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Le cheveu afro fait-il peur aux coiffeurs ?

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Petit coucou de la France métropolitaine, je m’appelle Angèle, véritable passionnée de beauté, coiffures, littérature et de bons petits plats antillais, je suis également un vrai garçon manqué. Toujours optimiste et parfois un peu fofolle, je pense un peu comme maitre Yoda quand il dit: « Ne tente rien, Fais-le, ou ne le fais pas !

Alors je décide de me lancer et de vous présenter mon premier article! 

 

A l’heure où le métissage se développe de plus en plus, nombreux sont les coiffeurs ne maitrisant pas la texture du cheveu afro. Très souvent considéré comme dévalorisant, la société est aujourd’hui victime d’une augmentation de mécontentements face à l’inexpérience des coiffeurs.

« Ce n’est pas normal. Ce ne sera jamais normal. Cela doit changer. » avait déclaré le 7 mars dernier, la mannequin Olivia Anakwe sur son compte Instagram. La jeune femme avait alors publié une vidéo d’elle s’accompagnant d’un texte dénonçant le racisme dans le monde de la mode. Un avis que semble partager la co-auteure « d’Afro » Rokhaya Diallo qualifiant ce phénomène de « racisme inconscient » persistant globalement dans la société et particulièrement en France.

Une France mauvaise élève ?

Bien que la France compte de plus en plus d’afro-descendants, il semblerait que les besoins en termes de coiffure et d’esthétique ne soient toujours pas vu comme étant une priorité. « En France, que ce soit à l’école ou dans les salons, je me suis vite rendue compte que le cheveu était qualifié de pourri à partir du moment où il n’était pas totalement lisse et brillant » a déclaré Aline Tacite, cofondatrice du studio Boucles d’Ebene. Les cheveux frisés ou crépus seraient ainsi perçus comme « une matière qui n’est pas malléable et pas jolie ».


Les cheveux lisses, la référence  beauté ?

Défrisages et autres techniques, provoquant parfois brûlures du cuir chevelu et autres dommages, longtemps les besoins du cheveu afro ou frisé ont été ignorées pour très souvent se conformer à une norme beauté privilégiant le cheveu lisse.

C’est à l’occasion d’une interview réalisée par les inrockuptibles afin de présenter son livre que l’auteure Rokhaya Diallo avait déclaré que « Les canons de beauté dominants valorisent les cheveux lisses et longs chez les femmes notamment devenant un critère d’acceptation de soi ». « Le cheveu frisé c’est l’entertainment, le comique, le divertissement, ou la musique. Une personne qui porte cette image de sérieux ne peut pas porter ses cheveux au naturel. »

Beaucoup de femmes ayant décidé d’adopter le mouvement « nappy » [contraction de « natural » (naturel, en français) et « happy » (joyeux, en français) rencontrent des difficultés face aux besoins de trouver des produits adaptés à leurs besoins. Tache s’avérant difficile d’autant plus en province où nombreuses sont celles qui n’ont d’autres choix que de passer commande sur Internet.

Aucune réelle formation en France ?

Aucune école reconnue ne semble proposer de formations aux cheveux afro, loin d’un manque de volonté provenant des coiffeurs, l’éducation nationale serait en cause, car ne semblant pas prendre réellement conscience du problème.

Selon Anne-Marie Giroudon, responsable de la filière coiffure esthétique de la faculté des métiers de l’Essonne, la principale difficulté se pose au niveau des formateurs : « En France, beaucoup de coiffeurs afro sont formés sur le tas et peu d’entre eux sont intéressés par le fait de donner des cours. De plus, les salons classiques ont très peu de clientes aux cheveux afro et nos élèves ne pourraient donc pas s’entraîner autant que sur les cheveux caucasiens. »


Parallèlement aux explications de Anne-Marie Giroudon, « Aucun budget n’est mis en place, ce qui pose un énorme problème au niveau de la formation des professeurs au sein des écoles, mais il y a tout de même un certain nombre de coiffeurs diplômés avec des brevets professionnels ou de maîtrise qui, eux, sont largement disponibles » déclarait Aude Livoreil-Djampou, doctoresse en ingénierie chimique et fondatrice du studio Ana’e, spécialisé dans les cheveux afro. La lourdeur du système administratif français serait selon elle, la principale responsable.

C’est en 2015, qu’Aude Livoreil-Djampou est allée à la rencontre du ministère de l’Education et de la Fédération de la coiffure afin de mettre en place un certificat de qualification professionnelle (CQP) spécialisé dans la coiffure afro.

Quatre ans après avoir entamé les démarches, le projet semble stagner. D’après Isabelle Roy, la directrice du service qualité et développement économique de l’Union nationale des entreprises de coiffure (UNEC), « le projet n’est absolument pas abandonné, il a seulement pris un peu de retard avec l’instauration d’une loi relative à l’enregistrement des titres en 2018, mais il sortira dès que possible ».

« Une solution volant sous les radars »

« Beaucoup de personnes souhaitant se former nous ont contacté, mais la plupart n’ont pas les moyens de se déplacer à Paris. La dimension digitale de la formation est donc la réponse à ce problème » a déclaré Aude Livoreil-Djampou après avoir pris les choses en mains et créé son propre centre de formation dédié aux cheveux de toutes formes ainsi qu’une formation digitale, le studio Ana’e.

L’établissement n’étant pas reconnu par l’Etat, il est cependant certifié et validé par Pôle Emploi. Une initiative née afin de répondre à la demande grandissante en Île-de-France mais également en province et à l’étranger.

Selon Rokhaya Diallo, « l’Etat, par une forme de racisme inconscient, ignore l’existence de toute une partie de la population ». Elle déplore « un manque de volonté politique et d’intérêt pour ces questions qui peuvent sembler secondaires alors qu’elles empoisonnent la vie de nombreuses personnes. »

Au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, les formations aux cheveux afro sont ouvertes depuis plusieurs années. Aline Tacite explique : « Pour avoir vécu dans des pays anglophones, je peux vous assurer que là-bas, la différence est considérée comme un atout. Le fait de vivre en communauté ne vous ferme pas forcément à l’autre alors qu’en France, cela est considéré comme un crime. » Un constat malheureux, qui prouverait que la France est loin d’assumer son métissage capillaire.

Angèle Davison

Source: Les Inrocks

PORTRAIT MODE/BEAUTE : JESSICA CAMPBELL

Jessica Campbell, est un personnage public, elle est la femme et manageur du célèbre chanteur antillais Admiral T. Elle compte aujourd’hui plus de 100k abonnés et chacune de ses apparitions sont l’occasion pour elle d’affirmer son style, décalé, à l’américaine, quelques fois en brillance et/ou en transparence, qu’elle assume parfaitement ! Je vous propose aujourd’hui d’en savoir un peu plus sur cette modeuse pulpeuse et audacieuse from Guadeloupe !

Je lui ai dans un premier temps demandé de présenter ses différentes activités.

