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L’ ARTICLE DES ABONNÉES: « LE PREMIER JOUR DU RESTE DE MA VIE ».

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A l’occasion de la fête des mères, je vous ai demandé, la semaine dernière, quels étaient, pour vous mamans, les sentiments qui avaient accompagné votre accouchement.

Je voulais vraiment savoir ce que vous aviez ressenti en voyant votre premier né pour la première fois. Qu’est ce qu’on ressent vraiment quand on réalise qu’on est devenu maman?

Une façon d’aborder la maternité sous un angle différent, celui de l’émotion. 

Voici vos réponses:

 

NATIONAL GEOGRAPHIC

J’étais vraiment émue, Mdrrrr … émue, oui,vraiment de voir que y’a quelqu’un à part entière qui est sortie de ton corps quoi et curieuse genre:
« Waouh alors c’est ce que ça fait d’avoir un bébé? C’est trop mignon! »

C’est vraiment spécial comme sensation. 

 

RIEN.

Le soir où j’ai accouché j’ai eu ZÉRO émotion car j’étais shootée à la morphine, je n’ai pas senti que j’accouchais et j’étais complètement dans les nuages.

Au bout de 20 min ma fille est dehors zéro émotion, pas de larmes, pas de papillons dans les yeux comme certaines RIEN!

Au bout de quelques heures on me remonte dans ma chambre et la nuit se passe j’ai ma fille à côté de moi mais il n’y a toujours pas « ce truc »

Le lendemain je souffrais à cause d’une déchirure, mon esprit était concentré sur mes douleurs que j’ai presque envie de dire que « j’ignore » ma fille.

Le lien avec ma fille a commencé à se créer au retour à la maison.

 

ÇA NE S’EXPLIQUE PAS… 

Quand on a posé mon fils sur moi, j’ai ressenti de l’amour mais c’était et c’est une sensation wouaw. C’est plus que de l’amour quand tu aimes ton compagnon. C’est là que je me suis dit « c’est ça l’amour », l’amour inconditionnel celui qui en gros ne s’explique pas mais se ressent.

 

UN PASSAGE DE TÉMOIN 

J’étais hyper impatiente à l’idée d’accoucher et de devenir maman. J’ai eu la chance (car pour moi ça en est une) que le papa ne veuille pas assister à l’accouchement et que ma mère m’y accompagne.

Le passage de témoin a été réel et je me suis sentie pleinement maman au moment où on l’a posée sur moi.

Mais le sentiment de bonheur immense et d’accomplissement s’est accompagné d’une prise de conscience de la responsabilité d’un être vivant à faire grandir, à éduquer…

Les premiers jours se sont donc déroulés entre admiration de mon chef-d’œuvre et angoisse du futur de mon enfant.

 

UNE MAGIE QUI SE CONSTRUIT 

L’accouchement a été difficile. J’ai à peine regardé mon enfant (ce qui m’a valu des regards de jugement de la part du gynéco), je me suis évanouie, puis j’ai dormi 4 heures.

@laquicheetlardon

Au final j’ai passé peu de temps avec mon fils à la naissance, donc il n’y a pas eu la magie comme dans les films ou pour certaines mères le coup de foudre a été immédiat. Ça a pris 24h tout du moins pour me rendre compte que j’étais devenue maman.

L’émotion c’est surtout le moment où j’ai su que c’était pour toujours lui et moi. La fois où j’étais lucide et j’ai vraiment posé le regard sur lui bien après l’accouchement.

Mais ce n’est pas inné, on devient maman, cela s’apprend.Heureusement qu’il y a de vraies sages-femmes bienveillantes qui sont là pour rassurer les mères pour ce nouveau rôle et pour créer le lien.

 

SOUS LE CHOC

Une fois mon fils délivré car le vrai terme  c’est « délivrance » autant pour lui que pour moi… 

Une des sages-femmes qui m’a accouché me l’a posé sur le ventre et elle m’a dit « c’est bien maman, vous pouvez pleurer … ne vous retenez pas… »

Meuf… j’étais sous le choc… je ne réalisais pas encore que j’avais un fils… pour moi j’étais dans un rêve… 

Et bien non c’était bien la réalité et très vite j’allais bien m’en rendre compte
Et c’est là que tu deviens mère selon moi. Les choses sérieuses commencent…
Moi je suis encore en formation de maman… Mais je kiffe ma life!

 

BESOIN D’UNE PETITE MINUTE

Mon bébé est arrivée avec 1 bon mois d’avance et 17h de travail. Shootée par la péridurale, j’étais abasourdie, je n’étais pas prête.

D’ailleurs si abasourdie que la sage-femme m’a dit « on dirait que cela ne vous fait rien que votre enfant soit là » (elle venait de me le poser sur le ventre).

J’observais ce petit être qui tout d’un coup était dehors et que j’avais tant imaginé.

Après 1 bonne minute quand même, j’ai enfin serré et embrassé mon bébé, et, là, un mélange d’immense joie mais d’angoisse en même temps car j’ai réalisé tout d’un coup que j’étais « Maman », que désormais il faudrait agir, se battre pour 2, que j’avais la responsabilité de cet être à vie.

J’ai fondu en larmes. Quelques jours plus tard, en l’observant de nouveau, j’ai eu l’une des plus grosses crises de larmes de ma vie car j’ai réalisé à quels dangers mon bébé risquait d’être exposé en tant que fille, et en tant que femme plus tard.

Et depuis qu’elle est née, cela fait 2 ans et demi maintenant, elle fait le bonheur de ma vie mais est également ma plus grande source d’angoisse.

JE NE L’AI PAS VUE!

Le jour de mon accouchement même préparée, j’étais stressée, tellement que J’ai vomis dans la salle d’accouchement et je pleurais toutes les larmes de mon corps.
Je récitais dans ma tête mon « je vous salue Marie » pour me calmer et m’aider. En même temps, le médecin qui devait opérer était super désagréable donc ça n’a pas arrangé les choses.

Mais tout cela s’est dissipé quand J’ai enfin entendu ma fille!

Le comble c’est que je ne la voyais pas bien??? je suis myope???.
A ce moment la, je ne voulais que la serrer dans mes bras (impossible, en césarienne, tu as les bras attachés en croix) et la protéger…c’est devenu ça ma mission de maman: chérir et protéger.

J’étais très jalouse de cela car mon compagnon a pu profiter de ce temps pour avoir ce moment privilégié avec elle mais bon, je me suis rattrapée par la suite.

US AGAINST THE WORLD 

« Ayen poko ayen man ja ka pléré...car j’ai dû faire « le deuil » de mon accouchement : père parti en formation 1 mois avant le jour J. Mais mes proches étaient là! Lanmou ba yo!

La peur et la tristesse ont tout de même été les sentiments prépondérants du jour J.
En plus, l’anesthésiste s’occupait d’une maman qui a accouché d’un mort né…j’ai entendu les cris de désespoir de la dame ça m’a fragilisée sur le moment.

J’ai ensuite abusé de l’antidouleur si bien que je ne sentais pas que je poussais!
J’aurais pu perdre le bébé!

Mais quand je l’ai vu, j’étais en larmes: joie, tristesse et peur et dès l’instant où on me l’a donné pour la première tétée:

YAN VAG LANMOU ANVAYI MWEN MAFI, YAN LAFOS!!!

À cet instant précis je me suis dit: « aprézan sé you and me ».
Ma mère m’a dit que quand il est « sorti » je lui ai dit en larmes :
« Maman va te donner beaucoup de tété, tu seras fort »

???? Poutji man di sa? Je ne saurai jamais??????

 

LE COUP DE FOUDRE

Accouchement extrêmement long, stressant et difficile.
Quand ils ont sorti ma fille, elle était inanimée. Je n’ai même pas eu le temps de l’embrasser qu’ils sont partis avec elle. La panique! 10 minutes après, le soulagement, elle allait bien.

Quand je l’ai enfin vu, mafi man paté sav koumaniè tchimbé tchanmay la!

Mais j’étais tellement soulagée, je me suis sentie envahie par une émotion, de la joie, de la satisfaction, un coup de foudre. Je l’ai mise direct au sein et franchement j’ai ressenti une connexion comme si je l’ai toujours eue.

Je me suis sentie pousser des ailes, tout ça m’a donné confiance en moi. Je me suis affirmée.
Et je me suis dit que c’était ma mission dans la vie (enfin une de mes missions) parce que je reste persuadée que tout le monde n’est pas fait pour avoir des enfants.

 

VULNERABLE

L’accouchement a été très difficile. Donc quand ma fille est sortie, honnêtement la première chose que je me suis dit c’était « p*** je suis vivante »! Et j ai pleuré. J’étais sous le choc de l’accouchement, je me suis juste dit « oh mon dieu on a survécu. Je me suis pas dit « woaw elle est belle » ou autre.

Après, je sais pas pourquoi mais je me suis sentie vulnérable. La famille c’est ton talon d’Achille. Si on veut m’atteindre mon enfant c’est la clé. »

vas sur google traduction

FRUSTRÉE 

Mon fils, je ne l’ai pas eu sur moi, car il avait le cordon autour du cou à la naissance à causes de complications. Je n’ai même pas eu la chance de faire le peau à peau. La première fois que je l’ai vu, il était sous couveuse. Donc ma première émotion fût la frustration.
En plus, je n’ai pas fait ma première nuit avec lui. Sur le coup j’ai été très blessée.

Je l’ai enfin vue le lendemain matin à 7H. C’est là que j’ai réalisé que j’étais maman.

 

Tout d’abord merci à toutes ces mamans qui ont accepté de raconter ce moment si important dans leur vie de femmes.

