ici.

Cette année, j’ai cherché des tutoriels en image pour que vous puissiez vous essayer au makeup telle une pro.

On va commencer par lister les « pinceaux » qui selon moi sont indispensables :

  • Une éponge beauty Blender ou
  • Un pinceau pour appliquer le fond de teint
  • Un pinceau poudre
  • Un pinceau blush
  • Un pinceau plat pour les yeux
  • Un pinceau estompeur pour les yeux
  • Un goupillon pour coiffer les sourcils

Facultatifs :

  • Un pinceau pour les sourcils
  • Un pinceau eye-liner

Pour les petits budgets, vous trouverez vos pinceaux chez Adopt (Destrellan & Milenis – La Galleria), les budgets moyens pourront acheter ceux de la marque Peggy Sage chez Nina des Iles (Moudong, Jarry – Les Mangles Acajou, Lamentin), et pour les plus gros budgets, vous avez les pinceaux Makeup Forever (Galeries de Houelbourg), Mac (Milenis – La Galleria),…

Après avoir appliqué vos crèmes pour le visage et/ou votre base hydratante, matifiante, illuminatrice…vous allez pouvoir appliquer votre de fond de teint soit à l’aide de votre Beauty blender, soit à l’aide de votre pinceau pour le teint.

Vous pouvez aussi commencer par dessiner vos sourcils :

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Les adeptes du contouring, vont pouvoir sculpter leur visage à l’aide de fards clairs pour les zones de lumière (mettre en valeur le regard, la bouche, donner du relief au menton) et de fards foncés pour les zones d’ombre (creuser les joues, amincir la mâchoire, rétrécir un grand front, affiner le nez). Généralement, j’utilise le concealer de chez LA Girl ou le Covercorrect de chez Adopt pour les zones de lumière, et le stick Black Up (que la partie foncée), ou celui de Fenty Beauty, pour les zones d’ombre.

Pour les yeux, on appliquera une base afin que les fards accrochent mieux et que les couleurs ressortent bien (celui de LA Girl fait l’affaire, il ne coute pas cher et est disponible dans plusieurs magasins aux Antilles).

Place aux jolis dégradés, aux beaux « smoky eyes », aux couleurs intenses, aux fards irisés, aux paillettes ! Je vous aurais bien recommandé les palettes Juvia’s Place (Ils livrent aux Antilles en 15 à 20 jours, j’ai commandé 3 palettes et j’ai payé 13€ pour la livraison), elles ne sont pas chères et les fards sont géniaux, mais niveau timing on est short là! Celles de LA Girl sont également très bien (je pense à la Born Exclusive par exemple). Pour les paillettes, j’utilisais celles de chez Bella Pierre, et aujourd’hui, j’ai découvert les Glitter Holic de LA Girl (ils ont l’air top), sinon vous pouvez en trouver partout (chez Make Up Forever, Beauty Distribution, Nina des Iles, chez les chinois). Pour les faire adhérer, vous pouvez utiliser votre fixateur en spray ou des « gels » pour paillettes, le glitz fix de chez Beauty Distribution fait l’affaire…

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L.A. Girl - Palette d'ombres à paupières Born Exclusive
L.A. Girl

Voici quelques idées que je trouve sympas, à décliner sous d’autres tons en fonction de vos goûts :

 

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N’oubliez pas que tout réside dans l’estompage et que c’est à force de pratique que l’on parvient à de belles réalisations.

Pour éviter les chutes de paillettes sur le teint souvent difficiles à enlever, vous pouvez commencer par les yeux et enchainer avec le teint.

Osez l’eye-liner de couleur, irisé, nacré, pailleté, et même les paillettes en ras de cil inférieur! Une touche festive mais qui reste discrète.

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Les faux cils apporteront un fini plus glam à votre makeup. Je suis une adepte des modèles Ardell disponibles en parapharmacie ou chez Nina Des Iles, ou de ceux disponibles chez Beauty Distribution. Si vous n’êtes pas fans des faux-cils, mes mascaras favoris du moment sont : Badgal de chez Benefit et le Feel Stronger de chez Yves Rocher.

On n’oublie pas le blush, et l’highlight (mon favori est celui de Black Up édition Jennie Jenkins disponible chez Phoenicia)

Au niveau des lèvres, le choix est très vaste, du glossy, du matte, même des paillettes pour celles qui veulent. J’ai testé juste avec du gloss en base et ce n’est franchement pas pratique, surtout quand on boit et mange durant la soirée, ben on a un supplément paillettes… Ceci dit, Aude de Make Up Forever m’a donné une petite astuce pour que ça tienne bien, mais il faut vouloir, niveau sensation au niveau des lèvres, je ne suis pas très emballée : vous mettez de la colle à faux-cils sur vos lèvres avant de mettre les paillettes, en principe ça ne bouge pas ! A tester!

Ne négligez pas l’huile pailletée, la crème irisée, ou le spray à paillettes au niveau du décolleté, des épaules, et toute autre partie du corps qui accrochera la lumière  #nevertoomuchshine

Bien sûr, on va opter pour du maquillage waterproof afin d’éviter les mauvaises surprises en fin de soirée arrosée et on ne fera pas l’impasse sur la brume fixante pour assurer une bonne tenue de notre maquillage.

Bonnes fêtes!

Sass

 

FA CRÉOLA de décembre 2019

Joyeux Noël & Bonne Année !

NOUVEAU : Votre Créola en Réalité Augmentée !

SOMMAIRE – DÉCEMBRE 2019

6 L’INVITÉE DU MOIS
Wendie Renard

10 LES INCONTOURNABLES
Rendez-vous
Buzz
Livres
Musique
Objets connectés

24 HUMEUR
Les films de Noël

26 L’INVITÉ DU MOIS
Brad Pitt

33 DOSSIER NOËL
Nwèl an tan lontan
Noël dans la Caraïbe
Humour

42 RENCONTRE
Aude Pavilla

44 ELLES FONT LE JOB
Marie-Alice Bouton

46 MODE
Total look blanc

Reine de la nuit

62 MAKE UP
Sublimes pour les fêtes

68 BEAUTÉ
C’est cadeau !

73 CUISINE
Le foie gras : un régal !

80 BAZAR CUISINE

82 NUTRITION

84 TEST
Comment vivez-vous
Noël en famille ?

86 HUMOUR
Résolutions du Nouvel An

88 BON D’ABONNEMENT
SHOPPING LIST

90 HUMEUROSCOPE
Sagittaire – Capricorne

Finale féminine pour le Trophy Table Art

Manon Pichot, finaliste dans la catégorie professionnelle entourée de Béatrice Fabignon, de la Caporale-chef Roumilda Nonmeu (2e), de Dimitri Coumond (3e) et d'Emmanuel Fournis.