Je suis directrice générale du label Elite Base en charge de la production musicale, du management et du développement de la carrière de l’artiste Admiral T.

Je suis notamment dans le domaine de l’organisation événementielle pour les particuliers et les professionnels avec mon agence « Event Planner ».

Co-fondatrice de l’association « Fòs A péyi La » qui a pour mission de contribuer à favoriser les conditions de vie des personnes qui vivent dans les quartiers difficiles. Il s’agit de leur offrir une action sociale de proximité facilement accessible et sous des formes diverses.

Le recours à FOS A PEYI LA doit leur donner l’accès à une reprise en main de leur avenir, leur permettre de transformer leurs rapports avec leur environnement et rendre leur situation plus confortable.

Les enfants et les jeunes apprennent à mieux élaborer qui ils sont et ce qu’ils désirent devenir au moyen de leurs ressources, de celles de leur environnement et éventuellement du réseau social. Les actions favorisent l’accès à une meilleure image d’eux-mêmes, les aident à s’appuyer sur leurs potentialités mais aussi à retrouver un contact et une confiance dans leur environnement et la société. Globalement, l’activité de FOS A PEYI LA se situe au niveau de l’entraide et de la prise de conscience de leur capacité à faire, qu’il s’agisse de la relation à soi et aux autres. Les actions, si elles s’adressent en priorité aux enfants et aux jeunes adultes, sont aussi ouvertes à tout adulte interpellé par des problématiques les concernant (parents, proches, réseau, etc.). Un programme qui vise à offrir aux personnes un milieu où elles peuvent s’impliquer dans un processus d’autonomisation et de prévention de la violence par l’expression créative.

 

Si tu étais un vêtement?

C’est difficile d’y répondre alors pour cette question je prends le joker de plusieurs réponses.
Si j’étais un vêtement de jour je serais une robe noire celle que porte la femme entrepreneure.
En revanche si j’étais un vêtement la nuit je serais une tenue résolument excentrique de clubbeuse totalement décomplexée.
Si j’étais un vêtement fétiche je serais la robe de chambre que je portais à la clinique le jour de mon 1er accouchement car je ne me suis jamais sentie aussi belle que ce jour là quand je suis devenue maman.
Mais s’il faut vraiment ne donner qu’une seule réponse je dirais que je serais une robe de mariée car j’aime le sentiment qu’elle procure quand on la cherche, quand on la trouve et quand on l’enfile le jour j.

Si tu étais une paire de chaussure?

 
Il est vrai que les talons donnent de l’allure et modifient la façon de marcher d’une femme mais si j’étais une paire de chaussures je serais sans hésiter une paire de chaussures plate urban chic car j’aime me sentir ancrée dans le sol. Je ne suis jamais parvenue à dompter l’escarpin ou l’escarpin n’est jamais arrivé à apprivoiser ma démarche dominante.

Si tu étais un accessoire mode?

Si j’étais un accessoire de mode je serais un chapeau car je suis une grande passionnée de chapeaux et de casquettes notamment.

Si tu étais un bijou?

Si j’étais un bijou je serais une paire de créoles.
 

Si tu étais un accessoire maquillage/beauté?

Je serais un mascara noir car j’aime l’intensité qu’il donne au regard.
 

Si tu étais un parfum?

Je serais celui que je porte depuis 18 ans, Cool Water de Davidoff.

Si tu étais une couleur ?

Sans aucune hésitation le noir car pour moi c’est la couleur de la classe et l’élégance par excellence. D’un point de vue mélanique cette couleur incarne également pour moi le sublime et le majestueux.

Si tu étais un look?

Je serais un look Casual Chic, un style à mi-chemin entre le décontracté et le chic. Il représente selon moi l’image d’une femme dynamique, active, positive, qui bouge et qui va de l’avant.

Si tu étais une époque?

J’aurais été l’époque des années 60 qui ont marqué un tournant dans l’histoire de la mode.

Si tu étais une ville liée à la mode?

Je serais New York pour son énergie créative.

Si tu étais une tendance?

Je serais le headband, il se porte à toutes les sauces et ça j’adore.

Si tu étais un désigner, un top model ou une icône de la mode ce serait qui?

Je serais le top model Duckie Thot car sa beauté me fascine.
 

Si tu étais une citation mode/beauté/lifestyle?

Si j’étais une citation Lifestyle je serais « THINK BIG » car cela résume parfaitement ma personnalité d’audacieuse !
 

Enfin, si tu étais un conseil mode/beauté?

Prenez soin de votre beauté intérieure cela se reflètera sur votre visage et faites ce qui vous rend heureuse.
Je remercie Jessica d’avoir joué le jeu en répondant à ce portrait chinois
Je vous embrasse
Sass
Sources : Pinterest, Getty Images, Pure Trend, Instagram @g6kcampbell

FOOD MARKET: L’EPICERIE FINE, COULEUR LOCALE

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Dimanche après-midi, 14h30. T’es avec ton doudou, vous vous re-matez toutes les saisons de GOT parce que… « winter is coming »… (la meuf saoule tout le monde là)
Soudain, le téléphone sonne, c’est ta belle-mère, qui veut passer vous faire un ti coucou un peu plus tard.
Woyoyoy ! Sa pa posib! On peut jamais se reposer ! Roy !
Bon faut faire quelques courses, l’accueillir et jouer à la belle fille parfaite. Mais que faire, c’est dimanche après-midi EN MARTINIQUE … !

Une solution : Food Market, l’épicerie de proximité nouvelle génération!

… Mon dieu c’est le storytelling le plus pourri de l’histoire ! J’assume pas ça les gars ! A la limite si je rajoute un jingle façon « les mêmes pneus moins chers l’univers du pneu » et on est bons pour une pub style « les pubs mythiques de RCI »

Non plus sérieusement, le’ts talk about MANGER!

J’ai toujours été fan des épiceries fines, ces commerces proposant des produits de grande qualité : des charcuteries, vins, épices et autres spécialités régionales à haute valeur ajoutée, issues d’un savoir-faire indiscutable.
Bref, c’est mon kiff, j’aime bien m’acheter de temps en temps des produits qui sortent de l’ordinaire tu vois. Ca doit être mon ti côté « djol dou » !

Comme dit mon papa: « ou ni tchuyè a [les goûts de luxe] mais ou pa ni migan an [l’argent]»

Quelle fût donc ma joie, quand un mercredi matin, en me rendant au centre ville de Fort-de-France, je tombe devant cette charmante devanture ! Intriguée, je pousse la porte.

UN CONCEPT FORT

Et là…
… Et là, je comprends pas trop où je suis en fait ! Enfin, je vois bien que c’est une boutique, ils vendent du Caprisun (oui j’étais venue m’acheter un Caprisun, j’ai 4 ans et alors ?!) mais y’a plein de produits originaux qui m’attirent.

Et c’est parce que ce petit marché créé par Yannis et Jacques, est un concept hybride : une fusion entre une boutique de quartier et une épicerie fine. Le premier du genre en Martinique.

