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La Chieuse aux Toilettes Publiques

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Lettre ouverte aux toilettes publiques

Chères Toilettes Publiques,

J’ai appris très tôt à me méfier de vous.

Vous devez en voir des choses pour que – les rares fois où je passe – vous soyez dans un tel état !

J’ai, moi même, été témoin d’actes étranges qui me poussent à vous écrire aujourd’hui.

 

Mais quel est l’intérêt de mettre les pieds sur la lunette enfin ?!

Soit ils sont trop petits et on peur de tomber dans le trou, soit s’asseoir est un vrai supplice… ou alors, être accroupi facilite le démoulage de cake.

C’est là que nous testons toutes l’endurance de nos cuisses, priant pour que ce ne soit pas trop long… quitte à faire de petites pauses.

Tous les matins, j’ai la joie d’humer une senteur particulière aux environs de la Zone Industrielle Les Mangles Acajou, sur l’Autoroute* : La Nouvelle Fragrance Brise d’Anus®.

Manque de bol pour moi, c’est le même parfum – si délicat – qui me fait immédiatement vous repérer à moins de 100 mètres.

Et si on faisait nos petites affaires dans le trou, IN THE TROU, INSIDE, DEDANS, EN DIDAN, EN EL FUNDO, comme à la maison ?

Et si on tirait la chasse, comme à la maison ?

Et si on brossait les traces de pneus avec la jolie brosse, comme à la maison ?

Et si, en cas d’incompréhension, je vous passais cette même brosse sur la tête après usage ?

Ben quoi ? Je viens de décider que cela a des vertus intello-motivo-thérapeutiques !

Il faudrait aussi ajouter quelques flèches indicatives vers le moyen d’élimination de déchets types serviettes et couches usagées.

Si malgré tout cela, certains continuent à vous bourrer… je leur propose une formation hygiène accompagnée d’un masque naturel parfum Brise d’Anus Juvénile® ou Senteurs Marines® au choix.

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Ah Toilettes Publiques ! Si seulement vous pouviez crier votre désarroi !

 

Je vous laisse, je dois justement faire un masque de toute urgence. Ne me remerciez pas, tout le dégoût est pour moi.

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A bientôt,

La Chieuse

 

* Axe ultra fréquenté. Senteurs assurées à toutes heures de la journée.

Un dimanche à Paris

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Tea time…

Prendre le temps entre amies pour papoter , refaire le monde mais bien équipés ! ????

Une après-midi gourmandise, et un mug « je peux pas, j’ai licorne  » qui donne l’état d’esprit général.

Génoise aux fruits rouges, thé vert à la menthe, et deux petits Daim pour si en cas! ????

#teatime #gouter #friends #jepeuxpasjailicorne

 

 

Erik Pedurand en concert

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Une voix délicate et enivrante , un côté insoumis et provocateur, un esprit pénétrant et perspicace…J’ai eu le plaisir de rencontrer Erik Pédurand qui se produira le 18 février sur les planches de l’Artchipel à Basse-terre… Focus sur ce géant (au sens propre comme au figuré lol) de la musique et avide explorateur.

La Fée Pipelette : Bonjour Erik, comment abordes-tu ce concert?

Erik : En toute sérénité.

La Fée Pipelette : Tu te produits à l’Archipel à Basse-terre ? C’est un parti pris ?

Erik : Oui, c’est une scène sur laquelle je ne me suis jamais produit, cela n’a pas été sans mal de l’obtenir.

La Fée Pipelette : Tu vis actuellement à Détroit aux Etats-Unis, tu fais de plus en plus la navette entre Detroit et la Guadeloupe ? Est-ce précurseur d’un retour définitif chez toi ?

Erik : Mon retour est effectivement en préparation. Je compte revenir afin d’enseigner la musique aux scolaires dans le cadre d’un programme de l’éducation à la musique.

La Fée Pipelette : Est-ce que ton retour pourrait donner une orientation différente à ta musique ?

Erik : Tout à fait. Je ne connais pas suffisamment le Gwoka et je compte explorer davantage ce milieu sélect en allant chercher sa racine même, j’ai envie de lancer un signal au Gwoka, musique pour laquelle j’ai beaucoup de respect. Le groupe « 7 son @ to » qui m’accompagnera sur scène a une manière élitiste d’aborder le Gwo ka que je vise.