Thomylyne Pelage et Manon Pichot sont les grandes gagnantes de la quatrième escale du Trophy Table Art , concours itinérant des Arts de la table organisé par la cheffe Béatrice Fabignon. La première, dans la catégorie jeunes en formation, la seconde chez les professionnels. Les résultats ont été proclamés samedi soir, au Karibea Beah hôtel au Gosier, où s’est déroulée la manifestation pendant deux jours.Ils étaient dix sélectionnés dans chacune des catégories. Vendredi et samedi, les candidats du Trophy Table Art (TTA), concours valorisant les filières professionnelles du service de l’accueil, des arts de la table se sont affrontés lors de sept épreuves. D’abord les jeunes en formation puis les professionnels. Entre la mise en place d’un table de deux couverts, la découpe d’une volaille en salle, la décoration florale,etc., les participants ont dû gérer leur stress face au jury présidé par Franck Josserand, meilleur ouvrier de France et mettre en pratique leurs acquis.
Dans la catégorie jeunes en formation, c’est Thomylyne Pelage,16 ans en première STHR (Sciences et technologies de l’hôtellerie et de la restauration ) au lycée hôtelier du Gosier qui a remporté ce concours. « Je voulais découvrir le monde des concours, apprendre de nouvelles choses. En y participant, j’ai appris des choses que je n’avais pas vues, que je testais pour la première fois et j’étais très surprise de voir que je m’en sortais bien. Par exemple, je n’avais jamais découpé un poulet de la façon dont cela nous a été demandé. On s’est beaucoup entraîné avec les professeurs et quand il a fallu le découper, ça s’est fait tout seul », confie la lycéenne.

Valoriser les jeunes
Pour Manon Pichot, 19 ans en 2e année de BTS Management de l’hôtellerie et de la restauration au lycée hôtelier, c’était aussi une première. Encouragée tout comme ses camarades de classe par ses professeurs, elle a tenté l’aventure « motivée mais sans conviction de gagner. J’y allais pour participer, avoir une nouvelle expérience et savoir où j’en suis au niveau de la salle parce que je viens d’un bac pro cuisine. La cuisine c’est ma base mais le service c’est la complémentarité de la cuisine et je trouvais ça intéressant d’apporter une autre corde à mon arc. Je suis très fière, j’ai été très surprise au niveau des résultats parce que malgré tout, j’estime que j’étais en présence de professionnels ».
Après la Martinique, la Guyane et La Réunion, le bilan de cette quatrième escale du TTA est « positif » selon la cheffe et fondatrice du concours Béatrice Fabignon. « Les dix candidats jeunes et professionnels étaient présents, il y avait même trop d’inscrits, ça fait plaisir. On est très fier, le niveau est bien présent, il faut continuer à le valoriser », souligne-telle. Car l’objectif du TTA c’est aussi cela, donner une meilleure visibilité à ces métiers du service, de l’accueil… parfois oubliés et qui sont essentiels dans le domaine du tourisme.
Thomylyne Pelage et Manon Pichot continueront quant à elles, à se perfectionner pour représenter dignement leur établissement et la Guadeloupe lors de la grande finale à Paris, fin 2020.

Manon Pichot, finaliste dans la catégorie professionnelle entourée de Béatrice Fabignon, de la Caporale-chef Roumilda Nonmeu (2e), de Dimitri Coumond (3e) et d’Emmanuel Fournis.
Parmi les épreuves, la réalisation de deux cocktails et la création d’une assiette exotique de fruits de saison. (Photo : C.L.)

JE VEUX RETROUVER LA MAGIE DE NOEL

Christmas is coming !
Ouais ben si tu le vois dis lui que ni yon dé tan man pa wey’ !

Non sérieux la magie de Noël ça ressemble à une grosse légende urbaine ce truc !
Je suis sûre de l’avoir expérimentée back in the days , mais, sur ma vie, j’en viens à me demander si je ne l’ai pas rêvé !
Noël à la base, c’est ma période préférée !

Déjà DECEMBRE : les réveillons, les cadeaux, la bouffe, mon anniversaire, Miss France !
Ce mois c’est littéralement ma vie, il est magique…

Il était magique… le cœur n’y est plus … faut y remédier !

*Cet article est sponsorisé par Instagram qui m’a bien donné le SEUM avec ses supers belles photos de Noël parfait! 

dans ma tête…

IL EST OÚ NOËL ?

Le truc avec la magie de Noël, c’est que c’est lié à l’innocence de l’enfance et donc à ses doux souvenirs!
Partant de ce postulat, tu ne retrouves vraiment jamais cette magie de Noël ! Tu peux la revivre à travers tes gosses à la limite. Mais faut des gosses, et j’ai pas ça sous la main !

C’est vrai quoi quand j’étais petite Noël c’était féérique :

Les bougies de la Toussaint brillaient encore que t’entendais déjà la voix de Robert Mavounza à la Radio:

« Vive le vent, vive le vent, vive le vendredi, man ka travay tout’ la simèn paka travay samedi!! »

« la joie de vivre la joie de vivre, la joie de vivre la joie de boire, la joie de boire, la joie de boulé….! »

« Jean ralé Jean ralé Jean ralé cochon…! » 

Le jour de mon anniversaire, on décorait l’arbre de Noel. La maison sentait bon le filao (et le jambon caramélisé!)

Vers le 20 décembre y’avait le repas de Noel de la cantine et les tonnes de chocolats !!! Le meilleur repas du monde dans ta tête !

Le Père Noel venait nous voir à l’école et tout, une fois je l’ai même aperçu derrière la cantine de la maternelle, il mettait sa barbe…. ….

Et puis les vacances de Noel! Je passais 15 jours à jouer avec mes nouveaux cadeaux. A jouer à la Barbie en regardant Barbie Casse-Noisette sur M6 en mangeant des pâtés salés de la pâtisserie du Courbaril!

C’était trop bien! #takemeback

 

Mais c’est fini : les communes n’ont plus d’argent pour faire de belles illuminations, tes darons sont débantchés t’as plus de cadeaux, toi-même t’es pauvre, c’est toujours le même débat genre « qu’est ce que je fais le 31? » t’as plus d’amis, tu finis dans ton lit à dormir à 23h .. Et tout ça te fait déprimer.