       

En vrai, c’est l’histoire de deux potos et d’un retour au pays… Oui il y en a qui reviennent hein ! #aléviré

« Alors moi (Yannis) je travaillais dans le monde de la mode, et Jacques en parfumerie. On travaillait en France, et on est revenu en Martinique il y a 5 ans. On a décidé de s’associer parce qu’on avait envie de faire quelque chose pour le pays. »

le postulat de départ est le suivant (mon Dieu cet article ressemble de plus en plus à mon mémoire de M2) :
les modes de consommation changent « les gens stockent moins, ils visent la qualité, et favorisent les circuits courts ».

Et en plus pa djè ni ti boutik fodfwans ! (oui je dénonce !)

« on avait à cœur de mélanger l’alimentation générale et une épicerie fine caribéenne, le but c’est vraiment de démocratiser le concept ».

Depuis deux ans, ils réinventent en réalité, la notion de commerce de proximité. Chez eux les œufs locaux vendus à l’unité et le liqui

@foodmarket

de vaisselle, côtoient le chiquetaille de lambis et le vinaigre d’ananas.

 

 

Le but, populariser le genre en draguant le maximum de monde.

« On veut vraiment amener les gens à découvrir nos produits. Beaucoup n’osent pas aller dans les épiceries fines. Nous sommes avant tout une épicerie, les gens y entrent sans crainte, sans gêne. »

En fait les gars s’insèrent vraiment dans la vie de la cité, on est dans du développement local pur…

DES AMBASSADEURS DE LA REGION CARAIBE

Ce que je kiffe, chez Yannis et Jacques c’est qu’ils ont à cœur de faire revivre la boutique de quartier de notre enfance… mais en le pimpant quoi :
– on a droit aux légendaires pat’ diri bè épi luil’ mais aussi des trucs un peu plus modernes comme un rayon bio/végétal par exemple…
– Et surtout on a une vraie mise en valeur des produits de notre région. De la Martinique, en passant par la Guadeloupe, la Guyane et même la Dominique.

Et ce que j’ai réalisé, c’est qu’il se passe plein de choses chez nous, sauf que si tu sais pas…Ben tu sais pas, et c’est bien dommage tu vois.

Ils donnent une vraie visibilité à tous ces petits producteurs et artisans qui « méritent d’être connus », ceux qui ont une éthique et des valeurs (produits bio, commerce équitable etc…)

« C’est des gens qu’on ne voyait pas beaucoup, peut être sur les foires et les marchés, on a donc voulu les rassembler, rassembler tous ces fournisseurs sous un même lieu.»

On trouve de tout :
– du poisson fumé MARTINIQUAIS (et du magret de canard fourré au foie gras et fumé au miel… oulalou!)
– des farines locales (igname, coco, giromon, fruit à pain…) idéales pour une alimentation saine et sans gluten
– du saucisson au piment végétarien tout droit venu de Sinnamary en Guyane !
– Une super sélection des meilleurs chocolats des Antilles-Guyane
– des fromages et yaourts réalisés par la seule bergère de l’île, à Rivière-Pilote #domiiiiii
Bref pleins de petites découvertes super sympas

 

DES PASSIONNES DU GOÛT 

Alors, avant de continuer, je tiens à te mettre en garde: Yannis et Jacques sont pas justes gérants d’une épicerie…non, non! C’est surtout deux passionnés. Les gars connaissent tous les produits, normal ils les ont tous testé !

Résultat ils sont hyper calés sur le sujet, ils sont à ton écoute, te conseillent, répondent à toutes tes petites questions. Ils connaissent les produits par cœur, c’est limite s’ils étaient pas invités au mariage du fils du monsieur qui fait les confitures à l’abricot pays…. :

« Par exemple, le punch coco qui est là, c’est confectionné par un Martiniquais qui est parti faire ses études, est revenu vivre en Martinique, et qui a repris la recette de punch de sa mamie. »

Si tu les écoutes tu fais péter ton PEL pour dévaliser le magasin ! Précautions …

« On teste les produits pour mieux répondre aux besoins des clients. Il y a deux questions qui reviennent tout le temps, c’est : comment ça se prépare ? et on mange quoi ce soir ? Sur nos réseaux sociaux on présente nos idées recettes, on essaye d’être source d’inspiration.»

Bien évidemment tu me connais, je n’ai pas pu résister à l’envie de tester des produits pask … man sé an malélivé !
« Charlina ou ka yin ki manjé ! Sé an boudin’w yo kay an Fwans ? » Roger, mon papa

Bref…

C’EST L’HEURE DES FOODVORIS « LES FAVORIS QUI SE MANGENT » 

La sélection de Yannis :

le chocolat cru 100% local, quand c’est cru c’est mieux you know la saveur du cacao est plus prononcée t’as plus de nutriments dans ton corps tout ça tout ça …
l’élixir de plantes à base de zep-a-pik, citronnelle, Efferalgan, gros thym, gingembre – et tous les produits issus de la pharmacopée antillaise en général!
le « délice végétal » aux lentilles et curcuma : tu peux le tartiner ou alors tu fais comme Yannis ou ka mélangéy épi zé farine manioc’ épi djouboum an luil’ cho a => boulettes aux lentilles ! (je viens de te parler de ça la)
la Confiture de lait au schrubb : à tartiner! Super crémeux au ti gout de caramel et d’orange

Mon petit panier (mes préférés):

Parce que tu croyais que j’allais rentrer chez moi les dé lanmin balan alors?!

le sel de Marie Galante : de la fleur de sel aux épices ! Depuis que j’ai ça, je sale, je saleeeeeee ! Les œufs au plat, mon entrecôte … Vu comment c’est parti ma tension va monter à 19 on va bien rigoler !
la pate à tartiner crunchy de Guadeloupe !! sans gluten sans lactose aux amandes et noisettes torréfiées ! Olala, mon nouveau BAE ! Depuis décembre je zieute le truc ! Techniquement c’était pour accompagner des crêpes mais c’est parti en cacahuètes…

(pour ceux qui savent j’en ai quand même mangé avec des chips oui je suis dégueulasse)

 

AN MISI AN MISI…

Super bien intégré dans la vie du quartier, le petit commerce, qui est, en réalité assez jeune, commence à avoir ses habitués : des employés d’administration aux habitants du quartier en passant par les curieux du Week-end… #pagadéyola

Ce succès s’insère dans un contexte un peu plus général, à savoir le boom des épiceries fines martiniquaises. Depuis quelques années, on voit fleurir un peu partout sur l’île ces commerces, chacun ayant leur identité propre. Illustrant par la même occasion une petite révolution dans nos modes de consommation.

Cette épicerie a selon moi, déjà un rôle culturel indiscutable ! Ouais ouais ! Axé sur la mise en lumière de la gastronomie caribéenne, elle offre un véritable voyage culinaire, et de belles découvertes gastronomiques.