Je constate en vous lisant que le contact avec son enfant n’est pas forcément immédiat, dû à des complications obstétricales. Entraînant souvent des petites frustrations chez les nouvelles mamans. Mais visiblement peu importe le moment où le lien se crée, il se crée vraiment et durablement! Bref pour la plupart vous vous êtes bien rattrapées par la suite!

J’espère que cet article permettra à certaines de se remémorer de bons souvenirs, à d’autres de réaliser que leurs histoires ne sont pas forcément des actes isolés, et aux autres.. Ce qui les attend peut-être!

Bonne fête à toutes les mamans! You da best!!!

MÈRES-VEILLEUSES

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Omagad! La fête des mères approche! L’occasion de faire genre chui une enfant sympa qui aime sa maman.
Ce que, effectivement, je suis! (la nature est si bien faite)

Aujourd’hui, je suis dans un mood sensible. Je suis là, face à la mer, et je pense à ma mère. (Ça ne s’invente pas)…

Mais j’ai pas qu’une mère, j’en ai trois!

C’est un peu la sainte trinité des daronnes, tu vois le délire ou pas? (ça part très loin cet article)

Au nom de la mère, de la marraine et de la grand-mère.

 

MA MÈRE: « UN ENFANT S’ÉLÈVE DANS L’AMOUR ET LA CRAINTE » 

manman mi punchline!

Je vais pas te dire que ouais ma mère c’est trop mon modèle, que ma mère c’est trop l’exemple pour moi, qu’on a une relation fusionnelle. Parce que … c’est pas ce genre de relation que j’entretiens avec elle.

Non. Je ne saurais la définir parce qu’elle n’est pas stéréotypée.

Si au début elle représentait un modèle de sévérité (contrairement à mon père qui est plus cool) avec le temps, j’ai découvert son côté super marrant, super sireuse. Pour le meilleur et souvent pour le pire.

Typiquement le genre de personne à m’afficher en public ou devant mes amis quoi:

« Tu es ami avec Charlina?! Ti manma’y si ou té ni an bagay pou fè sé pa sa ou té kay fè. »

Je la trouve aussi, avec du recul (et l’age qui monte) super intelligente, dans sa manière de nous éduquer.
Je la trouve super forte d’avoir réussi ce pari d’être mère à 23 ans. Parce que j’ai plus ou moins compris les enjeux de l’éducation d’un enfant.

Je la remercie d’avoir toujours gardé son rôle de mère: « je suis ta maman pas ta copine. »

Je la remercie de m’avoir protégé jusqu’à ma majorité. Oui maman merci de m’avoir interdit d’aller en soirée, à la mer, à Madiana le samedi avec le car de Nomel, au bal des collégiens, à Fort-de-France avec mes copines…
Bref merci de m’avoir empêché de vivre l’adolescence que je voyais dans les teen-movies et dont je rêvais. Merci d’avoir brisé mon enfance!

Je la remercie pour tous ses conseils. Même si au début j’avais pas capté que c’était des conseils:

« A force d’aller en boîte avec cette personne, on va te mettre dans la même case qu’elle, untel, c’est la fille du Maximus » – deux semaines plus tard je parle de untel à un pote et il me répond « Ahhh la fille du Maximus… »

« tchanmay gran moun pa ni kanmarad, sav sa! »

« ne demande jamais d’explication parce que c’est une occasion pour la personne, de changer sa version des faits, et de te mentir »

Et surtout je la remercie de s’occuper toujours de moi. Attention, elle ne m’entretient pas, c’est à peine si elle me paye un sorbet coco quand le marchand de glaces passe. Mais she cares about me! 

(Je te dirai jamais merci pour les coups de ceintures, j’étais une enfant adorable, je méritais pas ça. Et mon frère a fait de plus grosses bêtises que moi, ou pa té ka bay cou’! Que dois je comprendre?! Que c’est ton préféré? C’est ça?

Et je sais qu’elle ne dort pas la nuit, quand j’ai cassé mon téléphone car je cite:
« ou krazé portab la, ou énervé ou stressé et ou ka stressé mwen atchelmen! »
Et elle paye mon portable et mon abonnement! (mais je paye Netflix hein)!!

« – Mon prof: Comment vous faites avec Charlina? C’est pas trop dur?
– Ma maman: Ahhh monsieur si vous saviez, l’amour, c’est l’amour qui me fait tenir! »

« tchanmay man inmin’w man kay fè tout bagay baw mais là ou ka fè mwen ch… »
…. #lamouralantillaise

ça change rien au fait que tu es épuisante au quotidien

 

MA MARRAINE: UNE DEUXIEME MAMAN

Ma marraine, c’est la sœur de ma maman. Mais elle a décidé que je serai plus qu’une nièce.

La dame a décrété que j’étais son enfant AUSSI!

Et elle prend ça très à cœur! Si bien que lorsqu’elle appelle ma daronne elle est en mode « Ba mwen nouvel yich mwen! » 

ébé!!

Bon après comment puis-je empêcher à quelqu’un de m’aimer!! Je la comprends!
Et forcément j’en profite quoi pour avoir plein de trucs!!!

Et puis elle s’est grave occupée de moi petite. En vrai ça veut surtout dire qu’elle me nourrissait, me mettait la pression pour aller me baigner dans l’eau glacée de la citerne avant de regarder le Club Dorothée, me faisait faire des dictées pendant les vacances scolaires, et surtout me forçait à faire la sieste l’après-midi…

J’ai beaucoup souffert. Mais bon au final…

Au final ma marraine elle est gentille, elle est à l’écoute, et elle est toujours là pour m’aider et me donner des chèques déjeuner.
C’est normal qu’elle tienne une grande place dans mon cœur.

Les chèques déjeuner c’est la plus belle preuve d’amour au monde!

 

MA GRAND-MERE: L’AMOUR PUDIQUE

Mamie… Je ne sais même pas quoi dire sur cette dame:

  1. Elle est un mystère
  2. Elle tient à le rester
  3. Je vais respecter ça et pas trop l’afficher! (mais un peu quand même)

Elle c’est la Reine-Mère, une divinité même. La mère antillaise dans toute sa splendeur, avec une autorité naturelle. Cherche pas y’a pas plus haut dans la hiérarchie, plus haut c’est le soleil.

Tout le monde redevient un « ti manmay » devant elle. Moi ça m’amuse je lui dis toutes les bêtises que fait ma maman en lui disant de la réprimander!!!

Déjà ma mamie n’a jamais été ce genre de grand-mère intrusive qui sabote l’éducation que sa fille, donne à ses propres enfants. Non.
Avec le temps, j’ai compris à quel point c’est malsain d’interférer dans l’éducation de ses petits-enfants.

Mais surtout ma mamie c’est l’épaule sur qui tu peux compter. Clairement.

Avec ma mamie il n’y a pas de mots d’amour, il n’y a que des preuves d’amour!

Elle est là. Tu galères, avant même que tu n’aies songé à demander de l’aide, i za vini aidéw! #premierssoins #massagecardiaque

ma mamie qui checke si toute sa famille va bien et n’a besoin de rien!

Mais elle agit comme si elle était saoulée de le faire, mais tout ça c’est de la COMEDIE mamie! Une grande actrice qui est là …!

Bref une femme formidable mais qui veut pas trop le montrer, mais on l’a cramée!

 

Bon je ne suis pas du genre à spread du love gratuitement, Mais elles, elles le méritent…

Ces femmes, c’est juste le ciment de cette famille, et je les kiffe. #periodt#mvp

(Mais prenez pas trop la confiance non plus et réfléchissez à comment vous pourriez me faire plus plaisir dans la vie, parce que vous êtes pas au max de vous même.)

 

 

LA MATRESCENCE: QUAND LA MÈRE NAÎT … AUSSI

C’est en regardant une vidéo de Clémentine Sarlat, journaliste sportif et jeune maman, sur Brut que j’ai découvert La Matrescence.

@clémentinesarlat

A l’approche de la fête des mères je me suis dit que ce serait sympa d’aborder ce sujet.

Si tu te demandes de quoi je parle, ben reste avec moi!

 

LA MATRESCENCE OU LA SECONDE NAISSANCE

  • Maternité et adolescence

La Matrescence est la contraction de maternité et adolescence.

Ce terme désigne « la série de changements spectaculaires sur l’état physique de la nouvelle mère, son état émotionnel, ses relations aux autres et même dans son identité de femme. »

La Matrescence s’apparente donc à l’adolescence car il s’agit d’une « période un peu ingrate, pas toujours évidente à traverser « une éclosion tempétueuse de la maternité. »

Ni une dépression post-partum, ni un baby blues, la Matrescence est un moment d’adaptation, un moment de construction du rôle de mère

Le terme nous vient de l’anthropologue américaine Dana Raphael en 1973 dans son essai sur l’allaitement.

Dana Raphael, allaitant son fils dans les années 50.

 

  • Le chamboulement du 4e trimestre 

Selon la psychologue Alexandra Sacks, qui s’attache à vulgariser les travaux de Dana Raphael, la Matrescence, se distingue du post partum:

« Contrairement aux symptômes dépressifs rencontrés par certaines jeunes mères dans les jours suivant l’accouchement, la Matrescence s’articule de façon duale autour d’un tiraillement entre attraction et rejet.”

Alexandra Sacks pour Tedx
  • « You and me against the world »

Pendant la grossesse, le cerveau change. Il change encore, pendant la période du post-partum. Les neurosciences l’ont démontré: devenir parent modifie le cerveau, active voir  décuple les zones liées aux émotions, et ce, même chez des parents adoptants!

L’ocytocine, une hormone que produit notre cerveau à la naissance du nourrisson et au moment du peau à peau attire notre attention pour le bébé qui devient le centre de notre monde. Ce processus est primordial pour la survie du bébé, qui ne peut évoluer sans ses parents.  

La maman se dédie donc corps et âme à son bébé, quitte à s’oublier elle même.