Résultat je ne vis plus les choses, et décembre passe sans que je ne m’en rende compte (sauf sur ton compte en banque qui lui l’a bien vu passer) et janvier arrive avec son lot de déprime et je finis par me dire:
« attends j’étais dans le coma en décembre ou quoi ? qu’est ce qui s’est passé »

Mais cette année j’ai décidé d’agir et de me plonger dans une bulle niaise de Noël!

Et je vais vivre ce mois de Décembre à fond: je lance donc l’opération « make Noël great again » un plan d’action en 4 phases.

Et bon, vu que y’a plus Norwegian, et que les billets pour la France coutent un SMIC à cette période, ben cette opération sera une sorte de métissage entre la culture antillaise et occidentale.

C’est parti!

 

D&CO

Ben oui la première chose à faire c’est décorer la maison. Le but : se mettre dans l’ambiance.
Je le dis direct je veux du kitch …tout en restant raisonnable hein ! (Raisonnable parce que je suis pauvre, sinon ma maison ressemblerait à la maison du père Noel.)

Mais une chose est sûre, je veux un sapin, quelques branches de filao (pour l’odeur surtout), de la décoration murale et de la lumière BEAUCOUP DE LUMIÈRE  ! Je veux vivre dans un sapin voila !

 

WINTER COCOONING

Si tu sais pas c’est quoi le cocooning, mon article sur le sujet, c’est par

Bon maintenant que t’as fait ta Valérie Damidot Ecomax, et que tu as créé l’ambiance, ben, faut se mettre dans l’ambiance!

Moi tu vois, j’avais envie de me replonger dans l’ambiance d’un de mes derniers plus beaux Noel, celui de 2012. Je t’en parlerai dans un prochain article mais cette année là, ché pas c’était magique! Je me rappelle, j’étais à Paris, je me faisais des chocolats chauds en regardant Star Academy Revolution sur NRJ12, je préparais mes valises car je passais Noël à Mada…  Je vivais ma meilleure vie.

Ouais on est sous les tropiques mais j’habite en hauteur, vasy le soir il fait 22° c’est ma version du froid!

CHRISTMAS OUTFIT 

Déjà faut la tenue : tu peux opter pour la combi licorne ou Bob L’éponge… mais bon man kay toufé donc un petit pull d’hiver, ou un haut à manches longues et un ti coco chot’ c’est parfait #undiziseeyou 

SWEET DECEMBER 

Ensuite très important les bougies : Oui je sais, les bougies parfumées c’est pas bon pour la santé, mais écoute an ti fwa konsa, ça va pas nous tuer… Et puis sérieux heu les Clarté Divine ça fait pas le même effet (ça me fait plus penser à ma mamie qui met ça dans sa chambre pour faire sa prière)

Donc des bougies parfumées aux senteurs d’hiver: sapin, Ginger cookies… hummmmm!

STARBUCKS A LA MAISON

Avant de te poser oklm, tu te fais une boisson chaude. Non pas du Nesquick! Moli! On veut un truc de chaud, rapide à préparer mais crémeux et qui a du goût et de la chantilly par dessus!

chai latte, chocolat chaud, moka,ou encore notre traditionnel punch au lait. Tu accompagnes tout ça d’une petit gateau, de cookies, ou de tes chocolats (oui en décembre tu peux frôler l’indigestion, on juge pas)

 

Te pètes pas plus la tête, le vrai pain au beurre chocolat, on le fera le matin du 25 décembre hein!

CHRISTMAS MOVIES AND CHILL

C’est bien sûr le moment de se poser dans son lit et de mater des trucs ARCHI GNANGNANS! Faut y aller franchement:

Les sélections de films de Noël Netflix, les téléfilms de Noël pourris de M6 et TF1 etc

Il faut un scénario débile du style:

*Marie-Aimée vit à New-York elle n’a plus le temps pour sa famille, mais son père est malade donc elle doit rentrer dans son bled paumé de … et retrouve son crush d’enfance qui est devenu bucheron et qui est de plus en plus beau et musclé.

*A la mort de sa sœur, Chantal se voit confier la garde de ses neveux, alors que les gosses elle aime pas ça. Au même moment, le petit fils du Père Noel, un sexy bien musclé sonne à sa porte pour l’aider à s’occuper des gosses et par la même occasion, retrouver l’esprit de Noël.

D’ailleurs Netflix a fait fort cette année, les films de cette année, n’ont pas simplement de scénario pourri… ILS N’ONT PAS DE SCENARIO DU TOUT …

Bien sûr un tel condensé de bétises c’est pas facile, donc on n’hésite pas à se tourner vers les classiques: Maman j’ai raté l’avion, Love Actually,l’intégrale des Disney… on a le choix!

CHRISTMAS VYBES 

Toujours plus !
Attends c’est pas tout : pour vraiment vivre Noël, j’ai besoin d’une ambiance « chalet à la montagne ».

 

Donc comme y’a pas un sexy pour m’offrir un chalet dans les Alpes, les vidéos d’ambiance Youtube feront l’affaire.
J’espère que tu sais de quel type de vidéo je parle ? non ? ou pa ka soti ?

Tu vois Youtube a plein de vidéos « relaxantes » du style « session de 8h de bruit de pluie pour s’endormir » (la base si t’es insomniaque)

Ben ils ont pareil version neige qui tombe et feu de cheminée (avec le crépitement du feu et tout)


Bref parfait quand tu veux bosser, papoter ou encore lire un livre…
On s’y croirait presque !

 

LE MANGER!!

Décembre c’est vraiment le mois des excès, donc soyons dans l’excès: Ferrero Rocher, pâtés, boudins, jambon, foie gras… Mais moi je rajoute à ça des tartiflettes le soir et pourquoi pas inviter deux trois potes pour une petite raclette?

Et non, pas besoin d’avoir l’appareil à raclette. Système D mafia: tu peux faire fondre le fromage à la poêle, ou au four avec les pommes de terre!

 

« JINGLE BELLS »

Pas de Noël sans musique. C’est simple tous les plus gros HITS LOCAUX, je prends :
Dyab an dey – jean ralé cochon – Véri Véra…
Non frère je rigole même pas avec ça !

D’ailleurs objectif 2019: faire au moins un Chanté Nwèl! C’est important!!

Ensuite quelques sont américains hyper CHEEZY : du Sia du Ariana Grande et bien sur …
QUEEN MARIAH qui nous saoule avec All I want for christmas depuis 25 ans! Quand t’es dans les embouteillages tu mets ça t’es bien !