Pour être super honnête je suis fière. Je suis fière de découvrir ou redécouvrir les saveurs de mon île (et de la région).
Je suis fière de tous nos artisans trop peu connus, qui essayent de nous restaurer ce patrimoine culinaire.
Je suis fière du projet de Yannis et Jacques de leur énergie et la passion qu’ils nous transmettent.
J’sais pas tout ça donne de l’espoir.

On espère en tous cas que ce n’est que le début et que notre petit marché nous fera « bientôt des bébés » !

Y’aurait tellement de choses à dire mais bon, si ça continue l’article sera aussi long que la saga Harry Potter donc je me calme!

En attendant tu peux aller y faire un tour: 54 Avenue des Caraïbes, Fod Fwans 

==> Ou faire un tour sur leur Facebook et leur Insta 

A découvrir aussi (puisk article la pa asé long’ konsa) :

L’épicerie d’ôjourdhui : le paradis des épicuriens: une gamme de produits du monde entier (local, français, réunionais…)  Y’a plein de petites pépites ! Idéal pour une pause déj originale et « healthy »! En plus, Claire, la gérante est super sympa!!!!   C’est à Cluny bô Carrefour 

Comtesse du Barry : le made in France : spécialisée dans les produits du terroir français: foie gras, saumon caviar, truffes, les produits du terroir Français en général.
° Le petit + : on peut y déjeuner sur place histoire de gouter tous ces produits.
°Mention spéciale pour l’huile d’olive à la truffe indispensable pour ma salade tomate mozza jambon de parme roquette…
Sinon, c’est à la cour Perrinon!

BOQUERIA : le plus OLE ! Une charcuterie, épicerie fine, cave à vin, restaurant pour découvrir les spécialités ibériques.
Centre d’affaires Génipa Plaza, Ducos

LA BOUTIQUE FRENCH TOUCH WEST INDIES : Celle qui sauve la vie  Tu as oublié d’acheter une tite bouteille d’essence de vanille pour tatie Monique. Tatie Monique qui t’a hébergé pendant deux mois quand tu es venu faire tes études en France. Sacré scélérat !
Bref, située à l’aéroport, la boutique French Touch WI va te démêler.

Fais plaisir, fais toi plaisir, et si tu es en France, dis à ta maman de te faire un joli colis! Quoi qu’il en soit redécouvre les saveurs d’ici grâce à nos épiceries fines martiniquaises!!

 

Être une femme noire en voyage solo

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En faisant défiler le fil d’actualité d’un groupe de voyageuses solo, je tombe sur le post d’une maman. Elle demande des conseils pour l’entretien des cheveux frisés de sa fille. Avec sa petite famille, elle part faire le tour du monde. On lui conseille un autre groupe consacrée aux femmes noires qui voyagent à travers le globe. Ma curiosité est attisée et je fais une demande d’adhésion. Qui sait, j’aurai moi aussi des conseils à demander. Quelques heures plus tard, je fais partie de cette communauté. On s’y échange des astuces capillaires, on partage des photos, conseille les endroits à ne pas manquer, on y cherche des compagnes de route, on se confie sur ses mésaventures…

Et puis je tombe sur ce post : « Dans quel pays avez-vous eu votre pire expérience de racisme ? » : La liste est longue : Inde, Maroc, France, Italie, Turquie et j’en passe. Les langues se délient sur la façon dont ces femmes ont été accueillies par rapport à leur couleur de peau. De quoi refroidir quelques-unes qui prévoyaient de visiter les pays cités. Parfois elles racontent avoir subi le racisme de touristes. Quelques semaines plus tard, nouveau post : « Coucou les filles quel pays me conseillerez-vous pour un voyage solo ? Où il n’y a pas trop de racisme.» Les commentaires ne tardent pas et on repart dans une liste de pays à éviter. L’une d’entre elles se désole qu’il faille préciser « où il n’y a pas trop de racisme » et à juste titre.

 

Seule ou en groupe, voyager est une aventure qui vous ouvre au monde.

 

Ces posts m’ont interpellée. L’envie de voyager est freinée au même titre que de faire de mauvaises rencontres (vols, agressions…). En fouillant dans ma mémoire, quelques situations me sont revenues. Mais je pars du principe que quand je voyage, c’est pour y découvrir un pays, son histoire, sa culture… Pendant un séjour en Thaïlande, j’ai senti que j’étais… différente en tout cas à leurs yeux. Là-bas, avoir la peau noire signifierait que tu travailles au soleil, sous-entendu tu es un paysan et tu n’a pas d’argent.

Lors d’une visite du Grand Palais à Bangkok, une petite fille me dévisageait. Elle allait voir sa mère puis revenait vers moi en me pointant du doigt. Je l’observais derrière mes lunettes de soleil, un peu gênée. J’ai continué ma visite et cet épisode a vite été oublié. J’ai décidé de mettre ça sur le compte de la curiosité. Il faut dire que là-bas, tu ne rencontres pas des noirs à tous les coins de rue.

Une autre fois, toujours au pays du sourire, je demande à une femme en anglais si c’est le bon bus que je dois prendre. Elle ne réagit pas, je me dis qu’elle n’a pas entendu et réitère ma question. Elle me regarde, tourne la tête et se décale. Peut-être qu’elle ne comprenait pas la langue de Shakespeare mais son regard lui, en disait long… Là, j’ai buggué mais je n’avais pas le temps d’examiner la situation. Je devais trouver ce bus !

 

L’éléphant, l’un des principaux symboles de la Thaïlande.

Je ne dis pas qu’à Bangkok je n’ai rencontré que des gens fermés d’esprit, au contraire. Mais dans le Nord, l’accueil a été plus chaleureux. D’ailleurs j’ai eu un coup de cœur pour la ville de Chiang Mai, beaucoup plus cool que l’agitation perpétuelle de la capitale.

Dans un magasin, une femme m’a frotté le bras en me disant « Beautiful ! » Surprise qu’elle agisse ainsi, enfin surtout de son geste, je n’ai pu que sourire timidement. Oui, on peut être victime de racisme en voyageant, mais je ne pense pas que cela doive être un frein pour nous empêcher de découvrir le monde, de vivre tout simplement. Où qu’on aille, il y aura toujours des gens mal intentionnés et des gens bienveillants, plus qu’on ne le pense. Nos voyages nous appartiennent et il serait dommage qu’ils soient gâchés par des remarques ou attitudes blessantes. Voyager c’est aussi s’ouvrir aux autres et tant pis si certains restent coincés dans leur tête. Et je rejoins un membre du groupe qui a tout simplement répondu à cette jeune femme : « Pense à tes découvertes futures au lieu de penser au racisme. Tu vas y vas pour prendre plaisir, pour découvrir. »

 

La street food, un passage obligé lors d’un voyage en Thaïlande.