La Fée Pipelette : Confie-nous ton plus beau souvenir de scène.

Erik : Indéniablement, La Cigale (Paris) en 2010, et je suis toujours très bien accueilli en Martinique, c’est un public fervent, vif et démonstratif.

La Fée Pipelette : Justement, que penses-tu de la scène musicale aux Antilles ?

Erik : Tu m’as pas dit que ça devait être fun ?! RIRES

Erik : Je pense que c’est clivée. Il y a plusieurs publics en Guadeloupe. Etant donné que nous sommes au croisement des peuples, nous ne pouvons pas ignorer les influences extérieures, cependant nous ne sommes pas ouvert à la musique alternative. A Paris, le rapport a l’art est démocratisé, tout le monde y a accès. En Guadeloupe, il y a des cases, la mixité sociale ne fonctionne pas comme à Paris, et cela provoque une incidence sur la créativité. Je n’aurais pas pu crée « Chayé kow » en Guadeloupe. La spécificité aux Antilles, c’est qu’à partir du moment où nous nous intéressons à la musique traditionnelle, les gens sont à l’écoute car finalement, ils ont peur de perdre ce qui leur appartient, je dirai même qu’ils ont peur d’être aliénés. Aux usa, les gens ont moins de culture musical qu’ici, ils ont une approche plus naïve de la musique contrairement aux Antilles . En France, la dimension musicale est intellectuelle.

La Fée Pipelette : Parle nous de ta vie aux Etats-Unis…

Erik : J’ai une vie simple et paisible où je donne des cours de français. J’ai chanté dans de petites salles là-bas mais mon objectif n’était pas d’y faire carrière. J’avais une démarche lucide en m’y installant. Mon but n’était pas de vivre le American dream, qui n’existe plus d’ailleurs. Moi qui ait vécu les années 90, j’étais curieux de ce pôle économique qui régissait le monde.

La Fée Pipelette : Depuis peu, tu es père d’une jolie petite fille, qu’est-ce que ça a changé dans ta vie?

Erik : Sa présence dans ma vie a changé ma vision et mon rapport aux femmes. J’ai été plutôt séducteur, pas toujours dans l’engagement. Je suis féministe dans ma manière de voir les choses, j’ai toujours pensé que les femmes avaient un désir des hommes réprimé par les normes morales et les véléïtés masculines. Il est donc hors de question que je l’empêche d’explorer sa sexualité comme elle le souhaite. Elle sera amenée à vivre dans un monde misogyne. Elle devra pleinement assumer ses désirs. Mon rôle sera de la mettre en garde.

crédit photo: Erik Pédurand

La Fée Pipelette : Parlons de tes goûts en matière de femmes…

Erik : Je suis élitiste dans mes choix. J’aime le charme naturel et je ne suis séduis uniquement par les personnes curieuses, vives, intelligentes, aiguisées, fines et audacieuse. Je suis attiré par les personnes travailleuses qui ont de l’ambition. Le féminisme acerbe est important à mes yeux. En terme d’érotisme, j’apprécie une femme sans limite qui aime explorer, qui soit ouverte et large d’esprit quant à la signification du couple. Il faut qu’elle comprenne ce à quoi un couple aspire et ce qu’il doit accomplir. Il faut qu’elle évite la posture féminine. Pour moi, le couple est composé de deux individus qui se créent de façon libre.

La Fée Pipelette : Quel est ton tue-l’amour par excellence ?

Erik : Ce serait une femme qui n’aime pas les mots, qui truffe ces écrits de fautes d’orthographes ou qui ne sait pas s’exprimer.

La Fée Pipelette : Parlons Fashion : Lors de ton show juillet à Lakasa (Guadeloupe), ta veste était juste sublime! Donne-nous le bon plan!

Erik : C’est une pièce zairoise entièrement travaillée à la main que j’ai acheté à Paris dans un quartier que j’aime appelé « little Africa ». Il se situe derrière le métro Poissonnière en longeant Barbès. On y trouve du beau, du laid, mais je conseille cette zone pour chiner.

crédit photo: Anais Chéleux

La Fée Pipelette : L’habit ou l’accessoire le plus cher que tu ais acheté ?

Erik : Cette veste justement. Elle m’a coûté 300 euros. Elle coûtait initialement 500 euros, j’ai négocié le prix.