 

Bon alors est ce que j’aurai des cadeaux ? non!
Est-ce que j’irai fêter mon réveillon au Madison Square Garden new york ? non!
Dans un chalet dans les Alpes ? non plus!
Ok ben dans un Air bnb avec piscine à Ste-Anne? Hell no!

Mais j’aurai ma famille, du jambon de Noël, du chocolat chaud et des Ferrero Rocher
Alors je prends ! C’est ça Noël en vrai non?

On fera avec ce qu’on a, comme on l’a toujours fait et ce sera très bien comme ça.

Bref BONNES FETES DE FIN D’ANNEE profitons, même si c’est pas simple, car le temps perdu ne se rattrape pas.

La Black Friday aux Antilles c’est sur Yopo.shop

***ARTICLE SPONSORISE***

Hello les bons plans addict!

Comme vous le savez, nous sommes le quatrième jeudi du mois de novembre! Qui dit 4ème jeudi du mois, dit coup d’envoi de la période des achats de fin d’année! Et c’est donc aussi le moment pour nos magasins et nos sites favoris de nous proposer des offres de folies sur nos articles préférés !! Le moment où la CB est en feu mais nous sommes tout de même contents d’acquérir ces articles que nous avons longtemps zieuté, à des prix qui sont plus attrayants que la normal !

YOPO.SHOP est notre site chouchou de bons plans aux Antilles!!

Chaque semaine ce E-shop qui nous propose les dernières nouveautés en Mode, Beauté et Lifestyle livrées chez nous, aux Antilles et ce, sans frais surprise. #lemustquoi

Une sélection de marques, tu sais celles que tu crois que tu ne peux pas commander, celles qui viennent des 4 coins du globe, et  sur lesquelles tu lorgnes en te disant, c’est nul, ils ne livrent pas chez nous, ben Yopo te les propose sur son site.

Les articles disponibles en ligne, sont issus d’une vraie qualité de sourcing parmi des marques tendances, jeunes, originales, made in France, éthiques, fun, innovantes, high tech ou encore 100% naturelles.

Et puis, YOPO est une enseigne 100% locale, avec :

– un service client local (tout est traité en Martinique)

– des produits adaptés au Mode de vie Caribéen (par exemple on aura des maillots de bain à toutes les périodes de l’année)

– un Service Après-Vente (SAV) local au plus proche des clients  (nettement plus pratique en cas de réclamation par exemple)

– 14 Jours pour changer d’avis : Satisfait ou remboursé (n’est-ce pas magnifique ?!)

Maintenant abordons le sujet de la livraison…

Yopo.Shop nous livre notre colis sans frais surprise, donc fini les frais de douane imprévus à payer aux livreurs, et qui généralement, donnent le seum!

Le site propose une livraison à partir de 9,90€ en point retrait en Martinique ou 19,90€ pour une livraison à domicile.

Pour la Guadeloupe, pour l’instant YOPO effectue uniquement des livraisons à domicile ou au bureau à 19,90€.

Et le Paiement ?

Bien entendu, il est 100% sécurisé.

On peut payer soit :

– par carte bleu : Visa, Mastercard

– via Paypal

Ok, maintenant que vous avez toutes les infos sur le site, la livraison, le service…Nous pouvons rentrer dans le vif du sujet : la Black Friday !!
En effet, vous disposez de remises allant -jusqu’a -40%, sur les marques suivantes:

et leurs casques design, filaires, ou Bluetooth, leurs écouteurs,  leurs enceintes sans fil. Le tout dans de multiples coloris!

Et tous leurs produits : petit électroménager, petit déjeuner, robots de cuisine, soin du linge.
Notre coup de coeur : Le BLENDER PORTABLE – 2 GOURDES
Pour les amoureux de lecture !! On valide la liseuse numérique, haute résolution d’écran et le stockage de grande capacité de 8Go soit plus de 8000 eBooks ! Utile, confortable pour les yeux, et design!!

Et ce n’est pas tout!!

 
 Jusqu’au 2 Décembre, à 00h, la LIVRAISON OFFERTE avec le code « BLACK » dans leur point retrait de Palmiste au Lamentin en Martinique.
N’hésitez pas à parcourir le site, car en terme d’idées cadeaux, d’originalité et de remises, il me semble qu’on tient quelque chose de sympathique !
Bon shopping !
Sass

Le Trophy Table Art fait escale en Guadeloupe

Ce vendredi et ce samedi se déroulera le concours d’excellence itinérant des Arts de la table des Outre-mer et de la Caraïbe, le Gwadloup Trophy Table Art fondé par la cheffe Béatrice Fabignon au Karibea Beach Hotel du Gosier.

Après la Martinique (juin 2018), la Guyane (février) et La Réunion (juin), le Trophy Table Art (TTA) prend ses quartiers en Guadeloupe. Ce concours itinérant des Arts de la Table est coordonné par Emmanuel Fournis, maître d’hôtel, sommelier, ambassadeur de la Fondation Bocuse et Stéphane Guenaud, argentier au palais de l’Élysée.
Le TTA vise deux catégories : les jeunes en formation (lycée hôtelier, Centre de formation d’apprentis et Régiment du service militaire adapté) et les professionnels dans les métiers du service, de l’accueil, du bar et dans les filière d’hôtellerie-restauration. Sont ainsi éligibles à ce concours les maîtres d’hôtels, serveurs(es),barman, barwoman et sommeliers(ères).
L’idée est de revaloriser ces filières professionnelles et de viser l’excellence tout en s’adaptant aux spécificités de chaque territoire. « C’est un concours d’excellence itinérant sur les outre mers et la Caraïbe.
L’idée est de créer un label d’excellence pour les Outre-mer et de garder notre authenticité, le côté typique et de ne pas dénaturer. Il y a des codes qui sont les mêmes peut importe que l’on soit les pieds dans le sable ou dans un grand restaurant gastronomique. Notre travail c’est aussi de faire comprendre ça », souligne la cheffe Béatrice Fabignon. 
Vendredi matin, dix candidats par catégorie sélectionnés en fonction de leur CV mais surtout de leur motivation seront évalués par des jurés professionnels de l’hôtellerie- restauration, de professeurs et partenaires.. sous la présidence de Frank Josserand, Meilleur ouvrier de France Art de la table et du service. Samedi, place aux professionnels.