 

 

Célia

Un lieu ? La plage. Il y a de fortes chances qu’on m’y trouve si on me cherche. À peine y ai-je posé les pieds que le mode zen est enclenché. On repassera pour ma couleur, mon plat préférés…

Journaliste depuis près de neuf ans en presse écrite, j’ai oscillé entre sport, vie locale, culture dont quelques années en tant que secrétaire de rédaction. Après le support papier je passe au digital en rejoignant le blog Créola. Assez succincte comme présentation je l’avoue. Mais c’est moi, Célia, une jeune femme plutôt discrète, qui aime les voyages en mode backpackeuse. 😉

Ma devise : « Ne jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. »

Mon blog : https://www.twelelokans.com/

TEST: EST-CE QUE JE SUIS PAUVRE?

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@moneymax.ph

Pour tout te dire, je devais partir en vacances. Je suis allée au comptoir Air France prendre un billet, et la dame m’a donné le prix du billet…ça m’a calmé! En gros, j’ai dit à la dame « ok je vais y réfléchir », je suis partie, je suis jamais revenue.

Donc vacances annulées. LE PLAN A ECHOUE!

J’ai décidé de chasser ma tristesse et d’écrire cet article à la place, en guise de catharsis.

(en vrai les gars, je vis cette situation plutôt bien mais j’aime être une drama queen!)

Bref, je me suis dit que peut-être que toi aussi t’es pauvre, comme moi, histoire que je sois pas toute seule dans ma pauvreté quoi!

Et pour savoir si tu es vraiment pauvre, faut remplir certains critères. Parce que bon il y a des signes qui ne trompent pas quoi!

Tu es pauvre si :

TU DECIDES DE NE PAS REGARDER LE SOLDE DE TON COMPTE

Y’a deux types de pauvres.  Y’a les pointilleux et les autres.

  • les pointilleux: c’est ceux qui gardent leur ticket de caisse, savent précisément combien il leur reste « bon la facture d’électricité est déjà passée, j’ai dépensé 34.78€ à Hyper U, je multiplie par racine carré de PI, il me reste donc…. 375€89 sur le compte » … Les gars ont même des applications spéciales comptabilité. Bref heu ils ont encore le contrôle de la situation.

-Et puis il y a… nous! Nous, on a clairement lâché l’affaire. On veut même pas savoir ce qui se passe. On vit dans un merveilleux monde « dépi distribitè a ba mwen lajen i bon »! Ouais on laisse le sort décider de notre avenir, c’est bon on s’en fout de tout, de toutes façons on reste pauvres alors…!

 

TU TE FAIS COUILLONNER PAR TA BANQUE

Tu sais, c’est ce moment où t’es persuadée qu’il te reste 22€. Tu te dis « bon demain pepew je retire les 20 derniers euros, j’irai faire yon’ dé couss vitement présé ». Tu vas au distributeur et là… RETRAIT INSUFFISANT. L’horreur a un nom (plusieurs même) : FRAIS DE COMMISSION D’INTERVENTION-8€, FRAIS DE TENUE DE COMPTE -16.50€, COTISATION COMPTE SERVICE -5.10€  Fais mwen c….!

       

Bref,  il te reste 17€ tu peux plus retirer 20€ tu vas devoir faire 15€ de courses et prier pour que la carte passe…

A ce sujet…

TU NE PAYES QU’EN ESPECES

Ici, l’intérêt est double.

Tout d’abord, t’es plus serein, quand vient le moment de payer. T’as pas à te confronter à « l’épreuve du terminal carte bancaire » (c’est la dernière épreuve Koh Lanta à la mode)… Non sérieux,  on l’a tous vécu, t’es là et la machine te dit « patienter » i ka pren 20 ans, y’a plein de gens près de toi, tu commences à faire des scénarios chelous dans ta tête, tu retiens ton souffle comme avant un pénalty de Griezmann en finale de la coupe du monde Coupe du Monde                                      

Et ensuite tu peux garder la monnaie. Vaut mieux qu’elle soit dans ta poche, que seule, sur ton compte à la merci des terribles frais commission d’intervention…

TU ACHETES DES PRODUITS BAS DE GAMME

Bien sûr,  tu connais toutes les tendances mais bon, tu finis avec des fringues à 10€…. Ce qui en vrai n’est pas si mal hein! Au moins, ça t’obliges à faire preuve d’imagination pour pimper tes tenues. Au final, t’as un super style lé moun lan ka mem mandéw « Woaw j’adore ta tenue où tu l’as achetée, sur les Champs? » intérieurement tu te dis « ahhh si ou té sav »!

Je parlerai même pas des produits marque distributeur chelous en supermarché, des parodies des grandes marques au nom ultra bizarre, tu vois. Tu prends même pas la peine de regarder certains produits (entrecôte, glace, barquette de fraises)… Ca ravive trop de mauvais trucs!

LES BISCUITS DE LA HESS

TU ES PROPRIETAIRE … D’UNE MAESTRO

On se moque de l’électron, l’électron c’est un peu … le Gros-Morne des cartes bleues tu vois. Mais les gens savent pas c’est quoi l’enfer des Maestro! Le truc est sans relief donc:

  • tu n’as pas droit au découvert autorisé, sauf exception (dans mon cas c’est pas si mal, manman mwen té kay za tué mwen dépi lontan)
  • tu n’es pas serein quand tu pars à l’étranger puisque tu peux pas payer par carte – tu peux pas réserver une nuit d’hôtel avec un ti sexy an ba fey, booking.com n’acceptant pas ta vieille carte (obligée d’utiliser celle de manman)
  • tu peux pas payer en plusieurs fois donc ou pé pa achté ayin!

En gros t’as zero crédibilté dans ce game. En vrai avoir une Maestro, c’est être un enfant, peut importe ton âge.

TU COMMENCES A IMAGINER DES MOYENS CHELOUS DE TE FAIRE DE L’ARGENT

A un moment donné, ton cerveau craque. Tu commences à imaginer des stratagèmes super chelous pour te faire du fric …

Le truc est graduel.

Tout d’abord, tu te dis que tu pourrais faire un ti lan moné en faisant de la coiffure.

Après tu envisages des activités bizarres voire pas très légales: te spécialiser dans l’import export d’herbes de provence, alors que tu sais que c’est mal, prendre la voiture de ton papi et l’utiliser comme taxi mawon, revendre tes anciens CDs de Britney Spears.

Et puis ensuite ça part en sucette: tu te dis que si tu déposes un cierge à St-Antoine, saint patron des causes perdues, et que tu pries très fort, peut-être que.. sur un malentendu… Tu écoutes les avis d’obsèques pour voir si t’as pas une grande tante qui serait décédée, te laissant au passage un ti héritage (ou pa jin sav) et bien sûr, tu te persuades, que le jackpot de 250 millions d’euros de l’Euromillion est pour toi… Ouais bon pour le coup, ça c’est Jordane quand il craque parce son compte commence à froler les -50€

TU PASSES 10 MINUTES DEVANT TON ORDI A TE DEMANDER SI TU DOIS VALIDER LE PANIER OU NON

Asé fè rol! You know what i’m talkin’ about!