  • « Who am I? »

Cette dernière se retrouve parfois perdue, et a du mal à trouver ses marques.

Si elle aime son bébé plus que tout, et se retrouve dans « une bulle d’amour » quand elle est avec lui, elle sait aussi qu’elle avait une « vie avant lui »: couple, amis, travail, famille, loisirs…

Il n’est pas rare, qu’elle ait de la peine à trouver un nouvel équilibre. Il n’est pas rare non plus qu’elle ressente de l’injustice et de la solitude, du style:

« J’aime mon bébé plus que tout, je n’imagine plus ma vie sans lui, mais des fois, j’ai envie de retourner boire un verre au Lili’s avec mes potes quoi! Mais je peux pas l’abandonner! Et qu’elle mère pense à aller au Lili’s et laisser son bébé, je suis une mauvaise mère…! »

  • La Matrescence, les femmes, la société.

Alexandra Sacks, a vu les ravages liées à la méconnaissance de la Matrescence.

Dans son cabinet de psychologue, de nombreuses femmes venaient la voir car elles se sentaient « anormales ».
Elles ne se reconnaissent plus, se sentent fatiguées, isolées.

Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène:

1) Non, ce n’est pas innée d’être mère
La famille, la société, les femmes de notre entourage nous laissent penser souvent que devenir mère sa coule de source. Apparemment il n’en est rien. On s’improvise maman. Et askip c’est normal!

2) Ces bouleversements sont peu connus, et reconnus.
“Je n’étais pas du tout préparée à ce 4ème
trimestre dont personne ne parle. »
Cette méconnaissance de la construction du rôle de mère, conduit souvent à des biais qui mènent à la culpabilité des jeunes mamans.

3) Les mamans sont invisibilisées
Comme le dit Clémentine Sarlat:
« On nous chouchoute pendant 9 mois, et puis après on n’existe plus. »

@clémentinesarlat

Elle préconise un congé paternité plus long pour aider et soutenir la maman et surtout un plus grand soutien de l’entourage:
« Ayez de la bienveillance et d’indulgence, occupez vous des mamans. »
« A la maternité, amenez à manger, offrez des massages, une baby sitter… »

Bref selon elle, il faudrait un plus grand accompagnement des jeunes mamans!

LE PODCAST, UN OUTIL POUR LES PARENTS

@clémentinesarlat

C’est dans ce contexte que Clémentine Sarlat a créé le podcast Matrescence en Mars 2019, afin de parler du chamboulement qu’a été l’arrivée de sa fille dans la vie.

@clémentinesarlat

Son but : informer, déculpabiliser, aider, afin de lutter contre les formes de dépressions provoquées par la méconnaissance de ce qu’est la Matrescence.

“Plus les femmes et les hommes seront informés, moins la solitude rongera les familles et les foyers.”  Clémentine Sarlat

Ce podcast est « un outil pour les parents et futurs parents » ainsi qu’une aide au cheminement vers la maternité.

Le podcast Matrescence propose des interviews de professionnels mais aussi des témoignages de parents.

Tu pourras trouver des sujets sur l’alimentation des parents et des enfants, les doulas, l’apprentissage de la langue des signes aux enfants, ou encore le post-partum.

@clementinesarlat podcast: Laure Manaudou – championne olympique et maman

Plein de sujets passionnants, qui aident les parents, comme cette maman qui déclare « nous les mamans on découvre qu’on est normales! »

Et c’est un succès, tous les mois c’est plus de 100 000 personnes qui écoutent ses podcasts!

 

MON AVIS: UN PODCAST D’UTILITÉ PUBLIQUE!

Bon moi j’ai pas de gosses, donc on pourrait penser que j’ai pas à me sentir concernée par tout ça! Mais oui Ebé bel!

Je suis une mère en puissance, et je vois les mamans autour de moi.

Et le truc qui me frappe le plus, c’est le désarroi de certaines amies ou connaissances face à la maternité.

Et les propos sont toujours les mêmes:
« On ne nous a jamais parlé de ça »! ou
« J’en veux à ma maman de ne m’avoir rien dit. »

Moi y’a un truc que je comprends pas, c’est cette omerta chez nos mamans qui ne nous disent pas tout.
D’un côté, les femmes dans la famille vont venir te donner 5754589 conseils sur comment t’occuper de TON bébé, comment faire ci faire ça « pourquoi tu fais ça comme ça » « tu lui donnes trop la tété », « laisse le pleurer »…
Mais quand c’est pour raconter les difficultés qu’elles ont traversées, les fois où elles se sont senties paumées.. y’a plus personne!

Beaucoup de mères, sans doute par pudeur, ne disent rien. A les entendre, elles sont tombées enceinte, ont expulsé le bébé de leur corps quand le moment est venu, s’en sont occupé #periodt comme si tout ça coulait de source. (genre ma propre daronne…)

Comme si dire qu’on a galéré par moment, c’était un aveu d’échec, échec qu’il faut absolument cacher.
Comme si elles s’étaient passé le mot, comme si elles formaient une secte des mamans.

La famille, les amies, les réseaux sociaux, ne nous disent pas les choses, pire, on dirait que les mamans n’ont pas le droit de se plaindre:
« Oh c’est bon on est toutes passées par là, on n’en a pas fait tout un plat! »

C’est hyper malsain et contre productif.

Donc ouais, chui contente que ce genre de podcast existe, je suis contente d’en apprendre un peu plus sur la complexité d’être maman, sans tabou, tout en sachant que je ne saurai jamais tout et que rien ne vaut l’expérience.

@clémentinesarlat

Donc si ça t’intéresse voici quelques liens utiles:

le podcast La Matrescence ICI

la vidéo Brut de Clémentine Sarlat: ICI

le Tedx de Alexandra Sacks : ICI

 

Confinement, à chacun sa réalité !

 

Il aura duré 55 jours. Aujourd’hui, le déconfinement a débuté et cette période, accueillie avec plus ou moins d’excitation, promet de s’étirer sur de longues semaines… Et si on faisait arrêt sur image. Vous, le confinement, comment l’avez-vous vécu ? Dans quel état d’esprit en sortez-vous ?

 

Confinement, une parenthèse de quiétude …

 

Toute l’année, nous manquons de temps …Ce confinement a été l’occasion de le prendre et d’en abuser mais il n’a pas été apprécié de la même manière par toutes. 

Pour certaines, il a été l’occasion bienheureuse de méditer, de se ressourcer, de se révéler, une inespérée parenthèse de bonheur et de zénitude. L’occasion de se retrouver, seule, en couple ou en famille, de partager des moments inoubliables (avec soi-même ou ses proches) et de reconstruire ou consolider des liens quelques peu émoussés par le temps et le rythme trépidant du quotidien…

 

Maya, 18 ans, l’a vécu comme un moment inespéré. Elle en a joui pleinement et en a profité pour s’accorder deux mois de remise en forme et de bien-être : séances de sport matin midi et soir (yoga, fit, relaxation, danse), longues siestes, visionnage de ses séries favorites ou séance lecture dans le hamac sur la terrasse et après-midi jeu de société avec ses frères et sœurs, sans oublier les petits plats équilibrés pour une hygiène alimentaire de folie – tout cela orchestré par maman, c’est tout de même plus simple comme ça–. « Pour moi durant ces deux mois, j’ai vécu ma best life ! Dommage que ça se termine déjà. Les copains et les copines m’ont manqué un peu mais avec les réseaux on a bien échangé et ça m’a suffit ».

Un confinement rêvé qui lui aura permis de se reposer, de perdre quelques kilos et de sculpter son summer body ! – ça ne sera pas la même chanson pour tout le monde car en moyenne le confinement aura fait cadeau de 2,5 kilos supplémentaires à bon nombre d’entre nous !

 

Toujours dans la catégorie de celles qui ont aimé, il y a Mélisse, 35 ans. Pour elle aussi, ce fût un confinement de rêve trop heureuse d’avoir fait tout ce qui était en attente depuis de longues années. Hyperactive, elle est la grande gagnante du confinement, elle n’a pas chômé et à rentabiliser un max ces 7 semaines d’assignation à résidence. Elle en a profité pour mettre sa maison au carré : bricolage, rangement, jardinage… Elle n’a pas arrêté. Pendant que Doudou était au travail (pas de parenthèse enchantée pour lui !), elle a revu complètement l’agencement des pièces et des placards. Elle s’est agencé un jardin créole et est désormais en quasi auto-suffisance alimentaire !!! Elle a pensé à tout et patiente désormais en attendant ses premières récoltes…

« Des mois que j’attendais que ça soit fait, et bien voilà JE l’ai fait… J’ai pris les choses en main et j’en suis ravie. J’ai fait le tri des vêtements, changé la disposition des meubles, retapé mon salon d’extérieur, repeins le lit de Maé, ma petite dernière ainsi qu’une vieille commode qui attendait d’être rénovée depuis des années. J’ai aussi fait du jardinage, j’ai planté des tomates, gombos, carottes, aubergines, laitues, courgettes, oignons pays, persil, brisé, atoumo, citronnelle… … Le top !» 

 

… ou pas !

 

Pour d’autres le bilan est tout autre. Ces deux mois de vie confinée sont plutôt associés au manque de liberté, à l’isolement, à la baisse d’activité et de revenu sans oublier les excès en tout genre. Violence familiale ou conjugale, grande précarité, stress… ont malheureusement été des réalités qui ne pourront pas être oubliées.

Jane, 29 ans, a mal vécu ces longues semaines. Se retrouvant seule à la maison, au début elle s’est réjouie de cette occasion qui lui était donnée de faire une pause. Elle a sorti les 3 ou 4 romans en attente d’être lus … Mais très vite le temps lui – a semblé long, très long. La vie au bureau, les amis, le travail, ça lui a vite manqué. Peu à peu, son tempérament s’est assombri, ces moments d’introspection l’ont conduite à des pensées négatives, et elle a sombré dans une douce déprime. Se retrouver seule avec soi-même n’a pas été une expérience facile.