La Fée Pipelette : Et pour samedi, donne-nous un avant-goût de ton style…

Erik : J’ai prévu un style qui tend vers le classe, tout en sobriété avec quelques détails clinquants.

Les bonnes raisons d’adopter un chien

La première, c’est que vivre avec un chien, permettrait de rajeunir de 10 ans…

Parce qu’un chien vous entraîne forcément à marcher plus et à augmenter votre niveau d’activité physique… Ne serait-ce que pour courir après la balle avec lui ou plus sérieusement, lui faire faire sa balade hygiénique quotidienne !

Selon une étude écossaise, c’est 12% d’activité physique en plus que ceux qui ne vivent pas avec un chien.

Bon et puis on n’oublie pas bien sûr le gain affectif et psychologique d’avoir près de soi un compagnon sympathique et dynamique.

Globalement, les propriétaires de chiens ont une meilleure santé générale et un meilleur fonctionnement physique. #bonuspourlebienêtreetlasanté

Mais bien sûr, il faudra avoir mûrement réfléchi votre décision avant de vous lancer dans l’adoption d’un compagnon à quatre pattes, ne serait-ce que parce que justement : sa présence nécessitera toute votre attention, au moins dans les premiers temps d’adaptation. #lancetoimaisréfléchisbienavant 

Si vous hésitez encore à vous lancer, rencontrez les membres de l’association de protection animale Les Manicoubleus : ils sont présents, une fois par mois, sur le parking de Villa Verde (ex Baobab, à Clairière, derrière Weldome, au-dessus de Sport 2000.) Une comportementaliste, sur place, vous aidera à choisir votre compagnon en fonction de vos attentes et de votre cadre de vie, et, cerise sur le gâteau : vous pourrez rencontrer les chiens de l’association à l’adoption… et peut être craquer pour l’un d’entre eux ! #conseilsd’uncomportementaliste

 

Contact : 0696 30 43 53 et lesmanicoubleus@hotmail.fr

Prochaines portes ouvertes : le 18 février, le 11 mars, le 22 avril et le 24 juin.

Konprann sé jé

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Le nouveau Hit de Were-Vana en duo avec la belle Méthi’S! Konprann sé jé

https://www.youtube.com/watch?v=AxHEU2VzRTA

 

Monologue du gwo pwel

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Journal d’une martiniquaise à Fort de France:

Il y a des événements dans la vie que tu sais qu’il ne faut pas rater. La France en final de la coupe du monde 98. L’élection de Barack Obama. La victoire de Cyril Cinélu a la star ac (oui oui j’ai pleuré les gars).
Hier il y avait en Martinique un de ces événements. Un événement ou tu pouvais dire en carrant (du verbe carrer): j’y étais!!!!!!!! Hier soir j’étais au « monologue du gwo pwel » de Fabrice Makandja Theodose!!!!! Man té la!!!!!!!!
J’y ai été seule. Comme une grande. Je ne voulais absolument pas être distraite par quoi que se soit. Le moment était important.
Parée de la tête au pieds comme une matador, man assise la ka attan. L’attente fut de courte durée. C’est que ce Mr Makandja est ponctuel !!!! 1er bon point.
Des ses premiers mots, le ton est donné. Ma cocote lanmou, tu vas passer un bon moment!!!!!
Ses mots dansent autours de moi tel un ballet créole. Ils me caressent la peau avec subtilités et agilités. Ses phrases assassines me transpercent de tout mon long. Je suis subjuguée par cette verve. Tellement prise ou éprise je me laisse pénétrer par ses mots!!!!! Sa description de cette chose (il faudra aller voir le spectacle pour comprendre de quoi je parle ☺️) réveille en moi une sensation bizarre. Ses mots me titillent. Ma rosé se sent d’aplomb d’être en communion avec mon siège (3eme rangée en partant du bas, au milieu. Oui c’est mon ADN ????). Il a osé ce Mr!!!! Devant tout le monde. Me mettre dans cet état!!!!! Un regard à droite. Man palé moun woué mwen. Mais je constate que la petite dame à côté est dans le même état que moi!!!!! Nous sommes des poètes Mr!!!!! ☺️. Quelqu’un a raconté ma vie à cette homme? Mais c’est de moi qu’il parle!!!! Mais vous aussi Mr à gauche???? Ses mots font écho à ma vie, à nos vies….Et oui j’ai connu le gwo pwel…. Mr Fabrice Theodose a juste cette intelligence des mots que je n’avais pas à l’époque….. il nous salue! Quoi deja???? Ca fait deja 1h30???? C’était tellement bon que je n’ai pas vu le temps passé. Je me lève. La salle ne fait qu’un avec moi. Nous sommes en transe. J’ai une boule au ventre. Ce monologue c’est le mien. Je pars de cette salle le sourire aux lèvres ( les 2 d’ailleurs ????????????????????).
J’aimerais encore très certainement. Je rencontrerais des hommes qui ne répondront pas à mes messages. Qui m’oublieront aussi vite qu’ils sont arrivés. Mais au fond je sais que ca va passer. Ca passe toujours…… #monologuedugwopwel