Tu t’ennuyais, t’as voulu voir ce qui se passais sur Asos. Au bout de 2 minutes t’as quitté Asos! Sa trop chè baw! Donc, t’es allée sur Boohoo. Bien évidemment,  t’es allée direct dans la catégorie PROMOS et t’as trié les produits du moins chers au plus chers (au lieu de sélectionner les produits les plus tendances). Résultat t’as choisi que des fringues ultra basiques, sans intérêt, couleur unie à moins de 10€ et bien sûr t’as jamais pu valider le panier, parce que tu te demandes si c’est bien raisonnable de claquer 110€ pour ces trucs là! 

 TU TE DIS: « ZAVE KO’Y AN BA LA TE PA NI PLEZI »

Au bout d’un moment, tu pètes un cable. T’as envie de faire des trucs sympas aussi han!

Instant E=M6    

Que se passe t-il dans le cerveau? 

C’est au niveau de l’hypotalamus que tout se joue. Une petite partie située sous le cortex cérébral s’active. Appelée le « lobe couyonnital » il te pousse à prendre des décisions que tu regretteras très vite, mais que tu prendras quand même! 

Donc, tu fais des achats compulsifs en ligne, tu bookes deux nuits à l’hôtel, pour un Week-end détente …  à St-Martin…! Voilà tu veux profiter de la vie… Mais en vrai tu assumes pas, t’es pas serein, au lieu de t’amuser, tu penses à l’état de tes finances et tu te mets à regretter! #classicgold

 TU RAGES SUR INSTAGRAM

classic shittttttt! T’es dans ton lit, tu manges un vieux yaourt Yoplait à la vanille parce que y’a une Hagen Dazs ça coute 6.20€ et que t’as pas 6.20€ et comme t’es une no life, tu mates Instagram.

Entre Kylie Jenner qui a offert un nouveau sac Louis Vuitton à sa fille Stormi et Jocelyne ta copine qui passe sa vie à faire le tour du monde, t’as un seum aussi gros que les cuisses de Badgyal Bamby! 

« Non mais Jocelyne me saoule frère, le mois dernier elle était à New-York, la semaine dernière elle était en croisière, jodia i za rivé Dubaï? Koté i ka trouvé lajen tala? »

Disons qu’on a pas le même feed insta quoi! Eux c’est plus swimming-pool, chambre d’hôtel, toi c’est un selfie filtre chien sur ton lit…

Tellement t’es pauvre, t’as lâché l’affaire! Tu ne connais même pas les dates et tarifs de tous les évènements mainstream DTT, COLORUN, MERCURY BEACH, ALL DAY IN ché pa quoi de ché pas quoi!

Bien évidemment le Tour des Yoles, ce sera devant Martinique 1ere, avec papa (qui éteindra la télé si jamais UFR/CHANFLOR coule …)

TU DOIS TROUVER DES BABOULES POUR NE PAS SORTIR

Tes amis ont le don de t’inviter à des plans, que j’appelle « les plans sournois ». C’est des plans qui ont l’air intéressants au prime abord, mais qui au final se révèlent être de vrais plans ruine, un truc du style:

« Hey, j’ai un super plan villa pas cher »… Mouais. Tu dois trouver l’argent pour la villa, de l’argent pour les courses, de l’argent pour quand on va au resto ou qu’on fait des soirées pizzas (parce que oui tu finiras devant un lambis-frites dans un resto près de la plage), ensuite tu réalises que tu dois acheter un nouveau maillot, que ton sac de plage est cassé, que Josiane a un plan cata le dimanche EN PLUS …. OLALALA c’est bon hein!

Et bien sûr quand ton super pote de France, vient faire deux semaines à Mada i ni an ti gout « bitter-sweet ». D’un côté t’es contente de le voir, mais missieu va falloir le sortir! Epi ce genre de moun tala yo pa lé alé nimpot’ ki coté! Plan plage, resto Beach Grill, apéro au Lili’s et au Cloud, ballade en bateau .. TCHIP

La seule solution annuler:

Prétends que t’as la gastro, que t’as pas vu son WhatsApp, que tu dois aller chez mamie ce jour là… Bref fuis!

Bien évidemment, on a tous nos petits (ou gros) soucis financiers. Vaut mieux prendre tout ça avec le sourire. En vrai, dépi nou ni an ti moso fwi a pen dans notre assiette, c’est que tout va bien!

Tamara Depestre, sa mode

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Sa conception de la mode se conjugue avec ses origines, son héritage, sa mère Marie-Claude et la véranda de son enfance, véritable atelier de couture et de rencontres. Son univers est sa passion, sa mode est son ADN. Ses créations? Des vêtements qui nous donnent envie d’être portés pour maintenant, tout à l’heure ou plus tard.

Quelques mots sur son parcours

c’est à Miami qu’elle étudie le «Fashion Design», pour devenir à 25 ans responsable des ateliers «  ART ET MODE » de Pétion-Ville en Haïti.  De nombreux événements de type « fashion week ou days » l’ont plébiscitée tant en Haïti qu’à Sainte-Lucie, etc. De son île natale, elle partira en 2003 en embarquant sa machine à coudre. Il est de ces objets qui se trimballent partout pour certains. Riche de son savoir-faire de couturière, styliste, modéliste elle crée en 2010 sa marque « lilydeziles » vendue dans de belles boutiques de Grand-Camp et Pointe-à-Pitre. Pour la confection sur-mesure, c’est à son atelier au Moule qu’il faudra se rendre. Un grand pas pour Tamara qui plonge ainsi dans le monde des collections et qui poursuit son superbe travail de créatrice.

Sa nouvelle collection

Quand les jours heureux des grandes vacances s’approchent, Tamara imagine une nouvelle femme « Lily » et sa fameuse garde-robe des vacances. Cette année, invitation au voyage, esprit chill pour cette « Lily » pas comme les autres qui dévoilera ainsi sa sensibilité poétique. Exit les carcans, les « Lily » assument totalement leur féminité. Et que dansent jusqu’au bout de la nuit les femmes « Lily » en Tropik Safari. Lors des derniers fashions days à Milenis c’est donc cette collection qui a déferlé sur le red carpet. Un dernier flash back pour le plaisir et plus si affinités.

 

Contact

m.me/lilydeziles Atelier: 48, rue Victor hugo, 97160 le Moule Guadeloupe.

copyright photos:  Antoine Photo Bliss – Ladies from Guadeloupe

 

AMOUR: CES TRUCS DONT JE NE VEUX PLUS

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@bonobology.com

 

L’amour ça fait mal !

Lanmou rèd fout lanmou rèd !
Arrête de faire genre, tu l’as chanté aussi ! #sessionzoukretro 

Wouuuuuuh ça promet d’être un article super marrant dis donc!

Comme beaucoup je pense (j’espère sinon c’est chaud) que je ne suis pas la seule a avoir été éperdument et «stupidement» amoureuse !
Oui «stupidement», soyons honnête l’amour nous rend bwabwa jadin des fois. C’est presque normal, ça fait partie du rite initiatique tu vois.