« Mon enthousiasme du début à vite changé. Seule à la maison, j’ai pas aimé. Je trouvais les journées monotones, je tournais en rond comme un lion en cage, inquiète de l’après pour mon boulot. Pour m’occuper, je me suis mise à la pâtisserie. Super idée !!! »   Bein oui, Jane s’est donnée à fond à sa nouvelle passion et a apprécié pleinement le fruit de son travail. Pain au beurre, gâteaux, tartes, repas de chef…. Résultat 5 kilos sur la balance ! Ça ne va pas l’aider côté moral !

Pour Nathalie, 52 ans. Le confinement n’a pas été, non plus, une partie de plaisir. Trop de sacrifices et de privations. Elle a eu beau relativiser, la période a été difficile. En plus voir à longueurs de journées, sur les réseaux sociaux, les challenges, les tutos en tout genre et les «wonderwomen » faire étalage de leur retour aux vraies valeurs partageant leurs profondes réflexions face à la pandémie …Très peu pour elle. Elle n’est pas dupe et sait que tout cela n’est qu’illusion, les egos et les soi-disant vraies valeurs ayant été dopée par Internet. « Positive attitude, vraies valeurs… tu parles ! Tout cela sera certainement oublié avant la prochain grande rencontre people, genre Mercury ou Tour des yoles… » Pour elle, il n’y avait vraiment pas de quoi s’émoustiller, à part bien sûr la parenthèse accordée à la nature. « Ne rien foutre, perso j’adore, mais quand je le décide. Alors deux mois à essayer de ne pas choper un virus, en chômage partiel forcé avec un demi salaire, ça ne me fait pas vibrer. La seule chose positive c’est que la planète a eu un peu de répit… ».

 

Alors quel que soit le souvenir que vous garderez de tout cela, l’important est d’en faire un terreau positif pour cultiver l’après. Il y a forcément de bonnes choses à garder qui impulseront le changement.

 

DECONFINEMENT: CES TRUCS QUI M’ONT GRAVE MANQUÉ

Bon askip le pseudo déconfinement c’est aujourd’hui.
Trop cool!!! Yeahh!! Génial!

Je trouve les gens beaucoup trop excités à l’idées de ressortir, et honnêtement sa ka fè mwen pè! Zot two cho #deuxiemevague #jattendslevaccin

Quoi qu’il en soit, retrouver un semblant de vie à peu près normale c’est pas négligeable, on va pas cracher dessus; et surtout ça me permet de réaliser qu’il y a des trucs qui m’ont vachement manqué et j’ai hâte de retrouver:

 

LE GROS MORNE

Allez bim on démarre sur les chapeaux de roues, réponse complètement wtf, le truc qui m’a le plus manqué c’est le Gros Morne! Ben oui, au Gros Morne y’a mamie et papi!

Mamie doit nous faire son pâté en pot légendaire, et papi…entendre son célèbre « papi mélé mélé mélé » ça n’a pas de prix!

Papi, mamie, la fraîcheur de la campagne, le fruit à pain, la wifi dégueulasse = la base!

ALLER AU CARBET MANGER DU BALAOU FRIT

Mais que dire de plus? Déjà la route du Nord Caraïbe (RN2) est magnifique, la mer, les mornes, le côté minéral entre Bellefontaine et le Carbet, l’arrivée au Carbet avec l’accueil de la Pelée, clairement c’est l’une des plus belles routes de l’île.

Et puis tout le monde connait mon amour pour le Carbet!

Epi franchement, passer son dimanche après-midi au Petibonum à déguster des balaous frits, des frites de patate douce et une pinacolada, posée oklm sur un transat à mater le coucher de soleil… C’est ça la vraie vie non?

 

ALLER DANS LE SUD

Ah le Sud!! C’est la base: s’arrêter à Vito Aéroport pour se prendre un floup exotique, un jus de canne et une despe, se taper les embouteillages de Carrère, puis de Ducos, avec le soleil de midi qui tape sur la vitre! #canapasdeprix

Faire un détour, à Rivière-Salée, à Piment Doux pour un ATIPIK!!!

Ecouter une session afrobeats dans la voiture, arriver au Marin voir la baie du Marin, avec Sainte-Anne au loin (tu sais c’est le moment où la radio et la wifi captent plus), passer en despi à Carrefour Marin/Supermarché Annette, se poser sur une plage de Sainte-Anne, sa yin ki bel !!!

L’époque où tu pouvais respirer sans te poser de questions!

MANGER UNE GLACE AU DIAMANT

Les glaces du Frisson Sucré au Diamant …Mondié! Je rêve de leur glace à la pistache depuis le début du confinement! Tu vois je souhaite que toutes les entreprises martiniquaises survivent à cette crise, mais le Frisson Sucré, s’il le faut j’organise une cagnotte Leetchi pour les sauver!!

A non nèg, on rigole pas avec une VIP Gaufre (leurs gaufres mon Dieu les mots me manquent), glace pistache, hibiscus, caramel beurre salé, passion !!!

Epi on a la vu sur la baie, et j’adore dire « heyyy si tu te concentres bien tu vois Sainte-Lucie » (alors que en vrai on voit tout le temps Sainte Lucie) et après planifier un weekend là-bas en mode Friday Night sans manman sans papa!

LA ROUTE DE LA TRACE

Il fait frais, on change d’ambiance, y’a la rivière. Déconnexion totale. Et j’ai besoin de la nature, là ça va deux minutes!

Le plus: écouter La Brume de Méryl quand y’a effectivement …de la brume sur la route! Bref c’est une tradition débile instaurée par mon mec cherche pas!

LE MORNE VERT

Chui une meuf comme ça j’aime la nature et les communes pittoresques avec moins de 2000 habitants! Y’a pas grand chose là bas à part du vert… et c’est ça que j’aime!
Je rêve d’un AIRBNB à Canton Suisse!

Et je n’ai jamais vu un seul Verdimornais dans les rues! C’est vraiment un peuple mystérieux, dont je dois percer les secrets!

L’ANSE COLLAT

C’est là que tu vois que le confinement a trop duré! Je passe ma vie a l’Anse Collat!
Man bon épi l’anse collat!

Et pourtant, incroyable, je suis tellement en dèche que même l’Anse Collat, je prends: écouter mouvfm en mangeant des chips, prendre des photos débiles du ciel et de la mer…

the gwo pwel is real!!!

ALLER SUR LA PLACE DE SCHOELCHER

Frère quand je te dis qu’on m’a perdu! Si tu veux m’énerver c’est me proposer d’aller me promener sur la place de Schoelcher.

Attention c’est une belle place: des snacks et restos, un quai des enfants qui jouent, une bibliothèque libre …

Mais frère on ne planifie pas d’aller à la place de Schoelcher c’est un endroit on atterri quand y’a R!

Mais là même aux vues des circonstances…!!

LE MALECON 

Manger une glace, nourrir les poissons de la baie avec le bun du super madras de Snack Elizée et regarder les papis jouer à la pétanque…

Kissa ou lé? Poul épi diri? 

NESPRESSO

Vos histoires de café de Carrefour ça va deux minutes… Rien que d’en parler man za énervé! 

Adan an ti momen man ka débatché Nespresso Cluny pour du Arpeggio et du Chiaro moi je rigole même pas là!
Epi je vais prendre le truc qui fait la mousse de lait aussi! C’est bon j’ai craqué!

@nespresso

ALLER CHEZ CAROLE

Carole c’est ma cousine, et elle est toujours ok pour recevoir des gens (dès que c’est le week-end)! et Carole et son mari ils adorent manger, et boire des trucs bien stylés!

Et moi j’aime manger et boire des trucs stylés, alors j’aime Carole et son mari!

(zéro respect)!!

L’alcool c’est pas de la cristalline, faut pas en boire beaucoup, des trucs comme ça, ça se déguste de toutes façons. Donc avec modération.

FAIRE DES APÉROS AVEC GAETAN

Gaetan on sait pas pourquoi mais on aime bien le nourrir de poulet frit et de pizzas!

Boire des cocktails, écouter Nicki Minaj, mater des films d’horreur bas de gamme!

We miss you !!!

LA GALLERIA

Aller à la Galleria for no reason, babiller parce qu’on peut pas se garer « ga toussa parking ki ni pa jin ni place! », trouver que tout est cher dire que je vais faire du shopping en ligne anyway..

Essayer quand même des vêtements dans leurs magasins pas du tout adaptés au corps des femmes antillaises, repartir avec des sacs de fringues et 150€ de moins sur son compte!

LA BASE.

LE FUJI SUSHI

Aller au Fujisushi bouffer des katsuobushimakis…. parler de nos projets qui verront jamais le jour.
Débarquer à Icebubbletea, mon fief et prendre 2 bubble teas oui DEUX BUBBLE TEAS: un hibiscus perles passion et un lait-fraise perle de tapioca, me poser sur le quai de Schoelcher (oui avec ray le quai c’est mieux) et regarder les pélicans pécher.

Carrer sur Diane, toute ma vie!

ME MOQUER DES GENS QUI BOSSENT

Alors là clairement j’ai hâte! Mettre les travailleurs à la fèt c’est toute ma vie! C’est clairement ce qui me manque le plus! Alors retourner bosser SI VOTRE ENTREPRISE RESPECTE LES MESURES SANITAIRES ET DE DISTANCIATION SOCIALE!!

 

Tu vois comment le truc est chaud sur moi! Je suis à deux doigts de regretter les odeurs de sandwichs hareng saur et de pipi dans les rues de Fort-de-France! Free me!Libéré mwen!