Jugés sur plusieurs épreuves

Les candidats des deux catégories concourront sous sept épreuves : mise en place de deux couverts sur le thème JO 2024, décoration florale, réalisation de deux cocktails, découpe de volaille en salle, carafage d’un vin effervescent, création d’une assiette exotique de fruits de saison et banane flambée. « Toutes les 20 minutes, il y aura une nouvelle épreuve, je pense logiquement que tout le monde s’est préparé. Il ne faut pas oublier que nous sommes au restaurant, des gens vont s’asseoir à table. Évidemment, il y a une pression mais on est aussi là, pour les rassurer et leur expliquer que même si c’est un concours, si il y a un problème on peut en discuter. On est vraiment avec eux pour les aider », complète Emmanuel Fournis. Au-delà de la revalorisation de la profession, le TTA a entre autres pour objectifs, de valoriser la production locale et d’apporter un projet de formation aux jeunes et de leur faciliter la prise de contact pour des stages, recherches d’emplois. Les deux sélectionnés tout comme les finalistes des autres départements participeront à une grande finale à Paris, fin 2020. Une dernière escale est prévue en avril. A terme, le Trophy Table Art veut s’inscrire dans le temps et révéler d’autres talents. Pour cette escale guadeloupéenne, c’est la designer Myriam Maxo qui a été choisie pour la réalisation des deux trophées qui seront remis aux lauréats.

La manifestation est gratuite et ouverte au public qui, si il souhaite faire partie du jury pour ces deux matinées de concours peut se rapprocher du Gwadloup Trophy Table Art. Facebook : Trophy Table Art.
Concours des jeunes en formation et des professionnels : vendredi 29 novembre et samedi 30 novembre, de 9 à 13 heures, au Karibea Beach Hotel au Gosier.
De gauche à droite : Emmanuel Fournis, organisateur général du concours, Frank Josserand président du jury, Béatrice Fabignon, fondatrice du Trophy Table Art, Myriam Maxo designer et Stéphane Guenaud argentier à l’Élysée.
Béatrice Fabignon et Myriam Maxo tenant les trophées qui seront remis aux lauréats du concours.

NOTRE INFLUENCEUR DE LA SEMAINE : MANUELITO

@manuelitofficial

Cette semaine, je vous présente non pas une influenceuse mais UN INFLUENCEUR! Je ne connais que lui pour le moment, donc si vous avez d’autres profils à me faire découvrir n’hésitez pas à les laisser en commentaire s’il vous plaît ! Je vous laisse avec la suite…

@manuelitofficial

▪️Peux-tu te présenter en quelques lignes ?

  Je m’appelle Manuel mais je suis plus connu sous le pseudonyme de Manuelito, j’ai 32 ans et j’habite en Guadeloupe … je fais plusieurs activités dont l’audiovisuel. Je me décrirai comme un « touche à tout »!

▪️ Comment définirais-tu ton style ?

En 3 mots : lifestyle, streetmode, Bikelife

Sur ma page Instagram, je propose de tout: mon quotidien (à la fois personnel ou Professionnel), mes bons plans, mes anecdotes , mes productions audiovisuelles.

@manuelitofficial

▪️Qu’est-ce qui t’a donné envie de te lancer sur Instagram?

Je me suis lancé sur Instagram par rapport à mes activités dans l’audiovisuel. J’ai pu avoir de belles opportunités que j’avais envie de partager avec les autres… Beaucoup de personnes me connaissent également à travers le concept BikeLife, que j’ai pu développer avec deux de mes confrères (APACHE et Défunt ZEMPACHE) en Guadeloupe.
Vous vous posez sans doute la question qu’est ce que la BIKELIFE ? C’est tout simplement, un rassemblement de motards, qui partagent ensemble, leur passion et surtout leurs talents, comme par exemple les acrobaties les plus inimaginables possibles à deux roues.
Ma fierté est d’avoir pu réunir des motards de tous âges, de tous cylindrés et même de quartiers différents! C’est ce qui rend cet événement magique « BIKELIFE » GWADA RIDERZ For Life. 

▪️ Combien de temps passes-tu à la réalisation de tes publications, photos et/ou vidéos par exemple ?

Le temps que j’y passe dépend de la photo et de l’inspiration s’agissant de la légende de ma publication, et surtout des hashtags (je suis Monsieur hashtag) !!
@manuelitofficial

▪️ Quels sont les avantages et inconvénients du statut d’influenceur ?

Les avantages : découvrir des produits, assister à des évents en avant première, avoir une communauté, découvrir de nouvelles choses intéressantes qui se font sur notre île ou ailleurs, donner l’opportunité à des personnes qui font un sacré travail sur l’île, tous domaines confondus, d’être connues…
 
Les inconvénients: faire comprendre à certaines marques que mon avis sera franc…

▪️ Quelle est ta plus belle expérience en matière de collaboration ?

Ma plus belle expérience fut avec la Team SimplyFitness 60 car avec eux, j’ai pu élargir ma communauté mais également découvrir « Los Angeles » et sympathiser avec des personnes d’influence dans divers domaine.
@manuelitofficial

▪️ Si tu devais citer 3 influenceurs, quels seraient-ils ?

il n’y en a que deux que je suis de très près :
 
   . Alexostyn
 

▪️ Quelle a été ta stratégie pour développer ta communauté Instagram ?

Je ne dispose d’aucune stratégie pour développer, je donne juste le temps aux temps.

▪️ Quelle est ta source d’inspiration pour la réalisation de tes posts?

Ma source d’inspiration me provient de mon humeur du jour, mais aussi du lieu où je me trouve.

Mes posts reflètent la joie, la bonne humeur! Et bien sûr, je partage des bons plans. Le tout, en espérant que cela plaise à ma communauté et que cela dure.
@manuelitofficial

▪️ Quels sont tes conseils pour quelqu’un qui débute sur Instagram ?

Je pense qu’il est important d’être soi même, de ne pas changer sa personnalité, et de faire les choses par amour et par envie.
 

▪️Les mots de la fin : as-tu une astuce ou un conseil mode, beauté, bien-être à partager avec nous ?

« Impose ton style » comme dirait Ali G dans son film.
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Vous pourrez le suivre sur :

Instagram ici ????????

Je vous embrasse !

Sass

« HAPPY DEPRESSION TO ME » OU CE QUE LA DEPRESSION M’A APPRIS

*Créola donne la parole aux abonnées. Des femmes, anonymes nous racontent leur histoire. Des histoires émouvantes, inspirantes, que nous recueillons avec bienveillance. 

La première abonnée de cette série a décidé d’évoquer, non sans humour, sa dépression. Une maladie encore mal comprise, peu prise au sérieux et faisant l’objet de nombreuses idées reçues. 