Tatou, tatou quand tu nous tiens !

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Mode ou vraie passion, le tatouage est un art qui ne s’essouffle pas.

Un matin, à 20 ans, j’ai réalisé que : « Waye ! Pa ni manman , pa ni papa, je fais ce que je veux ! »

Ma petite rébellion ayant sonné, je me suis précipitée chez un tatoueur.

J’avais une idée bien précise de ce que je voulais : en fait je n’en avais AUCUNE idée.

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Je m’explique : si je n’y allais pas immédiatement, adieu Miss Emancipation et welcome back to Miss Gentille Fifille !

Me voilà donc devant le tatoueur et là, je dis, après une très brève réflexion : « un papillon avec des lianes ou des trucs du genre tout autour ! »

 

Avec le recul et deux cover-up1, je peux dire :

  • Faisons la différence entre le tatouage intemporel et le tatouage à la mode … la mode passe, on s’en lasse… mais le tatouage, lui, s’en fiche ! Il reste !

 

  • Réfléchissons bien avant de passer à l’acte ? Personnellement, je pense qu’un peu de folie ne fait de mal à personne ! C’est pourquoi le point suivant est très important.
  • Quoiqu’il arrive faites-en un petit…c’est plus facile à couvrir. Sinon faites-en un gros qui vous plaira malgré le poids des années.
  • Le poids des années, parlons-en ! Projetons-nous… mon ancien tatouage, le papillon avec des lianes… à 20 ans il ressemblait à un dragon (j’aime mes amis)

A 70 ans…qu’est ce que ça aurait donné ? Un manikou entouré de ses petits ?

 

(1) : on couvre la faute de goût Dieu merci !

J’irai voir Harry!

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Tous les dimanches, je le suis assidûment à la télé. Beau gosse (oui, c’est bon, je craque comme beaucoup de copines) toujours chic, et il est en plus intelligent, je suis fan !

Ce soir, le beau Harry Roselmack sera donc chez nous, en chair et en os, pour la cérémonie d’ouverture du Festival Prix de Court 2017, président du jury oblige. Alors pas question de le louper 😉

Ok. Je n’y vais pas que pour ça, faut pas pousser.

Le festival Prix de Court, 8e édition cette année, c’est quand même le rendez-vous du court-métrage aux Antilles-Guyane. 23 films de Guadeloupe, Guyane et Martinique en compétition et une belle occasion de montrer nos histoires, nos cultures et nos jeunes talents…

Festival Prix de Court, jusqu’au 18 février 2017 – www.festivalprixdecourt.com

 

 

Humeur du jour

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La vie est trop courte pour être autre chose qu’heureux.

Aussi, embrassez-vous doucement.
Aimez-vous profondément.
Pardonnez rapidement.
Saisissez la chance quand elle passe. Et chassez les regrets. Oubliez le passé mais souvenez-vous de ce qu’il vous a enseigné.

Thia Brownsugar

Femmes Femmes Femmes…

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Voilà une mise en lumière originale de la parole au féminin.

Sur scène 10 jeunes femmes, issues des minorités visibles, filles de parents immigrés.  Expertes de leur réalité et de leur féminité, elles chantent, dansent et s’expriment…

Une aventure artistique pour explorer leur moi intime, comprendre leurs doutes, leurs peurs, faire état des promesses dont elles sont porteuses…

Obligée de le programmer sur mon agenda.

F(l)ammes de Ahmed Madani, par Madani Cie, samedi 18 février, à 20h, à Tropiques-Atrium.