Ma vie inintéressante me manque, ça m’apprendra à prendre les trucs inintéressants pour acquis!

Quoi qu’il en soit bon déconfinement, profitez mais de grâce, restez loin de moi et des autres, car la fin du déconfinement ne signifie pas la fin du virus. Si y’a une deuxième vague à cause de vous …Je me chargerai personnellement de votre mise en quarantaine….!

Bon courage pour la suite, portez un masque et respectez les gestes barrières!

I’m watching you !!

Tolérance zero avec moi

Déconfinement, comment s’en sortir ?

Propos recueillis auprès de Carolle Chatot-Henry, Gériatre

Créola : Plus de 6 semaines de confinement, ça change une personne, qu’en pense le médecin que vous êtes ? Quels sont les effets physiques et/ou physiologiques de cette obligation de rester chez soi ?

Carolle Chatot-Henry : Le changement est indéniable, perceptible ou pas, nous ne ressortirons pas identique après cette expérience de confinement. En exemple, les effets physiques ont été décrits dans la presse avec une prise de poids de 2,5 kg en moyenne ! C’est dire que la sédentarité transforme une silhouette habituée à arpenter les rues des villes. Outre le retentissement psychique, la situation vécue « hors norme » a engendré pour toutes les populations confinées la perte d’une condition physique liée à tous nos efforts quotidiens, notre pratique sportive, notre hygiène de vie entravés. D’après l’Académie nationale de médecine française, la perte de la masse musculaire est de 3,5 % à 5 jours d’inactivité. Ainsi les conséquences, liées à l’amyotrophie, seront plus perceptibles chez les personnes âgées, où la perte d’autonomie induite pourra être à l’origine de chutes et de fractures.

C. : Et maintenant avec l’annonce du « déconfinement » nous devrions nous sentir heureux d’être à nouveau libre de circuler, certains ressentent pourtant une certaine appréhension, pourquoi selon vous ?…

C. C.-H. : La problématique sanitaire n’est pas encore résolue, deuxième vague ou pas, ce danger invisible lié à une nanoparticule est pourtant bien réel. Pas de traitement curatif à l’heure de l’écriture, pas de réelle prévention, pas de liberté de circuler librement avant plusieurs mois, un deuil pour les personnes touchées difficile à accepter dans les conditions drastiques vécues, les séquelles de la maladie « Covid » pour d’autres, les pertes d’emploi et l’ensemble d’une reprise quotidienne reposant sur une distanciation sociale à respecter. Inhabituels repères qui pourraient sous-tendre une méfiance, non ? Donc loin des paramètres d’une société qui formeraient un équilibre serein.

C. : Quels conseils donneriez-vous pour aborder au mieux cette « rentrée » dans la vie à l’extérieur de chez soi ?

C. C.-H. : Il s’agit quand même de la « sortie du tunnel », même si beaucoup d’inconnu demeure. Pour ceux et celles qui ont eu la chance de traverser ces turbulences sans encombre, « retrouver la lumière de l’extérieur » reste un moment unique à vivre pleinement et à pleins poumons (sans jeux de mots !). L’instant présent en quelque sorte. Pour ceux qui n’ont pas eu cette chance de sortir indemne de cette crise socio-sanitaire, viser un retour à l’équilibre physique et psychique doucement et sûrement, par une positivité de tous les moments à venir.

C. : En plus des « mesures barrières » dont on parle beaucoup, y aurait-il d’autres gestes, comportements, habitudes à adopter ?

C. C.-H. : Je crois qu’avec cette « crise sanitaire mondiale » qui prouve bien notre dépendance géopolitique les uns aux autres, et donc la précarité des relations diplomatiques internationales, un retour aux sources, c’est à dire à notre essence même d’exister, donnerait un sens « bénéfique » à la vie. Le quotidien, qui nous a « échappé » pendant 6 semaines, est peut-être à vivre plus profondément… les décisions à prendre sans lendemain les choix à prioriser dans l’idée d’un bien-être.

Toute cette période de confinement, qui démontre bien la fragilité et l’inconstance de la vie, pourrait être un tremplin pour espérer le « mieux » pour nous-même et donc, indubitablement pour l’autre et pour la planète. L’altruisme reflétant l’indispensable maillon universel.

C. : Les chiffres indiquent une décrue de la pandémie, mais la situation de crise sanitaire reste à l’ordre du jour. Difficile de s’y retrouver sereinement… comment faire pour s’apaiser aussi psychologiquement ?

C. C.-H. : Dans mon blog familyevasion.com, j’ai abordé à différentes reprises, l’aspect psychologique du confinement ; une psychologue a d’ailleurs partagé des conseils pertinents aux parents… De mon côté, j’ai abordé des items larges pour espérer « apaiser psychologiquement ». Ainsi la méditation, les exercices d’attention, les jeux intellectuels ou physiques, les étirements… nombre de ces activités ont été détaillées. Les commentaires, en retour, ont d’ailleurs été très enthousiastes !

C. : Faut-il craindre un nouveau confinement et que faire chacun à sa mesure pour éviter cela selon vous ?

C. C.-H. : L’idée d’un nouveau confinement partage les scientifiques : immunité ou vaccin pour certains, évènement sporadique pour d’autres, personne n’a encore la réponse. La distanciation sociale est certainement une réponse de première heure à cibler dans cette période bercée d’inconnus.

C. : Nos aînés semblent les plus touchés, car « personnes vulnérables » ils sont d’autant plus mis à l’isolement… comment les aider malgré tout ?…

C. C.-H. : Comme écrit ci-dessus, une situation de confinement de 4 à 6 semaines provoque un déconditionnement musculaire délétère pour la santé de nos seniors. Donc la première chose à préserver est cette capacité de bouger. Même sur une chaise, dans les escaliers, sur la terrasse, tous les mouvements seront les bienvenus pour optimiser des capacités de mobilité. Beaucoup d’associations, de sites internet, d’aides familiales, de mutuelles ont cette orientation vers l’exercice physique au cœur du « bien vieillir ».

Faire un pas et espérer « faire le tour du monde » ! Car nul ne connaît le lendemain.

Home-thérapie®. Home, Healthy Home

L’importance de se sentir bien dans une maison saine n’aura jamais été autant d’actualité. Dans ce contexte, les notions de Feng shui, géobiologie et home-thérapie®  prennent tout leur sens.

Home sweet Home, c’était peut être avant… avant qu’on nous bombarde de slogans « Restez chez vous » à longueur de temps, d’écrans et d’ondes radio… aucun moyen d’échapper à cet impératif : Restez chez vous, c’est ainsi que vous sauverez des vies. Mais quand on ne voit plus ses amis et ses collègues, quand la moindre sortie est encadrée au millimètre temps près et nos modes de vie bouleversés, ces obligations deviennent difficiles à supporter, même si l’on sait que c’est pour la bonne cause. Le déconfinement se profile timidement, mais nous avons encore un peu de temps pour éviter que notre maison, notre refuge, ne se transforme en prison, et reste notre nid douillet. D’autant que soigner son habitat, c’est se soigner soi-même nous dit la Home-thérapie®.

Car oui votre habitat, qu’il soit petit ou grand, peut devenir, si vous en prenez la peine, le meilleur endroit pour vous faire du bien. Le décoder vous révèlera des pistes qui vous permettront d’améliorer votre parcours de vie et pas seulement chez vous.

La Home-thérapie® est la croisée de plusieurs disciplines telles que le Feng shui, la psychologie de l’habitat et la géobiologie qui étudie l’influence d’un lieu sur tout ce qui y vit. La géobiologie a pour but d’identifier et de neutraliser les différentes sources de pollution présentes dans notre environnement. D’origine naturelle (réseaux d’eaux souterrains, réseaux magnétiques…) ou d’origine humaine (ondes électromagnétiques, matériaux nocifs…), elles peuvent avoir un impact fort sur notre santé physique et psychologique.

Yin et Yang

Tout est question d’équilibre, de justesse et de compréhension, c’est ce qu’enseigne le Feng shui. Pour parvenir à équilibrer les éléments qui vous entourent, il est important que vous puissiez reconnaître leurs aspects yin et yang. Le yin est l’aspect féminin de chaque chose. C’est une force qui retient et concentre l’énergie vers l’intérieur, en protection. Elle est représentée par des surfaces mates, sombres, des lignes courbes, des couleurs froides ou pastels… Le yang est l’aspect masculin. Cette force répand, diffuse l’énergie vers l’extérieur. Elle est représentée par des surfaces brillantes, claires, des lignes droites, des couleurs chaudes et vives. Dans votre habitat, les objets, le mobilier, les peintures, les éclairages doivent autant que possible respecter cette harmonie, cette alternance de yin et de yang. Tout est dans la mesure. Si vous avez abusé d’une couleur, d’une forme, d’un matériau de lumière ou d’obscurité, il sera nécessaire de rééquilibrer.

Les pièces yin sont les chambres, le salon (selon les habitudes familiales et les moments de la journée), les pièces d’eau. L’activité y est réduite, calme, posée. La lumière doit y être douce, les couleurs plutôt pastel. Les pièces yang sont le bureau, la cuisine, la salle à manger, la salle de sport. L’activité humaine y est forte, dynamique tant sur un plan intellectuel que physique. La lumière est vive, les couleurs présentes et chaudes. On peut y alterner yin/yang par un mélange de couleurs, de formes et de surfaces. En revanche, évitez de mélanger ou d’installer votre bureau ou vos appareils de sport dans votre chambre ou encore de méditer ou de vous relaxer dans votre cuisine.

L’intérêt de tout ceci est de bénéficier de nourrir votre maison, d’une bonne énergie ou Chi (dans le Feng shui). De sa qualité dépend notre état psychique, psychologique et physique.