Octobre 2017 : je m’apprête à souffler mes 26 bougies. Je ne le savais pas encore, mais le plus beau cadeau que j’allais me faire, serait de prendre rendez-vous avec une psychologue, et démarrer une thérapie, une thérapie dont je sortirai grandie.  

5 4 3 2 1 DEPRESSION! 

(oui j’ai beaucoup d’humour)

Quelques semaines avant ce fameux rendez-vous, je sens le vent tourner. Tableau non exhaustif :

  • Mon CDD est sur le point de se terminer. C’est ma première expérience professionnelle post-diplôme ; elle a été super éprouvante, et je ne sais pas vraiment où j’en suis professionnellement.
  • Côté famille, j’évolue depuis (presque) toujours dans un contexte compliqué, particulièrement chaotique ces derniers mois – « Trahisons, disgrâce », chanterions-nous si ma vie était un dessin animé ;
  • Je rencontre d’énormes difficultés à faire le deuil de ma vie étudiante, et rentrer dans la vie active – j’entends par là « Arrêter de sortir le jeudi jusqu’à 4 heures du mat et retourner en cours le vendredi à 14h, rentrer faire une sieste et repartir de plus belle ».
  • J’ai déjà fait des tentatives infructueuses de consultation psy et je suis restée sur une mauvaise expérience. C’est l’excuse que je me suis répétée pendant plusieurs mois pour ne pas prendre de nouveau rendez-vous. Mais là je sais que c’est le bon moment…

En résumé : c’est très instable et je suis à deux doigts de me péter la g***le.

Spoiler alert : je me ramasse en bonne et due forme et « tombe », au sens propre comme au figuré, en dépression.

HELLO DARKNESS MY OLD FRIEND 

Avec le recul, j’aurais dû le voir venir.

Mes trois dernières années de fac ont été rythmées par des périodes successives de hauts et bas. La stabilité m’était étrangère : je me trouvais toujours dans un état d’excitation ou de détresse profonde: crises de larmes, insomnies, angoisses, anxiété sociale en gros j’avais peur de me rendre dans un amphi de 200 personnes et que tous les regards se tournent vers moi…

Et je m’étais, de fait, habituée à des émotions fortes. Je pensais que c’était normal, et mettais les périodes difficiles sur le compte du stress de la fac et des déceptions amoureuses.

C’est en octobre 2017 que je me suis vraiment inquiétée, car ces périodes difficiles étaient de plus en plus rapprochées, de plus en plus intenses, à en devenir invalidantes. Je ne m’en sortais plus. C’est quand j’ai senti que tout cela me submergeait, que je ne contrôlais plus rien au point d’en avoir peur pour ma survie:

« si c’est de pire en pire je ne serai plus en mesure de trouver un travail, d’assumer ce travail, d’être heureuse seule ou en couple, de fonder une famille etc etc… »

J’ai compris que je souffrais de dépression (avec l’avis d’un médecin et de ma psychologue).

Petit guide illustré de la dépression
La dépression, c’est un genre de burn-out de la vie. C’est une vraie maladie, et pas juste un état passager ou une humeur.
« […] elle se manifeste par l’addition de différents symptômes sur le long terme (deux semaines au moins), entraînant une gêne importante au niveau affectif, social, professionnel et entravant le fonctionnement dans la vie quotidienne. Il est à noter deux symptômes qui sont typique de l’état dépressif au sens pathologique du terme : un sentiment de désespoir (tristesse inhabituelle) et une diminution marquée du plaisir et de l’intérêt pour la plupart des choses habituellement agréables.»

A ce moment-là, le plus dur n’a pas été de prendre mon téléphone pour caler le RDV avec la psy. Non, le plus dur ça a été quand on m’a posé ce diagnostic, d’accepter que j’étais malade.

Car comme une maladie, j’avais beaucoup de symptômes :

1. un état de tristesse quasi-permanent et des pleurs presque quotidiens, des crises d’angoisses pendant lesquelles tu arrives à peine à respirer, où tu as mal car tout ton corps est contracté, où tu te dis que si ça ne s’arrête pas tout de suite c’est ton homme qui est bon pour t’amener à l’hôpital, où tu te dis « Pitié pourvu que ça s’arrête je souffre trop », « J’veux pas mourir », mais à ce moment-là tu ne contrôles absolument rien (deal with it) ;

2. une perte d’intérêt et de plaisir dans la totalité de mes activités, moi qui adorais faire la fête, prendre l’apéro, voir mes amis … c’était devenu impossible, car j’étais trop fatiguée, et source d’angoisse car comme je ne plaisantais plus, comme je ne vivais plus, je n’avais plus rien à dire et je ne me sentais plus digne d’intérêt –

petite précision, la plupart de mes potes ne savent pas ce que je traverse à ce moment-là, ils constatent juste que ça va pas trop, mais comme ça pourrait arriver à n’importe qui. And the award for the best poker face goes to ME!

ce qui m’amène à :
3. un sentiment de dévalorisation et de culpabilité excessif « pourquoi j’inflige ça aux personnes qui m’entourent, je les fais souffrir», et une perte totale de confiance en moi, en mes capacités, mes valeurs… ;

4. un ralentissement psychomoteur, matérialisé par un état constant de fatigue, physique et morale, en dépit de 10 heures de sommeil ;

5. des troubles du sommeil, notamment une difficulté énorme à m’endormir, le cerveau obsédé par la peur de ne pas s’en sortir, des réveils nocturnes… ;

6. j’étais présente physiquement, mais absente à l’intérieur, une coquille vide, envahie de tristesse et d’angoisse.

Ce qui peux t’échapper, et que tu peux avoir du mal à concevoir, c’est que tu te trouves dans un tel état de détresse, que tu as l’impression que tu ne vas jamais t’en sortir. Car la dépression, c’est une maladie à récidive. Tu apprends vite à ne pas trop te réjouir à la moindre amélioration, car tout peut être réduit en cendres à la moindre bousculade émotionnelle ou à la moindre source de stress – et j’en avais pour mon compte.

Tu visualises le tableau ?

Maintenant tu rajoutes à ça une bonne dose de chômage, des recherches d’emploi qui ne mènent à rien, le froid de l’automne puis de l’hiver, un joli appartement en centre-ville mais au rez-de-chaussée donc mal éclairé et pas super bien isolé, des antidépresseurs, anxiolytiques et autres somnifères pour stabiliser le tout et tu mets à cuire pendant six mois. Le légume est à point.