Je me suis trompée, j’ai donné beaucoup, peu reçu en retour gnagnagna sortez les violons la meuf a souffert !

You know what I’m talking about!

Mais bon a un moment comme dirait Daenerys du Typhon Targaryen, reine des Andals et des premiers hommes, protectrice du royaume, l’imbrulée, la mère des dragons, la briseuse de chaines… il faut « break the wheel » en gros faut casser la roue, cette roue des relations foireuses et du grand n’importe quoi, mettre fin à ce cycle infernal quoi!

Je m’arrête un instant pour dire que Game of Thrones commence le 14 avril, je suis un peu fébrile, je craque complètement, je me re-mate les sept saisons et en plus des vidéos parlant des théories sur la série. #sorry

Et comment on fait pour casser la roue? hein?

Ben déjà faut se rendre compte que si on a souffert, ben c’est un peu aussi parce qu’on a laissé l’autre nous faire du mal et y remédier! #facileadire

Donc on tire des leçons du passé et on essaye de mieux faire la prochaine fois…

(oui Charlina, fait la maline, dapréw ou sé an fanm djok, rendez vous après 4 gros pwel 3 enfants et 1 divorce douloureux)

 

Bref voici les trucs que je veux plus :

NE PAS AVOIR DE SES NOUVELLES

Tu peux pas me dire, tu as un smartphone qui coute le prix de ton loyer, 47648 applications qui ont l’option discussion instantanée et tu trouves pas le moyen de m’envoyer 1 message dans le journée? Pas un Whatsapp? Pas un même? Pas un message « Jésus te souhaite une bonne journée »?

(par contre quand je vais te bloquer de partout tu sauras trouver mon adresse pour m’envoyer un mail hein….)

Man za véyé toupé an moun, la personne est restée 3 SEMAINES sans m’envoyer de message. On se fréquentait depuis 2 ans… (oui j’étais tebè i know)

Pour moi ça relève du manque de respect. « C’est inadmissible!! » #amjvoice

 

LE MANQUE D’AFFECTION DE CONSIDERATION

Un jour, j’allais mal, on venait de décapiter Ned Stark dans la saison 1 épisode 9, tu vois j’étais pas bien quoi! j’ai demandé à l’individu un ti calin, missieu m’a regardé dans le blanc des yeux épi missié rété di mwen « et si j’ai pas envie de te faire un câlin »? Keske sa veux dire? #élodieunicornvoice Et ti bolom gadé!!

Ça aussi c’est des preuves évidentes que he/she’s not into you (il/elle est pas sur toi)!

independent.co.uk

Quand la personne te parle mal, prend 10 ans avant de répondre à un message (alors qu’elle pouvait le faire), quand elle  quitte le département en t’en informant la veille (alors que le billet a été pris il y a 3 mois) ou pire, quand elle a « trouvé un poste en région parisienne et qu’elle part dans 3 semaines »…

…Fuis! Man sé kissa? An pot au feu?

 

ACCEPTER D’ETRE DANS LE FLOU

Avant, back in the days, les gens se faisaient la cour, se séduisaient, allaient au cinéma, s’embrassaient enfin, et ça voulait dire qu’ils étaient ensembles … un truc du genre, j’ai vu ça dans une télénovéla.

Mais bon, les règles ont changé. Maintenant on fait des trucs olé olé alors qu’on est pas ensemble tout ça là. Les choses peuvent vite devenir hyper complexes. Au final les frontières entre relation / non-relation / presque-relation sont ultra ténues… Et sa ka ba mwen mal tèt!

Maintenant, j’ai plus le temps, je te laisse deux jours, et après ça: cout’ pression! Oui je suis folle et alow! On a pas le temps les gars faut préparer le mariage, ma mamie élève déjà le mouton, j’ai déjà vu ma conseillère bancaire pour le prêt de la maison, ma maman a besoin d’avoir des petits enfants!!! C’est bon let’s go! (la meuf a peine dans l’exagération)

 

FERMER MA BOUCHE

Ouais j’ai une grande bouche, mais j’ai un problème, j’aime pas les situations conflictuelles. Résultat je suis cette personne qui intériorise tout au lieu de VERBALISER. Donc j’évitais les conflits, je passais sur certaines choses et emmagasinais mon aigritude. En vrai j’épargnais la personne d’un pétage de câble! Au nom de quoi tu mérites que je t’épargnes en fait?

J’ai enfin fini par comprendre que COMMUNIQUER c’est important. Ça évite de laisser certaines situations s’instaurer, ça permet de faire part de son avis, ou de ses états d’âme, mais surtout ça fait comprendre à l’autre que « han han pa fè la fèt épi mwen »! Atchèlemen sé action réaction, man vini (trop) rèd. (on aura le temps de procéder aux ajustements après)

 

ETRE DANS LE DENI

olalala le déni, mais quel fléau! Première cause de mortalité de relations. La relation est bancale, tu le vois, moun lan za few combien crasses mais non tu es là à lui trouver des excuses parce que la vérité ça fait mal.

Se bercer d’illusion, c’est retarder l’échéance. Tôt ou tard, sa kay pété, et plus tu attends, plus le gros pwel va faire mal.

 

LA THEORIE POURRIE DU DOCTEUR HARNAIS

Si tu l’avais quitté en janvier, t’aurais pleuré jusqu’en mai, en juin tu commencerais à aller mieux, en novembre tu aurais repris ta vie normale et t’aurais passé un super Noel.

Mais comme tu veux pas le quitter, tu te retrouves toujours en décembre avec lui, dans les disputes, il gâche ton Noel (ta période préférée de l’année) et l’année suivante débute t’es toujours avec ce bolosse…

 

Inbin, crois moi j’ai retenu la leçon. Bien sûr c’est plus facile à dire qu’à faire!

C’est plus facile à dire qu’à faire, oui, je me dis pas que ces petites règles que je me suis instaurée vont fonctionner à 100% mais j’essaye de m’y tenir parce que je n’oublie pas les dégâts que ça a causé quand je me suis pas écoutée, quand je n’ai pas écouté mon instinct et surtout quand je me suis pas imposée dans la relation (et les traumatismes qui en ont découlé).

Mais comme je le dis toujours (Mlle Billentête voice #busmagique) on se bat avec les armes qu’on a!

@pinterest

Aujourd’hui, je suis dans une relation beaucoup plus… sereine et apaisée. Ce n’est pas parfait, et si ça se trouve demain on ne sera plus ensembles, mais grâce à cette personne, à son comportement, à ses attitudes, à l’intérêt manifeste qu’il me porte, je vois pourquoi ça ne pouvait pas fonctionner avec les autres. Je vois pourquoi ça a foiré, parce que je vois, que ce je pouvais considérer comme « normal » venant des autres, ne l’était en réalité, pas du tout. (et que les autres me traitaient grave comme de la m….)

 

Et toi quel est LE TRUC dont tu ne veux plus dans tes futures relations?