 

 

Dynamisez votre Chi

Pour comprendre comment fonctionne le Chi et l’information qu’il véhicule, il faut apprendre à reconnaître le sens de sa circulation afin d’en analyser le parcours. Comme un cours d’eau, il prend sa source et s’écoule vers sa destination finale. Dans nos habitats, le Chi nous parvient de l’extérieur, il entre par la porte principale vers les fenêtres par lesquelles il sort. Sa qualité va nourrir notre habitat, nous impacter ; elle peut être transformée par tout ce qui vous entoure et captée par vos cinq sens. Odeurs, bruits, symboles, formes, ombres, revêtements, température… tout peut vous renvoyer une perception positive ou négative.

Les formes tranchantes, coupantes, saillantes, peuvent avoir un impact négatif. Les ombres peuvent inquiéter faire peur. Cela dépend beaucoup de nos propres ressentis, mais passer tous les jours devant quelque chose qui nous attriste peut contribuer à transformer négativement le chi de votre habitation. D’où l’importance d’apprendre à détecter ces types de chi négatifs. Il vous faudra rechercher l’équilibre, un débit ni trop rapide ni trop lent, ni trop puissant ni trop faible. Un juste apport d’énergie qui pénètre et circule sur le lieu. Une pièce encombrée, mal rangée, aux meubles mal positionnés, peut aussi ralentir le chi. Traquez les blocages et les ralentissements.

 

Ecoutez vos sens

Lorsque vous entrez quelque part, écoutez votre premier ressenti : un son, une image, une phrase vous viennent spontanément ?… est-ce positif ou négatif ?… Ne laissez pas l’autocensure s’installer, laissez parler votre capacité à voir un peu plus que ce que vous avez sous les yeux. Prêtez attention à ce tout premier message que vous envoie votre corps, puis affinez vos sens.

La vue. Portez un regard attentif sur ce qui vous entoure.

L’odorat. Notez les informations qui vous viennent par le biais de votre odorat, leur nature. Puis les sensations procurées, sensations, et images véhiculées. Si l’odeur vous informe chez vous d’un problème particulier, il faut le rectifier rapidement. Un parfum ou un ressenti négatif, c’est un mauvais chi qui pénètre et circule chez vous. Chassez les mauvaises odeurs !

L’ouïe. Le son peut être une source de joie ou de bien-être mais aussi de pollution virulente. Tendez l’oreille. Certains bruits pourraient être source d’information. (chasse d’eau qui fuit, sifflement…) A confirmer par d’autres observations et ressentis.

Le toucher. Eprouvez le ressenti de votre main, mais aussi celui de tout le corps. Marchez pieds nus, ressentez le sol, chaud, froid, tempéré, glacial ?… la texture d’un canapé est-elle douce, rêche, fraiche, poussiéreuse… ? le mur est froid derrière votre dos ou votre tête lorsque vous lisez au lit ? c’est peut-être la raison de vos rhumes à répétition, torticolis… le sol en parquet est très abimé ? poncez-le ou recouvrez-le d’un tapis pour éviter de vous blesser les pieds avec des échardes.

Ressentez votre lieu de vie par tous les pores de votre peau, modifiez ce qui vous dérange. Ne laissez pas les choses en l’état sous prétexte que ce n’est rien. Une somme de petits riens finit par faire beaucoup et surtout par constituer un mauvais Chi.

 

 

Restez à l’équilibre

Un environnement équilibré est d’abord un environnement ressourçant. Ni fatigant, ni électrique, ni amorphe, ni agressif, ni trop, ni pas assez. C’est un environnement qui vous fait du bien. La base de votre bien-être se situe dans cette recherche de l’équilibre.

La lumière

Ni trop ni pas assez. Si votre habitat vous parait trop inondé de lumière, trop dynamisant, yang, canalisez ce trop plein, rajoutez des stores, des rideaux, des voilages de lin. Si votre habitat est trop sombre, laissez entrer la lumière naturelle. Si vous pouvez, ouvrez volets, rideaux ou percez une fenêtre. Ou bien allumez des lampes quand vous vous y trouvez, même dans la journée.

Chaude ou froide.  Globalement pour les pièces à activité yang et pour lesquelles vous avez besoin de voir les détails, privilégiez une lumière froide qui rappelle la lumière du jour ; pour les pièces yin, utilisez une prédominance de lumière chaude pour créer des ambiances. L’alternance est toutefois à respecter : on peut aussi multiplier les sources lumineuses et les éteindre par moment.

Directe et indirecte. Selon la fonction de la pièce, régulez, alternez les types de lumière : lumières d’ambiance (neutre, suspension, lampe sur pied, abat-jour…), donnant le ton d’une pièce et lumières de précision (liseuse), ayant une fonction pour une action précise. Alternez lumière naturelle et artificielle.

Respecter le rythme jour/nuit. Le soir, fermez votre habitat (volets, rideaux, porte), éteignez les lumières au maximum. Concentrez les énergies vers l’intérieur. Evitez de dormir la lumière allumée. Adoptez une posture yin, force contractante, enveloppante. Le matin, au contraire, positionnez votre habitat dans une posture yang : faites entrer le chi dynamisant, ouvrez les volets et les fenêtres.

Prévoyez des sources lumineuses multiples et des variateurs pour adapter l’intensité et le type de lumière en fonction de l’heure, de votre humeur, etc. Ressentez votre ambiance lumineuse et notez ce qu’elle vous procure.

L’environnement visuel

Les formes ont un impact important sur nous tant sur le plan psychologique que physique. Alternez les formes carrées, rectangulaires, rondes, triangulaires. Pour tout ce qui vous entoure : mobilier, objets, décoration murale, de sol, motif, etc. Evitez les formes trop agressives (angles saillants, arêtes vives, objets pointus ou tranchants) qui génèrent des ondes de forme peu favorables au bien-être. Adaptez la taille et la quantité de votre mobilier à la taille de la pièce.

Une table rectangulaire est plus encline à instaurer une hiérarchie, mais favorise en revanche les échanges entre couples. Le rond incite à la confidence, à la communication de groupe. Le carré met tout le monde au même niveau et facilite les communications de groupe. Plus stable, plus ancré, il facilite plus les prises de décisions que le rond qui a tendance à maintenir les décisions en boucle.

Equilibrez le « chaud » et le « froid ». Ce sont des notions subjectives : c’est la perception que nous en avons qui est différente. Vérifiez la présence de mat (cuir mat, bois brut, rideau en tissu) et de brillant (simili cuir lisse, marbre poli, plastique brillant). Orchestrez l’ensemble de façon harmonieuse. Posez par exemple des coussins sur un canapé en feutre ou tissus sur un ensemble un peu trop lisse et yang ou utiliser des stores en lamelles de bois clairs si l’ensemble est trop yin.

 

 

Choisissez des couleurs adaptées

L’apport des couleurs chaudes

Le rouge est a un effet excitant, réchauffant, aphrodisiaque. Il ouvre l’appétit, incite à se découvrir, à révéler sa personnalité, à aller de l’avant. Lié à la notion d’impulsivité. Une couleur à bien doser et à utiliser en petites touches dans le séjour, la salle à manger, la cuisine, l’espace de travail.

Le orange augmente la vitalité, stimule l’énergie sexuelle, rend optimiste. Il donne envie d’échanger dans la douceur et la compréhension. Parfaite dans la chambre d’un couple, dans une cuisine ou un séjour pour favoriser les échanges. Et aussi dans la cuisine ou l’espace de travail.

Le jaune a un effet tonique, anti-dépresseur, il aide au ressourcement. Il facilite les échanges et la communication, stimule le psychisme, la réflexion et la concentration. Cette couleur s’adapte aux pièces à vivre comme l’entrée, le salon, la cuisine. Et aussi dans la chambre de ceux qui ont du mal à se lever le matin.

Le rose rend optimiste, joyeux, de bonne humeur, donne de l’espoir et combat le stress. Une belle couleur positive à utiliser où bon vous semble (séjour, salle à manger, cuisine). Attention toutefois dans une chambre il peut avoir un effet excitant et ne pas favoriser le sommeil.

L’apport des couleurs froides

Le vert rassure, apaise, aide à lutter contre le stress, inspire la confiance et favorise l’ouverture ainsi que la communication. C’est la couleur de l’équilibre, du calme. Convient pour le salon d’une famille dont l’ambiance est tendue par manque de communication, par exemple. Et aussi dans une chambre, un espace de travail, un salon.

Le bleu. Effet calmant et tranquillisant. Cette couleur stimule la créativité, donne une sensation de liberté, de plénitude et d’harmonie. Agrandissant l’espace, elle apporte une sensation de fraîcheur et de légèreté, un effet apaisant dans la chambre de ceux qui ont du mal à dormir.  A utiliser aussi dans toutes les autres pièces.

Le bleu turquoise (bleu vert). Couleur d’équilibre qui calme les tourments et aide à lutter contre la dépression. Idéale dans la chambre d’un adolescent par exemple. A utiliser dans un séjour, une salle à manger, une cuisine, un espace de travail, un salon.

Bleu foncé, indigo. Répond à des besoins de sommeil, d’obscurité, d’intégration, d’appartenance communautaire. Possède un peu les mêmes vertus que le bleu mais en plus profond, plus introspectif. Mélange des effets du bleu et du violet.

Le violet. Aide à la méditation, à la relaxation, apaise le système nerveux et favorise le sommeil. Apporte sérénité, profondeur, réflexion, introspection. Pour une chambre, un séjour, un bureau.

Les autres « couleurs »

Le blanc harmonise l’esprit, protège des énergies négatives, augmente la vibration de l’âme et du corps. Parfait pour une entrée où il jouera pleinement son rôle de purificateur des énergies entrantes et sortantes : sorte de sas énergétique.