DIGRESSION SUR LES PILULES MAGIQUES 

L’histoire retiendra que j’ai dû prendre des antidépresseurs pour reprendre un tant soit peu le contrôle de ma vie et démarrer une thérapie. J’étais absolument contre, mais comprends bien que j’étais dans un état où je n’arrivais littéralement plus à rien, j’avais besoin de béquilles pour avancer. Ce n’est ni plus ni moins qu’une aide pour guérir, mais ça ne fait pas guérir.

Ma première erreur a été de croire le contraire. J’ai arrêté de les prendre dès que j’ai pu, au bout de six mois, avec l’intime conviction que l’orage était derrière.

Et là, catastrophe : je viens de passer six mois dans l’inertie la plus profonde – j’ai toujours des crises d’angoisses de temps en temps, des fois je suis triste, mais moins souvent, pour autant je n’éprouve pas de joie, ou de réjouissance. Je pensais qu’en arrêtant le traitement, j’allais retrouver mes centres d’intérêts, mes sources de plaisir. Et bien, non. Rien de tout cela. Je me retrouve donc à devoir tout reprendre de zéro.

J’ai commencé par aller vers ce qui me procurait du plaisir auparavant, sans résultats. Je me suis dis qu’il fallait que j’en cherche de nouveaux, sauf que je n’avais ni idées, ni envies … Si je ne savais pas quoi faire de ma vie avant la dépression, là je ne savais carrément plus qui j’étais. J’étais pas prête. Ça a été le deuxième coup dur, un pas de plus dans le fait d’accepter qu’il s’agissait bel et bien d’une maladie.

Point positif c’est que cette pseudo-stabilité m’a permis de retrouver du boulot. Maigre consolation sur le moment, mais il n’y a pas de petites victoires.

C’est super dur, à 26 ans, de te dire que ta meilleure vie est derrière, car malgré tous les bas, je l’aimais ma vie, j’aimais qui j’étais, et j’avais l’impression d’avoir tout perdu de manière irrémédiable.

RESISTE PROUVE (TOI) QUE TU EXISTES 

Car il s’agit bien de ça : prouver que tu es « en vie ». Et il s’agit bien d’un combat de tous les jours. A ce moment, j’ai l’impression de faire du funambulisme sans filet, j’ai encore trop peur d’une rechute, qui pourrait faire encore plus mal.

Tu as maintenant compris qu’il n’y a pas de formule magique. Ça m’a demandé du travail, tous les jours, sans exception :

– Garder la face au travail dans les jours difficiles, car oui, mon humeur était encore instable à ce moment-là. J’ai choisi une personne de confiance à qui j’ai fait part de ma situation, ce qui était un risque pour moi qui déteste mélanger le pro et le perso. Cela m’a aidé car elle a été un vrai soutien dans les jours compliqués. Elle me comprenait sans me juger.

– Me forcer à sortir et voir mes amis – sans pour autant leur révéler la vérité. Je me sentais « faible d’avoir été victime d’une dépression », comme si je n’avais pas été assez forte.

Et puis j’avais peur que ces personnes que j’estime me jugent, et me fassent mal à leur dépend, avec des phrases déjà entendues auprès d’autres, telles que : « Bah alors, t’es pas en forme aujourd’hui ? », « Aller c’est rien, ça va passer ».

Ça n’a l’air de rien comme ça, mais justement, c’est comme si la personne minimisait ce que tu traverses, et c’est vraiment blessant à recevoir.

Donc pour ne pas les détester, et les garder auprès de moi, je n’ai rien dit ;

– Me rendre aux séances avec la psy même les jours où je n’étais pas bien, même les jours où je n’avais pas envie de parler ;

– Assumer les tâches de la vie quotidienne, ne pas me mettre en arrêt maladie, bref me forcer à faire les petites choses. C’est une sorte d’hygiène de vie pour dépressif ça, on te dit qu’il ne faut pas te laisser aller, il faut sans cesse te forcer à faire des trucs qui ne t’apportent aucun plaisir pour en reprendre à long terme. Joie.

– Veiller aux signaux d’alerte, identifier les situations à risque et les « stresseurs » grace au travail réalisé avec la psy, et apprendre à surmonter les périodes de crises – on parle d’un travail sur deux ans.

– Ne pas penser au regard des autres.

– Ne pas baisser les bras.

On ne dirait pas comme ça, mais c’était un travail de titan. A ce moment-là, je suis encore très fatiguée. Mon boulot me demande beaucoup d’investissement et d’énergie, je ne suis pas très motivée pour faire des activités le soir en semaine ni le week-end. Je vis, ni plus ni moins. C’est fade et ça dure comme ça un an et demi.

LE PREMIER JOUR DU RESTE DE MA VIE

C’est à ce moment-là du récit que le ciel s’éclaircit. La bonne nouvelle aujourd’hui, c’est que je pense m’en être sortie.

  • sur le plan personnel 

Le premier déclic, c’est quand j’ai senti que l’énergie revenait progressivement cet été : j’arrivais de nouveau à faire des soirées jusqu’à 5 heures du matin, j’avais envie de faire des activités, de sortir en journée, voire même de faire du sport.

Aussi, je reprenais du plaisir dans les choses simples et les activités quotidiennes. Pour moi, ça a été une bouffée d’air remplie d’espoir, une renaissance : je me retrouvais, enfin.

Les séances avec la psy m’ont progressivement appris à identifier, réguler, accepter mes émotions. Il y a encore du travail, mais globalement cela m’aide à affronter plus sereinement les situations stressantes ou difficiles, et donc de limiter la récidive.

Mon copain a été là depuis le début et il n’a pas quitté le navire. Je lui en suis infiniment reconnaissante, et j’estime avoir beaucoup de chance qu’il soit resté et qu’il continue de m’épauler. Il est de bon conseil et m’aide souvent à temporiser les choses. Malgré tout, je ressens encore de la culpabilité à ce sujet, je sais bien que mon état de santé lui a provoqué à plusieurs reprises beaucoup de peine, et combien il est complexe de cohabiter avec une personne en dépression.

Et puis il y a tous les petits « tests » : changer d’alimentation, consulter d’autres praticiens de médecine douce, pratiquer (pas assez souvent) la méditation, et surtout, se forcer, se forcer, se forcer …

  •  sur le plan professionnel: de nouveaux défis 

Le second déclic, ça a été de me retrouver sur un poste qui ne correspondait absolument pas à ce que j’aimais et pouvais faire au travail.

Moi qui adore proposer de nouvelles idées, aborder les choses d’un nouvel angle, contribuer ou mettre en œuvre de nouveaux projets, j’ai dû me contenter d’être une simple exécutante (l’angoisse ultime pour moi au travail).