 

Emilie, 28 ans, à l’origine du concept COCO CURLY BOX

www.cococurlybox.com
Comme je vous disais dans cet article (ici), j’ai eu en cadeau cette jolie box qu’est la COCO CURLY BOX. Je vous avouerais que je n’ai pas encore testé les produits mais le concept en lui même me plait énormément. Je vous propose d’en savoir plus sur la marque et la personne à l’initiative de cette box.

 

Qui se cache derrière la COCO CURLY BOX ? 

Je suis Emilie, 28 ans, passionnée des cheveux crépus, bouclés et frisés.

Peux-tu nous en dire plus sur ton concept ?

COCO CURLY BOX a comme concept de promouvoir le naturel et notamment les cheveux quelques soit leur type.

 Des produits adaptés aux frisures et boucles sont proposés, de l’état de transition à celui de naturel.

Le concept est parti de mon souhait de lier ma passion à mon métier, mais surtout d’un besoin croissant que j’ai pu constater.

J’ai eu à coeur de valoriser les créations et entreprises antillaises et caribéennes, car nous possédons de belles choses. Mais aussi de promouvoir des marques saines proposant des produits et soins de beauté respectueux des individus et de l’environnement.

Un système d’abonnement bimestriel m’a semblé le plus adapté, car il permet à la fois de tester diverses marques tout en ayant une consommation de produits raisonnable.

Les clients peuvent à tout moment s’abonner, sans obligation d’engagement via l’e-shop www.cococurlybox.com. Pour ceux qui ne souhaitent pas d’abonnement les boxs et produits sont proposés à l’unité, en éditions limitées.

A qui s’adresse-t-il ?

Les femmes aux naturels « addicts » de produits capillaires pourrons être séduites par ce concept made in Guadeloupe. De plus, la box s’adresse aux femmes déjà au naturel et qui recherchent d’avantage de conseils, de produits sains et d’idées coiffures. Pour celles qui entament une transition ou qui hésitent encore, la box serait un bon début pour les accompagner dans leur nouvelle aventure capillaire. 

D’où t’es venue l’idée de baptiser cette box « COCO CURLY BOX »?

Pour la petite histoire ce nom m’est venu vraiment par hasard au travers d’un brainstorming. Il m’inspirait un peu ce côté cocooning, tropical, et puis Curly en rappel aux boucles.

 

Est-ce que les box sont faites à partir d’une thématique ?

Oui, en effet c’est bien là l’idée. Une box fun et d’actualité, mais surtout qui répond aux besoins des Curly. Par exemple nos précédents thèmes traitaient d’une routine du soir ou encore du fait de prendre soin de soi.

Nos réseaux sociaux seront au fur et à mesure alimentés de tutoriels coiffures et conseils pour chaque thèmes.

S’agit-il de ton métier ou de ta passion ? 

Confucius a dit: « Choisis un travail que tu aimes et tu n’aura pas à travailler un seul jour de ta vie. »

Il s’agit à la fois de mon métier à temps plein et de ma passion. Quoi de mieux que de lier l’utile et l’agréable.

 

Quelle vision as-tu de ton métier et quels en sont les avantages et inconvénients ?

Je souhaite à travers ce métier aider et conseiller toutes celles qui souhaitent se valoriser en étant au naturel. Faire évoluer et changer les mentalités. Aider certaines femmes à avoir d’avantage confiance en elles en assumant leur crinière.

A ma manière, je souhaite montrer qu’on peut opter pour un mode de consommation plus sain et respectueux pour nos cheveux.

C’est avant tout l’aspect humain et le relationnel qui me motive.

Le plus grand avantage est de pouvoir lier le travail et le plaisir. Rencontrer et échanger avec toutes ces belles personnes. Les aider à améliorer leur routine capillaire et se valoriser, quoi de mieux !

L’inconvénient est qu’il faut s’accrocher en tout temps, faire face aux difficultés afin de toujours rester en phase avec ses objectifs.

L’entrepreneuriat n’est pas une mince affaire mais apporte beaucoup de satisfaction.

Quels sont tes projets à venir ?

J’ai la tête qui frétille d’idées, simplement le projet le plus imminent concerne la mise en place d’ateliers capillaires en petit groupe. Le meilleur moyen de mettre en action le contenu des boxs est la mise en pratique.

 

Hâte de voir cette marque prendre de l’ampleur!!

Pour avoir plus d’infos sur cette box, et pourquoi pas vous abonner, je vous invite à suivre la page Instagram de COCO CURLY BOX

Je vous embrasse.

 

Sass

Kaithleen LAGIER, Miss Jeunesse Martinique

Agée de 17 ans, Kaithleen est en terminale littéraire au lycée de Bellevue. Fille de Philippe et de Rose-Aimée Lagier, elle est originaire du François. La jeune miss se destine au notariat et est une passionnée de musique. Pratiquant le piano depuis l’âge de cinq ans, elle a fait partie de la chorale des petits chanteurs de Sainte Thérèse. Animatrice sur radio sud est Kaithleen aime beaucoup la lecture notamment les romans fantastiques et les thriller. 

Vous l’avez peut-être déjà aperçu dans la pièce de théâtre Séraphin jouée il y a quelques années. 

Cette ravissante jeune fille défendra les couleurs de la Martinique et celle du François à l’élection de Miss jeunesse France en Bretagne au mois de mai. 

Ce concours national présentera 20 candidats venant de toutes les régions de France et d’Outremer.

En cas de victoire,  elle représentera la jeunesse française pour défendre leur cause. Elle participera également au concours Miss jeunesse world. 

3 questions à Kaithleen

-Que ressentez-vous à l’approche de votre départ ?

Je suis vraiment fière, heureuse et impatiente de pouvoir représenter la jeunesse Martiniquaise à Miss Jeunesse France. 

Je me sens également énormément reconnaissante envers les membres du comité de Miss Jeunesse Martinique qui me soutiennent et me préparent pour le grand départ et j’espère pouvoir aller le plus loin possible pour rendre fière l’île qui m’a vu grandir.

-Quelle cause vous tient à cœur ?

Je défends énormément de causes, mais particulièrement le harcèlement scolaire que j’ai vécu et que beaucoup d’autres enfants vivent au quotidien. J’aimerais beaucoup sensibiliser les enfants à ce sujet, parce que c’est quelque chose de très important. Je lance d’ailleurs un appel à toutes les associations qui souhaitent communiquer sur le harcèlement scolaire, je me tiens à leur disposition.

-Un messages pour les lectrices de Créola ?

J’aimerais tout simplement dire que je suis fière d’être une Martiniquaise, fière de notre culture et que je compte sur votre soutien pour emmener la Martinique le plus loin possible. J’invite d’ailleurs les lectrices de Créola à aller sur le compte Facebook du comité “Comité Miss Jeunesse Martinique” afin d’avoir toutes les informations nécessaires pour voter à l’élection de Miss Jeunesse France 2019 qui se tiendra le 4 mai 2019 en Bretagne à Guipavas.

Merci au service communication de la ville du Francois.