Le gris. Couleur de la sagesse, de l’expérience, de la réflexion. Une couleur neutre qui incite à la contemplation. Dans un habitat est à réserver aux personnes considérées comme équilibrées.

Le noir. Couleur de l’intériorisation, de l’immobilité créatrice, du retour sur soi, de l’humilité. A utiliser avec modération et à compenser par d’autres couleurs.

 

Faites du tri pour mieux ranger

Faire de la place chez soi, c’est avant tout se faire de la place à soi. Il s’agit de se repositionner par rapport à son environnement physique, psychologique et émotionnel, de se redonner une juste place. Décodons ensemble la place des objets qui nous entourent.

Objet quand tu nous tiens

Ce lien avec les objets qui nous entourent fait partie de notre environnement psychologique et émotionnel. Autant qu’il soit sain et positif. Il est primordial d’alléger votre environnement de tout ce qui peut le dégrader, nettoyer certaines mémoires liées aux objets. Pour cela, interrogez-vous sur ceux qui vous entourent. Quel sentiment, quelle période vous évoquent’ils ?

Triez efficacement

Vos émotions et votre ressenti sont les seules choses fiables, il faut apprendre à les décoder. Le tri est une vraie démarche introspective, presque un rituel, à effectuer en conscience et avec méthode. Sortez tous les objets de leur rangement et prenez-les dans vos mains. C’est l’occasion d’un bon dépoussiérage et surtout un bon moyen de ressentir vraiment l’objet. 

Trier par typologie d’objets. Procédez par grands groupes du même type. Vêtements, chaussures, livres, vaisselle, photos, objets de déco, mobilier, papiers administratifs, etc. Traquez chacun de ces types d’objets dans tout l’habitat. Ainsi c’est tout l’environnement qui évolue de manière subtile, progressive et stable. C’est un gros chantier que vous entamez, loin d’être anodin.

Le choix. Que dois-je garder ? De quoi dois je me débarrasser ? La réponse doit fuser d’elle-même, en dehors du contrôle de votre mental. Centrez-vous sur votre ressenti. La seule vraie question qui doit vous guider : cet objet me met-il en joie ?… ai-je la certitude que je dois le garder ? Si la réponse est non, envisagez de le remplacer. La question est à vous poser dans « l’ici et maintenant » pas « si je maigris ce vêtement m’ira mieux » ou : « que va penser Untel si je me débarrasse de son cadeau ? ». N’écoutez pas ces croyances limitantes, ces histoires que l’on se raconte et qui nous empêchent d’avancer. Ce ressenti est unique et appartient à vous seul. Comme il vous appartient de choisir ce que vous voulez garder ou pas. De ce que vous souhaitez vous entourer pour vous accompagner. C’est un choix important pour voyager en bonne compagnie.

Vous découvrir par le tri et le rangement

Ce tri est un excellent moyen de faire le point et de vous redécouvrir. C’est un moment pour prendre du recul, vous centrer sur vous, vous interroger sur vous-même. Si vous êtes à votre écoute, le résultat peut vous pousser à réajuster des choses. Vous pourriez être amener à modifier les couleurs de votre chambre pour vous rapprocher de vos besoins et vos envies récemment découverts ou à travailler sur ces besoins.

Vous passerez ainsi du trop au « juste ce qu’il faut » pour ne pas vous perdre dans un trop grand choix, ce qu’il faut de joie et d’entrain pour vous donner de l’énergie et vous y remettre. Juste la bonne place pour que la vision de cet objet au quotidien vous redonne de l’énergie. Trouver le juste équilibre des choses.

En neutralisant les sources de nuisance de vos lieux de vie, en exploitant au mieux les forces bénéfiques de votre environnement, vous améliorerez votre santé physique et psychologique, et vous vous épanouirez au mieux dans les différents domaines de votre vie.

A lire : Ma maison, mon bien-être, Céline Charron, éditions Mango

Voyageons à travers les livres

Musique, lecture, cinéma… après sept semaines de confinement, nous sommes les pros de l’évasion virtuelle ;-).

Pour s’aérer toujours plus l’esprit, voyageons à travers les livres.Quel bonheur, en effet, de stimuler son imaginationen se perdant dans des récits de voyage.En attendant de planifier nos propres aventures, je vous propose une sélection de grands classiques. Un livre, un continent.

1. Océanie – Tracks de Robyn Davidson

 

 

Si vous rêvez d’Australie, cette autobiographie est une véritable pépite de voyage ! En 1975, l’auteure, Robyn Davidson, 27 ans, alias la Camel Lady, débarque à Alice Springs avec cinq dollars en poche. Son rêve : apprivoiser et domestiquer des chameaux pour traverser, à pied et en solitaire, les deux milles sept cent kilomètres de désert et de bush de l’Australie-Occidentale. Indépendante, aventurière, battante, Robyn Davidson passe deux ans à préparer son projet… avant de quitter Alice Spring pour plonger dans la solitude, prête à tester ses limites et à réaliser son rêve. Accompagnée de quatre chameaux dressés par ses soins et de sa chienne, ce petit bout de femme viendra à bout de ce périple extravagant, un trek solitaire et périlleux d’Alice Springs à l’océan Indien.

Une incroyable source d’inspiration, un récit intime et authentique sur la découverte de soi, la persévérance et le courage. Une traversée du désert qui va tour à tour la rendre folle ou l’apaiser, une aventure extraordinaire qui s’accompagne de superbes images du désert*.

*(Pour réussir ce périple, Robyn a accepté une aide financière de l’Institut National Geographic pour lequel un photographe la rejoindra à certaines étapes).

2. Amérique du Nord – Wild de Cheryl Strayed

Envie d’ailleurs ? Evadez-vous dans les grands espaces américains avec ce magnifique témoignage de femme. Lorsque sur un coup de tête, Cheryl Strayed enfile son sac à dos, elle n’a aucune idée de ce qui l’attend. Tout ce qu’elle sait, c’est que sa vie est un désastre. Entre une mère trop aimée, brutalement disparue, emportée par un cancer, un divorce douloureux et un lourd passé de junky, elle vacille. Un jour, elle décide donc de tout quitter pour une randonnée sur le « Chemin des crêtes du Pacifique », un sentier de randonnée qui joint le Canada au Mexique en passant par la Californie, l’Oregon et Washington. Lancée au cœur d’une nature immense et sauvage, seule sous un sac à dos trop lourd, pour survivreet affronter les fantômes de son passé, Cheryl a 1700 km d’épuisement et d’effort à faire. Au court de son périple, elle va être confrontée à la rigueur de la nature, elle va rencontrer des gens, certains l’encourageront, d’autres pas…

Dix-sept ans plus tard, devenue journaliste, Cheryl Strayed mettra sur papier ses émotions,un livre très personnel,revigorant. Une histoire poignante et humaine, où la marche se fait rédemption.

3. Amérique du Sud – En Patagonie par Bruce Chatwin

 

Pour une aventure sud-américaine, perdez-vous dans l’écriture de Bruce Chatwin et de ses réflexions sur la Patagonie. À cause d’un fragment de peau de brontosaure exposé dans une vitrine chez sa grand-mère, ou d’une carte de Patagonie accrochée au mur, le jeune Bruce Chatwin a décidé, un jour, de tout quitter pour explorer ce bout du monde. Un fantastique récit de voyage et l’occasion de découvrir cette terre lointaine dont l’auteur nous fait une description savoureuse. De la Plata en Argentine à Punta Arénas au Chili en passant par le Cap Horn, à travers les diverses rencontres du voyageur, on découvrira de magnifiques descriptions de paysages et le parcourt de personnages historiques : Magellan, Darwin, des anarchistes venus portés la révolution dans le nouveau monde, des mineurs, des gangsters nord-américains… des gens recherchant la terre promise et le paradis perdus, des migrants de toute l’Europe qui ont imposé leurs marques de manières souvent prédatrices sur ces territoires ainsi que le destin tragique des indiens plongés dans la servitude et l’alcool. Un livre contemplatif qui nous donnera une irrésistible envie d’ailleurs.

4. Europe – Sous le soleil de Toscane de Frances Mayes

Envie d’évasion ? Ce petit bijou, ode au mode de vie italien, écrit dans un style poétique, vous transportera.

«Lors de notre premier été ici, j’ai acheté un grand cahier à la couverture de papier florentin relié de cuir bleu. Sur la première page, j’ai écrit : ITALIE. Il semblait prêt à recevoir des vers intemporels, mais j’ai commencé par y coucher des noms de fleurs sauvages, toutes sortes de projets, et du vocabulaire. J’y ai dépeint nos chambres, nos arbres et les cris des oiseaux. J’y ai copié des recommandations : « Planter les tournesols quand la lune entre dans la Balance », sans avoir aucune idée de la période concernée. J’ai décrit les gens que nous avons rencontrés, les plats que nous avons préparés. Ce cahier bleu s’appelle maintenant Sous le soleil de Toscane, il est l’expression naturelle de mes premiers plaisirs ici… ».

Récit de l’histoire d’amour d’une Américaine, l’universitaire Frances Mayes et de son mari pour la Toscane et la maison délabréequ’ils y achètent.Récit de la découverte de cette région sublimeet de leur enthousiasme pour la restauration des vieilles demeures, la cuisine italienne (recettes à l’appui) et un certain art de vivre. Une belle balade dans la campagne italienne, une invitation à découvrir, depuis son canapé, la beauté du lieu et de délicieuses recettes.

5. Asie – Le tour de l’Inde en 80 trains de Monisha Rajesh

Voici une ode au voyage en train, avec tous ses défis et ses défauts. Quel voyage ! Inspirée par Jules Verne, Monisha Rajesh, journaliste britannique d’origine indienne, décide d’entreprendre un retour aux racines, elle parcourt 40 000 km sur les rails indiens, un grand périple à travers la terre de ses ancêtres. Trains de luxe ou miséreux, à travers les villes et les villages, du sommet des montagnes au bord de l’océan, du nord au sud, d’est en ouest, elle va voyager, dormir et vivre dans ces trains en relevant le défi de prendre 80 trains différents. 