Alors j’ai décidé d’aller au terme de mon contrat, mais de ne pas le renouveler. Et surtout, j’ai décidé de me lancer dans un projet fou : me mettre volontairement au chômage.

Ça c’est pour la blague, le vrai projet, c’est de partir en stage et / ou en volontariat en Europe, et de me former en anglais, ainsi qu’à d’autres compétences complémentaires à mon domaine d’activité…

Mon objectif est de revenir dans ma ville actuelle, de prétendre aux postes qui m’intéressent, dans les entreprises qui m’intéressent, et pouvoir obtenir ce poste que j’envie tant, où je pourrai contribuer au projet d’une entreprise. C’est un désir que je porte depuis la fac, mais que je n’ai jamais pu matérialiser, faute d’argent, de temps, et de courage

Pour cela j’ai besoin d’être au chômage pendant une longue durée, indéterminée pour l’heure ; je dois assumer le fait que cette période sans emploi pourra être vue d’un mauvais œil ; je dois assumer une baisse de revenus et faire quelques sacrifices sur mon train de vie ; je dois accepter de vivre à un autre rythme … Pleins de « petites choses » qui, il y a encore quelques mois, m’auraient empêcher de mener à bien ce projet, car source de stress et d’anxiété ; je me serai effondrée. Aujourd’hui je peux.

La dépression est la pire chose qui me soit arrivée, je ne pensais jamais m’en remettre, j’ai eu peur de ne plus jamais être Moi. Mais sans cette dépression, je n’aurais peut-être jamais su à quel point je suis capable, à quel point je suis résiliante, à quel point je suis capable de surmonter les épreuves, à quel point j’ai du potentiel et « ça » en moi, pour atteindre mes objectifs.

J’ai appris à ne plus me mettre en danger : oui j’ai des choses à prouver, mais je n’ai pas à y laisser la santé pour autant ; je suis en mesure de tirer la sonnette d’alarme, et de dire quand c’est trop et que j’ai besoin d’aide. Je sais prendre (mieux) soin de moi, et surtout, je peux réaliser mes rêves.

LES CONSEILS BEAUTE DE NOS MISS : NOEMIE MILNE

@miel_p0ps

Avoir une routine capillaire, beauté, et bien-être, composée d’éléments et de gestes simples, pendant une courte ou une longue période, est bénéfique pour la santé de nos cheveux, de notre peau et de notre corps. Malheureusement, bien souvent, nous ne savons pas quels produits choisir (évidement, il en existe des millions), quelle méthode,…c’est pourquoi, j’aime bien recueillir (entre autres) les avis des nos reines de beauté et découvrir de nouveaux produits à travers nos échanges. Aujourd’hui,  c’est Noémie Milne, qui nous parle de ses produits favoris.

Qui est Noémie Milne? Peux-tu de présenter en quelques lignes? 

Je m’appelle Noémie Milne, j’ai 21 ans et je suis actuellement en 5e année de médecine à Montpellier. Le 11 Août 2019, j’ai été élue Miss International Guadeloupe. Depuis mon élection, j’ai continué mes études (j’avais des stages au CHU), et je me suis beaucoup donnée à la salle de sport pour ma préparation physique. Je me suis envolée pour le japon le 25 octobre 2019 afin de participer au concours Miss International, reunissant 84 pays. Grâce à cette aventure, j’ai pu améliorer mon anglais et mon espagnol, découvrir la culture nippone mais aussi des cultures des 4 coins du globe. Je suis devenue plus sociable et j’ai gagné en confiance. À l’issue de ce concours, j’ai été élue Miss International Photogenic le 12 novembre 2019. C’est-à-dire que parmi toutes les candidates, le jury a trouvé que j’ai été celle qui avait les meilleures photos, qui utilisait les reseaux sociaux de la manière la plus pertinente, et qui avait les meilleures interactions avec les fans. Je suis aussi devenue ambassadrice des marques Panasonic, Wavecorporation, RiceForce, et Miss Paris. Je viens tout juste de revenir à Montpellier pour poursuivre la suite de mon année scolaire. 

@miel_p0ps

Quelle est ta routine pour avoir une belle peau et de beaux cheveux ?  

Pour avoir une belle peau, je lave mon visage matin et soir avec un savon végétal Yves Rocher. Puis le soir, j’applique du gel d’aloe vera bio sur mon visage. Ça permet d’éviter les boutons, ça retire les taches et ça adoucit la peau. Une fois par semaine, je fais un gommage et un masque à l’argile. 

En ce qui concerne mes cheveux, je n’utilise que des produits naturels. Ma marque fétiche est Shea Moisture. Ce sont des produits adaptés aux cheveux naturels, à base d’ingrédients naturels. J’alterne entre les shampooings des gammes au savon noir et au beurre de karite. Concernant mon après shampoing, c’est un masque capillaire bio d’Aromazone. Je le trouve très efficace pour démêler et nourrir mes cheveux. Enfin, je termine par un soin à l’argile Rhassoul, qui permet de définir mes boucles (cette argile peut aussi être utilisée comme shampooing). 

@miel_p0ps

Quels sont tes conseils pour un corps en bonne santé ? 

Pour avoir un corps en bonne santé, commencez par l’écouter. Pour ma part, je mange un peu ce que je veux je l’avoue, mais ce n’est pas dans mes habitudes de grignoter entre les repas. À la place du lait de vache je consomme du lait végétal. Essayez le plus possible de manger équilibré et de boire suffisamment d’eau par jour (30mL / kg). Je ne conseille pas les régimes restrictifs, qui peuvent être dangereux pour la santé. Certaines personnes qui souhaitent perdre du poids pratiquent le jeune intermittent mais je ne vais pas m’étaler là dessus car ce n’est pas mon cas. 

Je vais à la salle de sport 3 à 4 fois par semaine pour faire de la musculation. C’est un rythme qui me convient et qui me donne des résultats. Trouvez un sport que vous prenez plaisir à pratiquer, sinon vous n’aurez aucune motivation à y aller. Ayez un objectif ! Lorsqu’on a un but, on sait où aller, et la motivation suit. 

@miel_p0ps

Quelles sont tes actualités à venir ? 

Mes actualités à venir : pour le moment je dois commencer un stage en service des Urgences au CHU de Montpellier. Coté mannequinat, j’ai des shootings photo de prévus durant mon temps libre, mais je ne suis pas en agence de mannequin. Cette dernière étape sera mon futur objectif pour le reste de l’année ????

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Je vous embrasse.

Sass