L’aventure, qui dure quatre mois, détaille avec clarté les couleurs, les images et les sons de l’Inde. Elle va y vivre mille aventures, et peu à peu, se découvrir elle-même. A la fois récit de voyage, roman d’aventures, journalisme narratif, récit d’un cheminement personnel, ce texte est une invitation à partir vers l’inconnu, pour devenir soi. Son style fait de ce premier roman une lecture facile et vous donne l’impression d’être dans un wagon à ses côtés. De Mumbai à Delhi, du Brahmapoutre à Chennai, il donne vie à la diversité de l’Inde et dépeint une image moderne du pays. Une bouffée d’air frais, un vrai délice.

6. Afrique – À la recherche de Transwonderland : retour au Nigéria par Noo Saro-Wiwa

Le Nigéria ne fait pas partie des plus grandes destinations touristiques.L’auteure anglo-nigériane Noo Saro-Wiwava pourtant y passer tous ses vacances pendant près de 15 ans.Née au Nigéria en 1976, élevée par sa mère en Angleterre, tous les ans, elle vivra comme une punition le fait de devoir retourner auprèsde son père dans ce pays qu’elle déteste et dont elle ne supporte pas le manque de confort, l’insalubrité, la vie misérablede ces habitants et l’absence de télévision…En 1995, son père, Ken Saro-Wiwa, écrivain respecté, producteur de télévision et militant écologiste engagé, est exécuté par les sbires du dictateur Sani Abacha. Pour la jeune fille, c’est la rupture totale avec le pays, elle n’y retournera qu’en 2005, bien décidée à comprendre pourquoi sonpère aimait tellement ce pays qu’il en est mort.

Un bel aperçu de la culture, de l’histoire, de la religion et de la politique du pays. Un voyage extraordinaire, entre rires et larmes, à la découverte d’elle-même tout autant que des différentes facettes du pays. De la ville animée de Lagos aux paysages montagneux de l’est en passant par les magnifiques forêts tropicales du sud, vous pourrez découvrir un portrait brut et sans concessions du Nigéria. Salué dès sa parution, en 2012, comme une œuvre exceptionnelle, Tranwonderland est considéré comme l’un des meilleurs livres écrits sur l’Afrique contemporaine.

7. Antarctique – Endurance : L’incroyable voyage de Shackleton par Alfred Lansing

Pour ceux qui recherchent une aventure sur le continent gelé, l’invraisemblable épopéede Shackleton et de ses compagnons est l’une des plus sensationnelles de l’histoire de la mer.C’est avant tout une histoire de survie de l’homme dans l’univers impitoyable de l’Antarctique. En janvier 1915, l’Endurance avec à son bord une expédition est prise par la banquise sans avoir pu toucher terre. Quelques mois plus tard, le trois-mâts, peu à peu écrasé par la pression des glaces, est évacué ; les 28 hommes de l’expédition se retrouvent à 2 000 km du plus proche avant-poste, contraint de traverser l’Antarctique par voie terrestre…

Une histoire incroyable, un roman déchirant riche de détails sur cette expédition, ses survivants et sur la volonté et l’énergie déployées par cette poignée d’hommes dans leur lutte titanesque contre les forces de la Nature.

LA BD CREOLA DU CONFINEMENT AVEC ENFANTS VS TELETRAVAIL

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En quelques illustrations, voilà à quoi pourrait ressembler une journée type de télétravail avec nos enfants à la maison selon les propos que nous avons recueillis.

Illustrations Tika pour Créola.

Est-ce que vous vous reconnaissez dans ces images? Allez, dîtes-nous tout!

Télétravail, regrette t-on le bureau?

Quand on bosse à temps plein et chaque jour, avez-vous remarqué que l’on aspire très souvent au télétravail, histoire de ne pas prendre les embouteillages, supporter nos blas-blas mutuels, et les nombreuses réunions à rallonge, et pour plein d’autres raisons dont une particulière, générer moins de stress. Mais quand le télétravail est imposé, car il est considéré comme le moyen le plus efficace de limiter les contacts physiques pendant la crise sanitaire du Covid19, comment le vit-on? Nous avons posé la question à nos lectrices en télétravail et les réponses peuvent être surprenantes.

Un sondage réalisé par Odoxa-Adviso Partners estimait le nombre de salariés en télétravail au cours de cette pandémie de Covid19 à 5,1 millions de personnes. Une étude réalisée pour Deskeo, premier opérateur de bureaux flexibles en France, réalisée quelques jours après le confinement montrait que 76% des Français en télétravail forcé regrettaient déjà leurs bureaux.

« Après quatre semaines d’expérimentation du home office, les Français ont non seulement pris l’habitude de travailler de chez eux, mais ils voudront le faire plus souvent après le confinement », commente Franck Zorn, co-fondateur de Deskeo. En effet, 62% des sondés expriment clairement l’envie de continuer de travailler à distance après la pandémie. Seuls 12 % attendent de retrouver leurs bureaux. Mais quand on demande aux gens qu’est-ce qu’il leur manque le plus, l’émulation collective émanant d’un espace de travail dynamique (43%) apparaît ainsi en première position, devant le fait de pouvoir échanger avec ses collègues (35%).

En réalité répondre à la question n’est pas simple.

En effet, dans le cadre du travail au bureau, et avec le recul et l’expérience apporté par le télétravail aujourd’hui, les gens estiment que ils sont confrontés à un management paternaliste, avec moins de liberté de fonctionnement, moins d’autonomie, moins de confiance. En télétravail, ce serait plutôt l’inverse. Même si aux USA, par exemple, on parle déjà du ZOOM burnout. (Zoom étant cette application la plus téléchargée en cette période, qui offre un service de téléconférence, conférence à distance qui combine la vidéoconférence, les réunions en ligne, le chat…, et peut accueillir jusqu’à 100 participants). Pour se faire une idée, en Avril 2020, l’application enregistre en moyenne par jour 300 millions de participants VS 10 millions en décembre!

Le Zoom Burn out est provoqué par trop de visio conférences au quotidien.

Certains télétravailleurs déplorent une présence physique à 80% de leur journée: l’attention, la fatigue cognitive, et tout se qui peut se produire avec une présence trop longue derrière un écran… Le hic, savoir gérer le temps de travail en télétravail! Mais d’autres réalisent aussi qu’ils ne sont pas tous indispensables à certaines réunions, et qu’en en supprimant quelques unes, cela permet d’avancer plus vite et mieux sur certains dossiers.Ah les réunionnites aïgues, ce mal si français… En fait, tout ce qui est en train de se passer, pourrait emmener à une nouvelle réflexion sur le présentéisme en entreprise, et pourquoi pas une nouvelle façon d’envisager l’entreprise de demain.

Finalement, et s’il s’agissait simplement d’une question d’équilibre?

Mais qu’en pensent nos lectrices? Nous les avons interrogé via Instagram. Merci à elles pour leur témoignages.

Celles qui apprécient…

  • Angie (employée administratif):  » J’apprécie le télétravail! Au début, j’étais paniquée car j’avais peur de ne pas savoir m’organiser et de finalement travailler au détriment de ma vie de famille. Au bout d’une semaine, j’ai commencé à mieux m’organiser et à me faire un vrai emploi du temps, très scolaire. Du coup, l’espace et le temps de travail sont devenus bien orchestré, et j’apprécie vraiment. j’apprécie tellement que j’aimerais continuer après. Pourtant je pense que l’entreprise a une culture du présentéisme trop importante et que ce sera difficile. Or, cela permettrait peut-être un vrai changement et une autre façon de travailler… »

 

  •   Gwen, (courtière dans le maritime): « En télétravail, les choses se passent bien. Je me suis organisée en mettant des règles pour la maison (se faire un espace de travail, communiquer mes plages horaires de boulot, dire quand j’ai des réunions, instaurer des pauses afin que la productivité perdure, et enfin à 16 heures me déconnecter, prendre le goûter en famille et parler de la journée). La communication en ce temps de confinement est notre alliée. J’envisage le télétravail, si mon employeur me le permet. Depuis le confinement, je n’ai pas perdu le contact avec mes collègues, au contraire, cette période a renforcé nos liens. »

Celles qui ont hâte…

  • Fabienne, (employée dans une structure d’aide à la personne): « Je suis en télétravail depuis le 17 Mars (avec deux jours par semaine quand même au bureau pour tout ce que je ne peux pas faire de chez moi), mais franchement ce n’est pas la même chose, pas la même motivation, le même engouement qu’au bureau et du coup ma productivité en a pris un coup.Bizarrement, je rêve de retrouver mon bureau avec mes clients « casse-pieds » ;))

 

  • Nathalie, (agent co): « Je reprends lundi, je n’ai jamais été aussi contente de reprendre le boulot. Même si je bosse de chez moi, le fait de retrouver un semblant de liberté me donne une joie immense ».

 

  • Ann, (comptable): « Pitié rendez-moi mon bureau !!! Et surtout mes collègues. 😉 »

 

  •     Magalie, (assistante de direction): « J’ai trois enfants en bas âge, le télétravail est bien sûr pratique pour rester dans l’activité et la continuer, mais juste impossible en appartement avec les enfants. Je veux bien écouter tous les conseils et les appliquer, mais à mon niveau, je me rends compte que c’est impossible. Les enfants ne comprennent pas certains mots, comme silence, maman est en réunion, un peu de calme s’il vous plaît, attendez un peu. Bref, vivement le bureau! Et on peut parler de l’école? »